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Erissare Arquen
Erissare Arquen
Archimage
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Sujet: Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius Dim 31 Déc - 18:10
Est-ce que ça m'intéresse ?


Date du rp Primétoile, 4E 201, juste après la discussion avec Rhaenys
Partenaire ft. BB
Climat, météo, saison, heure Milieu d'après-midi, le temps se couvre un peu, le soleil commence à se coucher





Berich & Erissare
Are you looking for my lace (& am I interested) ?


Erissare resta à la porte de l’Académie pour suivre Rhaenys du regard, alors qu’elles venaient de se quitter. Leur discussion n’avait pas abouti, mais cela ne l’étonnait pas vraiment : elles se connaissaient autant l’une que l’autre – et, au moins, elles étaient toutes les deux des femmes intelligentes. Cette rencontre aurait tellement pu mal se terminer, signant le début des véritables hostilités et d’un siège potentiellement violent. Et, surtout, indésirable. Même si l’Archimage avait l’idée de faire tomber le pont en suspension entre Fortdhiver et l’Académie si jamais les Sombrages tentaient réellement de pénétrer à l’intérieur. Valgeir et les habitants de la petite ville (ou village, ou simili de village) n’apprécierait certainement pas, mais il fallait parfois prendre des décisions drastiques et radicales. Quand la silhouette de la mage-guerrière fini par disparaître de son champ de vision, l’elfe retourna à l’intérieur des bâtiments en poussant un léger soupire. Elle n’était pas épuisée, mais presque – et ses doigts vinrent se perdre un instant dans la fourrure du grand loup qui était son familier, avant qu’elle ne se décide à l’envoyer faire un tour de reconnaissance de la ville, sans avoir l’air de suivre la lieutenante pour autant (ce n’était pas vraiment le but d’Erissare, après tout).

Elle remonta à ses appartements après avoir discuté quelques instants avec son maître en magie, désireuse de reprendre l’étude de quelque parchemin et, accessoirement, de reposer son esprit pour réfléchir à la situation, qui n’était pas simple du tout. Surtout pour elle. L’honneur de la tâche qui lui revenait n’apportait malheureusement pas que des avantages... L’elfe poussa la porte en bois et grimpa les marches vers ses quartiers, perdues dans ses pensées et réflexions plus ou moins philosophique ; à son inquiétude vis-à-vis du siège des Sombrages se mêlaient des souvenirs de jours meilleurs où elle pouvait sortir à sa guise, s’amuser un peu. Le dernier jour de ce genre en date étant... Le Festival qu’elle avait été passer à Solitude. Elle s’en voulait presque.

Lorsque l’elfe entra dans ses appartements, quelque chose lui recommanda la prudence. Elle n’aurait d’abord su dire quoi, un détail qui n’échappa pas à son regard acéré, un artefact ou deux légèrement déplacé de quelques centimètres... Aussi silencieusement qu’elle le pouvait, sur ses gardes, elle commença à condenser sa magie à l’intérieur de sa paume – « au cas ou » – et se dirigea à travers la pièce pour trouver... Un voleur ? Un intru, en tout cas. Elle resta sur ses gardes, mais un sourcil arqué, prêt à geler les jambes de l’importun au besoin :

« Je vais vraiment devoir mettre des barreaux à mes fenêtres, je crois. Qu’est-ce qui vous amène ici, serait-ce - à tout hasard - Berich qui vous envoie ? »

Si l’homme était un voleur (un vrai), il comprendrait certainement. Sinon, elle se demandait bien ce que l’énergumène faisait dans sa chambre : Ulfric aurait-il poussé le vice au point d’envoyer un espion dans ses appartements pendant que son lieutenant discutait avec elle ?...

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Berich Beratius
Berich Beratius
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Sujet: Re: Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius Mar 30 Jan - 21:46
Nope, not at all. I promise I didn't  touch anything (almost).
Allons fouiller chez l'Archimage, c'est rigolo.
Peut-être que tout ça est une très mauvaise idée et ce, même quand on revoit son plan à partir du début. Peut-être qu’il y a des moyens moins foireux et moins risqués d’obtenir ce qu’il souhaite. Mais la logique ça n’a jamais été son fort, visiblement. Parce qu’entrer par effraction dans un bâtiment remplit de mages et, au passage dans les quartiers d’une personne qu’on connaît -intimement, même si ça n’avait duré qu’une nuit- c’est clairement pas la meilleure chose à faire. Surtout quand la personne en question se trouve être l’Archimage, qui s’amuse à emprisonner les jambes de gueux sans importance dans de la terre pour pouvoir aller partager son lit avec un chef des voleurs éméché. Rien que ça. Et Nocturne seule sait de quoi d’autre elle est capable. Mais c’est sûr qu’escalader une tour -se geler les mains, risquer une chute mortelle- c’est mieux. Sûrement était-ce par pure fierté et, accessoirement, une envie de garder ses petits complots à base de Daedra pour lui.

Et quoi de mieux que de profiter de l’agitation naissante dans les -la ?- rues de Fortdhiver pour s’infiltrer dans l’Académie ? Les chances pour qu’Erissare soit quelque part en train de s’entretenir avec ses amis les mages sont grandes après tout. Et même si y aller de nuit, quand l’elfe dormirait serait la meilleure garantie de ne croiser personne, grimper sans y voir clair serait tout au plus suicidaire. Trop tard pour réfléchir à autre chose cependant, tandis qu’il se glisse dans la pièce. C’est vide, mais vaste, et il espère avoir le temps pour trouver son putain de bouquin. Ou même une note, une relique, quoi que ce soit. Les Rossignols ont fini par devenir plus qu’une obsession pour l’homme. Il n’avance pas et ça le frustre. Alors forcément que rencontrer la mage en charge de l’Académie lors de cette soirée lui a donné des idées. Forcément qu’il a trouvé un nouveau moyen de se foutre dans la merde.

Silencieusement, le capuchon rabattu, il commence sa fouille. Passant d’étagères en étagères, soulevant parfois quelques objets dans l’espoir d’y trouver quelques inscriptions, n’importe quoi qui pourrait le faire avancer. Berich passe sans s’attarder sur le laboratoire alchimique ; ce qui l’intéresse maintenant que les objets présents dans la pièce s’avèrent inutiles, ce sont les livres. Le voleur devrait tenter de trouver la bibliothèque de ses mages si l’endroit ne donnait rien. Après tout, il n’a pas fait tout ce chemin pour rentrer bredouille. Et ainsi perdu dans ses pensées alors qu’il parcourait les ouvrages présents, il avait arrêté de prêter attention à ce qui l’entourait. Du moins jusqu’à ce que la voix familière de l’Archimage le fasse sursauter. Oups ? Pas besoin d’être un érudit pour savoir qu’il est potentiellement dans la merde. Son regard dérive vers la fenêtre, trop loin pour qu’il ne puisse s’évader par là. Ou alors il risquerait seulement de s’écraser plus bas.

Prenant une inspiration, il redresse légèrement les bras de côté, tâchant de se présenter comme inoffensif. « Et comment pourrais-je vous rendre visite avec des barreaux sur ces fenêtres ? » Un sourire a prit place sur les lèvres du voleur, s’étirant un peu plus lorsque son nom est prononcé. Oserait-il seulement envoyer des voleurs à l’Académie ? Non, probablement pas. « Je ne crois pas être encore assez fou pour envoyer des hommes ici. » Il se permet un léger rire, secouant doucement la tête avant de s’arrêter aussitôt. « Si je me tiens tranquille, on peut peut-être éviter le passage où tu me bloques les jambes dans de la terre ? » Même si ça ne lui promet pas d’éviter les ennuis, se dévoiler peut au moins lui épargner le plus gros. Alors doucement, il entreprend de se retourner, abaissant sa capuche d’une main tandis qu’un air d’enfant prit en faute a prit place sur son visage.

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Erissare Arquen
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Sujet: Re: Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius Mer 31 Jan - 20:26



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Un sourire amusé monte irrépressiblement sur les lèvres d’Erissare. C’est sa voix, évidemment : peut-être ne l’avait-elle entendue qu’une nuit, mais elle l’avait assez entendu pour s’en souvenir. Et la phrase qu’il lui offrit laissait prétendre des choses qu’il n’était, de toute évidence, pas la réelle raison de sa venue. Mais le voleur avait de la chance : l’Archimage était d’assez bonne humeur, et plus amusée qu’autre chose. Etait-ce parce qu’elle avait de bons souvenirs de l’homme ? Possible. Même si elle devait avouer que la perspective qu’il être venu la voler, dans sa propre chambre, n’était pas quelque chose qu’elle appréciait particulièrement. Dommage qu’Elyon ne soit pas à ses côtés, aujourd’hui, et qu’elle l’ai envoyé surveiller les environs, car il aurait été amusant et distrayant de voir le loup d’Oblivion grondait après l’intru. Peut-être moins pour lui que pour elle, cela dit. « Tu trouverais un autre moyen, je suis sûre. » Elle croisa ses bras sur sa poitrine, sans bouger. Il serait tellement simple de le forcer à faire quoi que ce soit, de l’emprisonner dans de la terre, glace, ce qu’elle voulait. Mais il avait été un bon amant, il méritait d’avoir sa chance – totalement injuste, oui.

« Pas si fou que ça... » Un peu, quand même, pour s’introduire dans les appartements de l’Archimage – et pour s’y être introduit en passant par la fenêtre. Ce fut au tour d’Erissare de rire à la dernière question posée par le voleur avant qu’il ne se retourne vers elle en rabaissant sa capuche pour dévoiler son visage. C’était lui, évidemment. Berich, chef des voleurs, dernier amant connu d’Erissare avant le siège de Fordhivert de 4E 201. A inscrire dans les livres d’Histoire, ce n’était pas à toutes les époques qu’un voleur se tapait l’archimage, tout aussi chef soit-il. « Je ne voudrais pas abîmer ma tour, voyons... A choisir, ce serait plutôt la glace, mais j’aurai peur que certaine fonction de ton corps que j’apprécie énormément cesse de fonctionner... » Son sourire s’agrandit. Elle se moquait ouvertement de lui, oui, mais en même temps : elle ne mentait pas trop. L’elfe ne savait pas vraiment ce qu’il avait pour lui, ou ce qu’il avait pu faire pour ça, mais elle appréciait Berich. Assez pour ne pas le renvoyer par la fenêtre. Assez pour avoir des actes inconsidérés.

Comme faire glisser sa robe le long de son corps, sans prévenir. Ce n’est pas comme s’il ne l’avait jamais vu nue, et ce n’est pas comme si ça la dérangeait réellement. La seule chose gênante serait si l’un de ses mages faisaient irruption : pas parce qu’elle avait le chef de la guilde des voleurs dans sa chambre, mais parce qu’elle ne couchait pas avec les membres résident à l’Académie. C’était une règle d’or pour elle, et elle ne tenait pas non plus à ce qu’il la voit en tenue de Dibella. En battant des paupières, elle enjamba sa robe, elle s’approcha de Berich, et le contourna en évitant consciencieusement de le frôler. « Tu n’es pas vraiment venu pour ça, inutile de le nier. » Elle fit le tour de ses affaires, laissant son regard glisser sur chacune de ses armoires, de ses bibliothèques. « N’essaie pas de fuir, non plus, ça ne sert à rien. » Son ton n’était pas cassant, il n’était même pas sévère. Encore moins en colère.

Erissare était peut-être juste à bout de nerf. Avec le siège des Sombrages, son enfermement, son incapacité à pouvoir – pour le moment – communiquer avec l’extérieur... Elle avait horreur de cette situation. Berich était une distraction bienvenue, vers laquelle elle revint rapidement, adoptant un comportement tout à fait normal. Elle ne jouait pas à l’allumeuse, elle se contentait d’être nue. On pouvait être nue et être normale. « Je peux te servir quelque chose ? Un thé, un chocolat, peut-être ? Tu dois avoir froid. Faim ? » Elle s’empressa de rallumer leur qui commençait à mourir dans la cheminée, d’un simple sort. « Et dis-moi pourquoi tu es ici, aussi. »

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Berich Beratius
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Sujet: Re: Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius Ven 2 Mar - 20:08
Nope, not at all. I promise I didn't  touch anything (almost).
Allons fouiller chez l'Archimage, c'est rigolo.
Si l’Archimage n’est franchement pas de mauvaise compagnie, il aurait largement préféré ne pas avoir à la croiser aujourd’hui. Ça aurait rendu les choses plus faciles, un passage ni vu ni connu, et on en parle plus. Un sourcil se hausse et le voleur esquisse malgré tout un sourire des plus présomptueux. Pour sûr qu’il trouverait un autre moyen. Il n’est pas n’importe qui après tout. L’un des chefs de la Guilde des Voleurs ne peut pas non plus se permettre de ternir l’image des siens en montrant une faible capacité à s’introduire dans un lieu. Ça n’enlevait rien au fait que sa situation soit légèrement délicate et que sa survie soit encore incertaine. « Bien sûr. Mais où serait l’amusement ? Puis, ce serait moins impressionnant dans les histoires qu’on pourrait raconter plus tard. » Et probablement moins irresponsable et moins dangereux, certes. Mais l’occasion se présentait, il profiterait de cette visite pour repérer les lieux. Peut-être que ça pourrait au moins lui éviter de se risquer une nouvelle fois dans l’ascension périlleuse de cette tour. Quoi que, avec le siège, il était encore difficile de déterminer ce qui pourrait être le plus risqué.

Un air faussement choqué et vexé passe sur le visage du voleur. Parce que la Tour passe avant lui ? Ça fait mal à l’ego, un peu. Dans tous les cas, il se passerait volontiers de la glace. Un rictus déforme légèrement ses lèvres. Lui aussi, il tient à ces fonctions de son corps. Difficile cependant de dire si il est plus vexé ou fier que l’Archimage en personne puisse se soucier de ça, et non de sa propre personne directement. En fait, non. Ce n’est pas si difficile que ça. Parce que ça lui fait plaisir d’être reconnu pour ses prouesses au lit, tout de même. C’était flatteur, et ça renforçait même son ego heurté. « Vous êtes bien trop bonne avec moi, ô Archimage. » Il reste rassuré de savoir qu’elle a décidé de ne pas lui congeler les jambes -et les parties avec. « J’y tiens aussi, tu sais ? » Un petit sourire arrogant étire doucement la commissure de ses lèvres, avant de disparaître aussitôt tandis que la robe de l’elfe rejoint le sol. C’était.. inattendu. Loin de ce qu’il aurait pu s’imaginer. L’homme cligne des paupières, peu certain de la réalité de la chose. Peut-être qu’il hallucinait. Peut-être qu’il était déjà décédé. Ou peut-être pas. Berich reste interdit, prit de court par la vile tentatrice qu’est l’Archimage. Oh, elle le nargue, elle se fout totalement de lui, le respect n’est plus.

On aura jamais vu un interrogatoire aussi fourbe et efficace. Berich bégaye, parce que c’est difficile de tout contrôler. « Je.. non.. ? Enfin.. je peux.. reconsidérer la question.. » Penaud, il inspire et tente tout de même de se faire plus petit qu’il ne l’est déjà. Il ferme les yeux alors qu’elle le dépasse. Le voleur aurait presque tendu une main pour la retenir, l’attirer à lui mais il s’abstient, c’est peut-être mieux, pour l’instant. Ce serait presque aussi déplacé que le fait de s’introduire dans ses appartements sans autorisation. Se raclant la gorge, il parle d’une voix timide, comme si il n’avait pas vraiment le droit de parler. « Je n’ai.. rien prit.. si c’est ce que tu demandes. » Son regard passe une nouvelle fois sur la fenêtre tandis qu’il répond. « J’y pensais pas, promis. » Mensonge, gros mensonge même. Il se sent comme un gamin prit en faute, n’osant même pas regarder la femme. Vu l’indifférence qui caractérise actuellement l’altmer, il se contente de fixer ses pieds, éviter de croiser son regard, ou de poser les yeux sur autre chose serait sûrement mieux pour lui. Beratius hausse un sourcil à la proposition, perplexe. « Tu proposes vraiment ? J’veux dire.. je refuse pas mais.. j’suis pas sûr d’être en position pour.. » Il se coupe dans son propre élan, parce que s’enfoncer plus qu’il ne l’est déjà n’est pas la meilleure des idées. « ‘fin. J’veux bien un..chocolat ?Si j’ai le droit. » Monsieur le voleur se la joue bec fin, mais puisqu’elle propose, pourquoi refuser ? « Et.. pas froid. Ça va. » La vision de la mage dénudée a légèrement aidé à résoudre le problème du froid, mais ce n’est pas quelque chose qu’il oserait avouer.

Toujours droit comme un piquet, il hésite sur la dernière requête d’Erissare. Est-ce qu’il peut vraiment se permettre de balancer la raison de sa présence ici ? Il cesse de fixer le sol, pensif avant de se parer à nouveau de ce sourire arrogant, mais qui manque clairement d’assurance. « J’avais plus rien à lire. » Il renifle, repensant rapidement à ses mots avant de secouer le chef, poussant un long soupir. « Il me fallait des.. informations. Sur.. Nocturne. J’ai pensé qu’y aurait de quoi aider ici.. » Il se frotte l’arrière du crâne, se résignant tout seul, bien conscient que mensonges et autres déformations de la réalité ne le mèneront nulle part. « Tu.. tu crois que tu pourrais m’aider ? S’il te plaît ? »

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Erissare Arquen
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Sujet: Re: Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius Dim 13 Mai - 20:11



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Avoir fait tomber sa robe, c’était une douce vengeance. Et, quelque part, un petit fantasme : on lisait trop ce genre de chose dans les romans, on avait rarement l’occasion de pouvoir l’appliquer en vrai. Voilà qui était fait, elle pourrait l’ajouter dans son cahier des trucs à faire et prouesse à accomplir (si seulement elle en avait un). « Et toi, tu es bien trop flâtteur. » répondit-elle sur le même ton, avec un petit sourire en coin. Surtout lorsqu’elle passe à l’interrogatoire et que, de toute évidence, il est dérouté. Et ça la fait rire, sans qu’elle ne parvienne à s’en empêcher, et sans que ce soit réellement méchant : ça l’a fait rire, franchement, et ça lui fait du bien. Ca la détend même, ce qui ne peut qu’être bon pour le chef des voleurs. Et vous savez ce qu’on dit : femme qui rit, femme... « Je serais ravie que tu reconsidères la question. Peut-être que je pourrais alors moi-même réviser mon jugement... » Et les sanctions qu’elle aurait pu appliquer.

Elle laissait son regard traîner sur ses affaires lorsque Berich reprit la parole. Elle secoua légèrement la tête, avant de tourner légèrement le visage vers lui. « Tu es mignon quand tu dis la vérité. Et sexy quand tu mens. Mais je préfère quand même que tu évites de me mentir. » Un sourire en coin redresse ses lippes, et y reste fiché. Elle allait répliquer que si elle proposait, ce n’était pas pour rien, mais elle se retint lorsqu’il finissait par lui demander un chocolat chaud. Elle reparti donc en sens inverse pour préparer ça. Elle hésite une seconde sur ce qu’elle veut, tout en répondant sur le même ton ; « Tu es bien loin de chez toi, juste parce que tu n’avais plus rien à lire. » Deux chocolats chauds, cela ferait bien l’affaire. Et vous savez ce qu’on dit ; le chocolat c’est une sorte d’aphrodisiaque.

Elle se redresse néanmoins lorsqu’il lui avoue enfin la raison de sa visite. Nocturne, la sainte patronne des voleurs – si elle ne se trompait pas. Ses sourcils se froncèrent légèrement et, tandis qu’elle laissait le chocolat fondre doucement au-dessus du feu, elle se releva pour s’approcher de lui et attraper sa main. « Nocturne ? Ne savez-vous pas déjà tout sur elle, vous les voleurs ? » Erissare l’attire doucement vers lui, scrutant son visage, fouillant son regard, mais pour une fois, il ne semble pas mentir. Elle penche légèrement la tête, avant d’effleurer sa joue du dos de deux doigts : « Oui... Je devrais pouvoir t’aider. Je ne sais pas si ça t’en apprendra beaucoup, mais... » Qu’il soit venu pour s’instruire, même en ayant eu dans l’idée de leur voler des livres (source de savoir mille fois plus précieuse que de l’or, en ces lieux), le rendait soudainement beaucoup plus respectable aux yeux de l’Archimage, et son intérêt pour le voleur en était renouvelé. Pour autant, elle l’attira à sa suite pour l’inviter à s’asseoir dans l’un des fauteuils, et termina de préparer les boissons avant de prendre place sur ses genoux, comme si tout cela était parfaitement logique et naturel ; « Tu cherches quelque chose de précis, sur Nocture ? Tu sais, le fait que tu sois venus pour t’instruire... Ca t’excuse. » termine-t-elle en retrouvant son sourire amusé et son air taquin.

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Berich Beratius
Berich Beratius
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Sujet: Re: Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius Dim 1 Juil - 12:13
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Allons fouiller chez l'Archimage, c'est rigolo.
Il ne sait que penser de cette situation. Il se sait acculé, il sait que l’Archimage ne le lâchera pas si facilement. Le voleur ferme les yeux, se passant une main sur le visage. Il doit reprendre contenance mais ce ne sera pas vraiment chose aisée et il en est conscient. L’homme ne veut pas savoir ce que ce jugement pourrait entraîner. Ça l’inquiète mais s’attarder sur ce détail ne lui paraît pas judicieux. Il rentre un peu plus sa tête entre ses épaules, penaud, se mordillant doucement la lèvre inférieure. Ne pas savoir ce qui l’attend, en plus de la savoir nue derrière lui n’est pas pour le rassurer. Et il préfère continuer de ne pas le regarder, luttant contre lui même pour ne pas repenser à cette nuit passée avec elle à Solitude. Oh et comme cette seule pensée suffisait à le déconcentrer…

Il tire une légère moue, se frottant l’arrière du crâne alors qu’il ose couler un très léger regard derrière lui, en revenant bien vite à fixer le sol, comme si cette action lui était interdite. « Tu sais… je peux aussi faire un mélange des deux. Comme ça je serais.. mignon et sexy à la fois. » Un très léger sourire en coin étire ses commissures, reprenant difficilement confiance en lui. Ce n’est pas ça qui le sortira des ennuis dans lesquels il s’est fourré, mais peut-être parviendra-t-il au moins à redresser son capital sympathie avec le peu d’arrogance dont il est encore capable. Bien sûr que ça faisait loin pour une si maigre raison. Ajoutez à ça les risques pris pour attendre cette tour et ça terminait de démonter cette piètre tentative de s’esquiver. La femme n’est pas stupide au point de se faire avoir ainsi. Alors il fixe juste ses pieds, prenant une longue inspiration quand il la voit se rapprocher, son regard remontant immédiatement pour se poser au plafond, ne serait-ce que le temps de reprendre son sérieux. La question de l’Archimage le fait rabaisser les yeux sur ses lèvres remontant bien vite pour croiser ses prunelles. Il ne voulait pas être tenté de lorgner plus bas. Au risque que ses regards soient mal pris. Le voleur n’ose pas non plus serrer sa main dans la sienne. Sûrement était-il en train d’épuiser ses réserves de respect, au moins pour les trois prochains mois à venir. Il finit seulement par hausser les épaules, misant sur une vérité un peu trop… honnête. « Pas tout, malheureusement… tu penses bien que je ne serais pas là à quémander ton aide autrement... » Exactement le genre de commentaire qu’il aurait pu mal prendre si il avait été à sa place. Autant directement balancer à l’altmer qu’il n’en a cure d’elle. Chose qui n’est pas vraiment le cas quand on y réfléchit ne serait-ce que trente petites secondes. Il ferme les yeux au contact sur sa joue, inspirant longuement, tâchant de garder contenance, reconnaissant malgré tout.

Berich ne rechigne pas et la suit bien sagement, toujours tendu alors qu’il prend place. Il a le regard curieux quand il l’observe revenir avec les boissons, finissant seulement par se figer en comprenant ce qu’elle tâchait de faire, incertain quant à la réaction qu’il lui faudrait adopter. Et c’est presque malgré lui qu’il pose un regard sur ses formes. Ses mains restent sur les accoudoirs, et le petit homme déglutit alors qu’il se retient surtout de les placer sur ses hanches. Sa tentative d’humour est bancale, son ton hésitant quand il ouvre à nouveau son clapet. « Mh… donc tu préfères avoir un voleur éduqué dans ton lit ? » Un fin sourire orne ses lèvres et il ne tarde pas à redevenir sérieux malgré l’évidente distraction trônant sur ses genoux. « Je cherche quelque chose de… précis et de vague à la fois… certains pensent que ce ne sont que de simples légendes. Je ne voulais pas vraiment en parler mais… est-ce que tu as déjà entendu parler des Rossignols ? » Il penche un peu la tête de côté, observant l’Archimage avec un intérêt bien différent de celui qu’il lui avait adressé à leur première rencontre.
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Erissare Arquen
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Sujet: Re: Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius Sam 28 Juil - 13:56



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Un sourire en coin étire ses lèvres. Erissare est amusée par la situation, indéniablement. Et elle doit avouer qu’elle en joue sans aucune honte. Ce pauvre Berich semble ne plus savoir où se mettre, tandis qu’elle règne en maîtresse dans ses appartements – quelque chose qui semblerait normale, bien que la situation ne le soit pas. On aurait presque pu dire qu’elle se vengeait de ce siège, au-dehors, et du fait d’être plus ou moins enfermée dans son Académie. Peut-être un peu. Elle n’en était finalement pas spécialement fière. « Hm... Les deux, ça me va. » Si elle tique légèrement par la suite, elle ne le montre pas. Après tout, pourquoi devrait-elle être vexée qu’un petit humain soit venue jusqu’ici uniquement parce qu’il avait... Besoin de son aide ? Elle était au-dessus de toutes ces considérations, non ?

Lorsque l’Archimage finit par prendre place sur ses genoux avec les chocolats chauds, elle marque un temps d’arrêt aux paroles du voleur. Du voleur « éduqué ». Avant de rire, comme elle n’avait pas rit depuis longtemps, bien qu’elle essaya de se calmer rapidement ; « On peut dire ça, oui. » Comment pourrait-elle réellement lui en vouloir ? Peut-être avait-il décidé de voler l’Académie, mais ses choix en matière d’infiltration avaient été... Douteux. Et si elle n’avait pas été là pour le surprendre, quelqu’un d’autre l’aurait sûrement fait à sa place. Soit il était fou, soit il était passionné. Voire désespéré. Peut-être un peu de tout ça. Redevenant sérieuse, elle fronça légèrement les sourcils en trempant ses lèvres dans son chocolat chaud. En voilà un breuvage qu’elle adorait, bien qu’elle craignît de devoir s’en passer d’ici peu de temps, si le siège continuait. Malheureusement, les fèves de cacao ne poussaient pas en Bordeciel...

Nocturne, donc. Un Daedra. Diablement sexy, d’ailleurs, la « déesse ». Et ses Rossignols. Si Erissare n’en avait jamais connu personnellement, il allait sans dire qu’elle en avait déjà entendu parler. Les informations à leur sujet étaient distribuées au compte-goutte, et ils relevaient plus de la légende que d’un fait établi ; mais ce ne serait pas étonnant qu’ils soient plus qu’une légende. Le manque d’information qui les entourait, et leur discrétion, tout cela pouvait s’expliquer par le fait qu’ils étaient des voleurs. « Je suppose que tu ne parles pas des oiseaux. Ce qui est bien dommage, parce que tu aurais pu trouver tes informations beaucoup plus facilement. » Elle marque un temps d’arrêt pour l’observer, reprenant une gorgée de chocolat chaud, avant de continuer : « Oui, j’en ai entendu parler. C’est difficile de trouver des informations à ce sujet, et la plupart des gens pensent qu’il ne s’agit que d’un conte, mais... » Mais pourquoi pas. Après tout. « C’est pour ça que tu es venue jusqu’ici ? »

La détermination de cet homme était presque un exemple à prendre. Traverser la moitié du pays pour se rendre dans, littéralement, la pire châtellerie de Bordeciel à ce jour, infiltrer un village en état de siège et escalader la tour d’une Académie comme suspendue dans le vide, et battue par les vents, tempêtes, neige et embruns. Elle sourit à nouveau ; sans doute lui devait-elle des excuses. « Tu peux te détendre, Berich. J’ai déjà beaucoup trop de colère envers les Sombrages pour en avoir envers quelqu’un d’autre. Et puis, tu es une distraction bienvenue, je dois bien te l’avouer... Ta détermination fait plaisir à voir, même si elle semble un peu suicidaire. Arrête donc de faire l’enfant qui craint la fessée. » pouffe-t-elle un peu en secouant la tête. « Si je le peux, je vais essayer de t’aider. Je ne te promets pas une montagne d’information, mais on doit bien avoir quelque chose à propos de tout ça... »

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Berich Beratius
Berich Beratius
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Sujet: Re: Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius Mer 1 Aoû - 0:33
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Allons fouiller chez l'Archimage, c'est rigolo.
Même si le voleur reste soulagé, il tâche toujours d’éviter son regard. D’éviter de fixer toute partie de son corps du moins. C’est à présent le plus gros problème auquel Berich tente de faire face. Comme si la magie et tout le reste ne représentaient rien de bien dangereux en comparaison avec ce qu’un regard trop appuyé pour engendrer. Se vexerait-elle ? Ou s’en ficherait-elle complètement ? Était-il vraiment prêt à prendre un risque avec ça ? Non, définitivement non. Il inspire longuement, tâchant de rester concentré sur ce qu’il faut, sur la raison de sa présence ici par exemple. Pourtant, l’avoir sur ses genoux réduit grandement le champ des possibles et Berich se retrouve à simplement fermer les yeux. Parce qu’il la connaît et il sait qu’elle lui fait de l’effet. Ne serait-ce pas fâcheux qu’elle s’en rende compte maintenant ? Probablement que oui. Sa présence sur lui et le souvenir de cette nuit passée dans la même piaule ne l’aident déjà pas vraiment et l’homme se contente de resserrer son emprise sur les accoudoirs, déglutissant aussi discrètement que possible.

Avouer la réelle présence ici lui fait peut-être plus de mal que de bien. Ça reflétait son échec, son incapacité à se débrouiller seul pour découvrir quelques secrets bien cachés. Nocturne voudrait-elle encore de lui parmi ses fidèles après ça ? Toutes ces prières qu’il lui adressait seraient-elles vraiment suffisantes ? Les yeux toujours clos, l’homme secoue subtilement la tête pour chasser ces pensées peu désirables, relevant le chef et ouvrant les yeux seulement pour fixer le plafond. Aucun doute que la température était très rapidement montée. Peut-être trop rapidement. Un léger rire fluet lui échappe et il rabaisse la tête très légèrement, juste pour pouvoir croiser le regard de l’elfe. « J’aurais aimé que ce soit aussi simple, vraiment. » Il hausse les épaules, faisant de son mieux pour se détendre malgré la situation. « Mais les Princes ne nous laissent pas choisir la facilité, n’est-ce pas ? » Nocturne était malgré tout un sujet qu’il n’abordait que rarement en dehors de la Guilde. Ne serait-ce que par peur de se retrouver avec un Vigile sur le dos, il lui restait seulement à espérer que l’Archimage n’ait rien contre ceux-ci. L’homme tique légèrement alors que ces contes sont évoqués et Berich manque d’abaisser les yeux, se souvenant de l’erreur que cela pourrait constituer alors qu’il se contente de soutenir le regard de la femme, plus sûr de lui à présent, bien que sa voix reste légèrement rauque. « C’est pour ça, oui… J’espère que tu ne m’en veux pas. » Il se mordille la lèvre inférieure, comme si il restait en l’attente d’un jugement.

Les mots de la mage l’aident en partie à se calmer un peu alors qu’il esquisse un sourire désolé, se faisant tout de même plus petit qu’il ne l’est déjà. « Les Sombrages, c’est vrai. Ont-ils déjà tenté quelque chose contre vous ? Je ne suis pas sûr de pouvoir aider mais si je peux faire quelque chose, il ne suffira que d’un mot, d’accord ? N’ai-je pas raison de craindre la fessée avec toi ? Je veux dire… je me suis introduis dans tes quartiers avec des intentions pas si nobles que ça. » Il pince les lèvres quand il l’observe. Si il avait déjà atteint le fond, Berich continuait de creuser tout autant énergiquement à creuser pour essayer de s’enterrer toujours plus.

Une lueur pleine d’espoir vient reprendre place dans ses prunelles et il se redresse même un peu, clignant des paupières. « Vraiment ? Je veux dire… merci. Ça représente beaucoup. Je… je te revaudrais ça. Dis moi seulement ce que tu veux. » Même si l’aide de la femme ne serait pas de trop, il se sait endetté et malgré tout ce qu’on pouvait dire sur ce chef des Voleurs, il respectait ses paroles. C’était bien là tout l’intérêt d’entrer et de sortir sans que personne n’en soit témoin ; pas de dette à repayer, pas de comptes à rendre à quiconque. Il s’en serrait bien passé mais visiblement, il faudrait faire autrement pour cette fois. Ça ne le dérangeait peut-être pas tant que ça, bien que rester hors des conflits eu toujours été sa solution favorite. Heureusement que l’affection qu’il porte à cette altmer est supérieure à la moyenne. Probablement qu’il s’agit là de l’une des rares personnes que le voleur s’entend à bien vouloir respecter. Aussi laisse-t-il ses mains lentement glisser sur ses hanches, juste pour s’assurer qu’elle reste encore un peu ici.
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Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius

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