Sujet: Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius Dim 31 Déc - 18:10
Est-ce que ça m'intéresse ?
❖ Date du rp Primétoile, 4E 201, juste après la discussion avec Rhaenys ❖ Partenaire ft. BB ❖ Climat, météo, saison, heure Milieu d'après-midi, le temps se couvre un peu, le soleil commence à se coucher
♔ Berich & Erissare
Are you looking for my lace (& am I interested) ?
Erissare resta à la porte de l’Académie pour suivre Rhaenys du regard, alors qu’elles venaient de se quitter. Leur discussion n’avait pas abouti, mais cela ne l’étonnait pas vraiment : elles se connaissaient autant l’une que l’autre – et, au moins, elles étaient toutes les deux des femmes intelligentes. Cette rencontre aurait tellement pu mal se terminer, signant le début des véritables hostilités et d’un siège potentiellement violent. Et, surtout, indésirable. Même si l’Archimage avait l’idée de faire tomber le pont en suspension entre Fortdhiver et l’Académie si jamais les Sombrages tentaient réellement de pénétrer à l’intérieur. Valgeir et les habitants de la petite ville (ou village, ou simili de village) n’apprécierait certainement pas, mais il fallait parfois prendre des décisions drastiques et radicales. Quand la silhouette de la mage-guerrière fini par disparaître de son champ de vision, l’elfe retourna à l’intérieur des bâtiments en poussant un léger soupire. Elle n’était pas épuisée, mais presque – et ses doigts vinrent se perdre un instant dans la fourrure du grand loup qui était son familier, avant qu’elle ne se décide à l’envoyer faire un tour de reconnaissance de la ville, sans avoir l’air de suivre la lieutenante pour autant (ce n’était pas vraiment le but d’Erissare, après tout).
Elle remonta à ses appartements après avoir discuté quelques instants avec son maître en magie, désireuse de reprendre l’étude de quelque parchemin et, accessoirement, de reposer son esprit pour réfléchir à la situation, qui n’était pas simple du tout. Surtout pour elle. L’honneur de la tâche qui lui revenait n’apportait malheureusement pas que des avantages... L’elfe poussa la porte en bois et grimpa les marches vers ses quartiers, perdues dans ses pensées et réflexions plus ou moins philosophique ; à son inquiétude vis-à-vis du siège des Sombrages se mêlaient des souvenirs de jours meilleurs où elle pouvait sortir à sa guise, s’amuser un peu. Le dernier jour de ce genre en date étant... Le Festival qu’elle avait été passer à Solitude. Elle s’en voulait presque.
Lorsque l’elfe entra dans ses appartements, quelque chose lui recommanda la prudence. Elle n’aurait d’abord su dire quoi, un détail qui n’échappa pas à son regard acéré, un artefact ou deux légèrement déplacé de quelques centimètres... Aussi silencieusement qu’elle le pouvait, sur ses gardes, elle commença à condenser sa magie à l’intérieur de sa paume – « au cas ou » – et se dirigea à travers la pièce pour trouver... Un voleur ? Un intru, en tout cas. Elle resta sur ses gardes, mais un sourcil arqué, prêt à geler les jambes de l’importun au besoin :
« Je vais vraiment devoir mettre des barreaux à mes fenêtres, je crois. Qu’est-ce qui vous amène ici, serait-ce - à tout hasard - Berich qui vous envoie ? »
Si l’homme était un voleur (un vrai), il comprendrait certainement. Sinon, elle se demandait bien ce que l’énergumène faisait dans sa chambre : Ulfric aurait-il poussé le vice au point d’envoyer un espion dans ses appartements pendant que son lieutenant discutait avec elle ?...
Sujet: Re: Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius Mar 30 Jan - 21:46
Erissare Arquen
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Sujet: Re: Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius Mer 31 Jan - 20:26
♔ Berich & Erissare
Are you looking for my lace (& am I interested) ?
Un sourire amusé monte irrépressiblement sur les lèvres d’Erissare. C’est sa voix, évidemment : peut-être ne l’avait-elle entendue qu’une nuit, mais elle l’avait assez entendu pour s’en souvenir. Et la phrase qu’il lui offrit laissait prétendre des choses qu’il n’était, de toute évidence, pas la réelle raison de sa venue. Mais le voleur avait de la chance : l’Archimage était d’assez bonne humeur, et plus amusée qu’autre chose. Etait-ce parce qu’elle avait de bons souvenirs de l’homme ? Possible. Même si elle devait avouer que la perspective qu’il être venu la voler, dans sa propre chambre, n’était pas quelque chose qu’elle appréciait particulièrement. Dommage qu’Elyon ne soit pas à ses côtés, aujourd’hui, et qu’elle l’ai envoyé surveiller les environs, car il aurait été amusant et distrayant de voir le loup d’Oblivion grondait après l’intru. Peut-être moins pour lui que pour elle, cela dit. « Tu trouverais un autre moyen, je suis sûre. » Elle croisa ses bras sur sa poitrine, sans bouger. Il serait tellement simple de le forcer à faire quoi que ce soit, de l’emprisonner dans de la terre, glace, ce qu’elle voulait. Mais il avait été un bon amant, il méritait d’avoir sa chance – totalement injuste, oui.
« Pas si fou que ça... » Un peu, quand même, pour s’introduire dans les appartements de l’Archimage – et pour s’y être introduit en passant par la fenêtre. Ce fut au tour d’Erissare de rire à la dernière question posée par le voleur avant qu’il ne se retourne vers elle en rabaissant sa capuche pour dévoiler son visage. C’était lui, évidemment. Berich, chef des voleurs, dernier amant connu d’Erissare avant le siège de Fordhivert de 4E 201. A inscrire dans les livres d’Histoire, ce n’était pas à toutes les époques qu’un voleur se tapait l’archimage, tout aussi chef soit-il. « Je ne voudrais pas abîmer ma tour, voyons... A choisir, ce serait plutôt la glace, mais j’aurai peur que certaine fonction de ton corps que j’apprécie énormément cesse de fonctionner... » Son sourire s’agrandit. Elle se moquait ouvertement de lui, oui, mais en même temps : elle ne mentait pas trop. L’elfe ne savait pas vraiment ce qu’il avait pour lui, ou ce qu’il avait pu faire pour ça, mais elle appréciait Berich. Assez pour ne pas le renvoyer par la fenêtre. Assez pour avoir des actes inconsidérés.
Comme faire glisser sa robe le long de son corps, sans prévenir. Ce n’est pas comme s’il ne l’avait jamais vu nue, et ce n’est pas comme si ça la dérangeait réellement. La seule chose gênante serait si l’un de ses mages faisaient irruption : pas parce qu’elle avait le chef de la guilde des voleurs dans sa chambre, mais parce qu’elle ne couchait pas avec les membres résident à l’Académie. C’était une règle d’or pour elle, et elle ne tenait pas non plus à ce qu’il la voit en tenue de Dibella. En battant des paupières, elle enjamba sa robe, elle s’approcha de Berich, et le contourna en évitant consciencieusement de le frôler. « Tu n’es pas vraiment venu pour ça, inutile de le nier. » Elle fit le tour de ses affaires, laissant son regard glisser sur chacune de ses armoires, de ses bibliothèques. « N’essaie pas de fuir, non plus, ça ne sert à rien. » Son ton n’était pas cassant, il n’était même pas sévère. Encore moins en colère.
Erissare était peut-être juste à bout de nerf. Avec le siège des Sombrages, son enfermement, son incapacité à pouvoir – pour le moment – communiquer avec l’extérieur... Elle avait horreur de cette situation. Berich était une distraction bienvenue, vers laquelle elle revint rapidement, adoptant un comportement tout à fait normal. Elle ne jouait pas à l’allumeuse, elle se contentait d’être nue. On pouvait être nue et être normale. « Je peux te servir quelque chose ? Un thé, un chocolat, peut-être ? Tu dois avoir froid. Faim ? » Elle s’empressa de rallumer leur qui commençait à mourir dans la cheminée, d’un simple sort. « Et dis-moi pourquoi tu es ici, aussi. »
Sujet: Re: Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius Ven 2 Mar - 20:08
Erissare Arquen
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Sujet: Re: Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius Dim 13 Mai - 20:11
♔ Berich & Erissare
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Avoir fait tomber sa robe, c’était une douce vengeance. Et, quelque part, un petit fantasme : on lisait trop ce genre de chose dans les romans, on avait rarement l’occasion de pouvoir l’appliquer en vrai. Voilà qui était fait, elle pourrait l’ajouter dans son cahier des trucs à faire et prouesse à accomplir (si seulement elle en avait un). « Et toi, tu es bien trop flâtteur. » répondit-elle sur le même ton, avec un petit sourire en coin. Surtout lorsqu’elle passe à l’interrogatoire et que, de toute évidence, il est dérouté. Et ça la fait rire, sans qu’elle ne parvienne à s’en empêcher, et sans que ce soit réellement méchant : ça l’a fait rire, franchement, et ça lui fait du bien. Ca la détend même, ce qui ne peut qu’être bon pour le chef des voleurs. Et vous savez ce qu’on dit : femme qui rit, femme... « Je serais ravie que tu reconsidères la question. Peut-être que je pourrais alors moi-même réviser mon jugement... » Et les sanctions qu’elle aurait pu appliquer.
Elle laissait son regard traîner sur ses affaires lorsque Berich reprit la parole. Elle secoua légèrement la tête, avant de tourner légèrement le visage vers lui. « Tu es mignon quand tu dis la vérité. Et sexy quand tu mens. Mais je préfère quand même que tu évites de me mentir. » Un sourire en coin redresse ses lippes, et y reste fiché. Elle allait répliquer que si elle proposait, ce n’était pas pour rien, mais elle se retint lorsqu’il finissait par lui demander un chocolat chaud. Elle reparti donc en sens inverse pour préparer ça. Elle hésite une seconde sur ce qu’elle veut, tout en répondant sur le même ton ; « Tu es bien loin de chez toi, juste parce que tu n’avais plus rien à lire. » Deux chocolats chauds, cela ferait bien l’affaire. Et vous savez ce qu’on dit ; le chocolat c’est une sorte d’aphrodisiaque.
Elle se redresse néanmoins lorsqu’il lui avoue enfin la raison de sa visite. Nocturne, la sainte patronne des voleurs – si elle ne se trompait pas. Ses sourcils se froncèrent légèrement et, tandis qu’elle laissait le chocolat fondre doucement au-dessus du feu, elle se releva pour s’approcher de lui et attraper sa main. « Nocturne ? Ne savez-vous pas déjà tout sur elle, vous les voleurs ? » Erissare l’attire doucement vers lui, scrutant son visage, fouillant son regard, mais pour une fois, il ne semble pas mentir. Elle penche légèrement la tête, avant d’effleurer sa joue du dos de deux doigts : « Oui... Je devrais pouvoir t’aider. Je ne sais pas si ça t’en apprendra beaucoup, mais... » Qu’il soit venu pour s’instruire, même en ayant eu dans l’idée de leur voler des livres (source de savoir mille fois plus précieuse que de l’or, en ces lieux), le rendait soudainement beaucoup plus respectable aux yeux de l’Archimage, et son intérêt pour le voleur en était renouvelé. Pour autant, elle l’attira à sa suite pour l’inviter à s’asseoir dans l’un des fauteuils, et termina de préparer les boissons avant de prendre place sur ses genoux, comme si tout cela était parfaitement logique et naturel ; « Tu cherches quelque chose de précis, sur Nocture ? Tu sais, le fait que tu sois venus pour t’instruire... Ca t’excuse. » termine-t-elle en retrouvant son sourire amusé et son air taquin.
Sujet: Re: Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius Dim 1 Juil - 12:13
Erissare Arquen
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Sujet: Re: Are you looking for my lace ? | ft. Berich Beratius Sam 28 Juil - 13:56
♔ Berich & Erissare
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Un sourire en coin étire ses lèvres. Erissare est amusée par la situation, indéniablement. Et elle doit avouer qu’elle en joue sans aucune honte. Ce pauvre Berich semble ne plus savoir où se mettre, tandis qu’elle règne en maîtresse dans ses appartements – quelque chose qui semblerait normale, bien que la situation ne le soit pas. On aurait presque pu dire qu’elle se vengeait de ce siège, au-dehors, et du fait d’être plus ou moins enfermée dans son Académie. Peut-être un peu. Elle n’en était finalement pas spécialement fière. « Hm... Les deux, ça me va. » Si elle tique légèrement par la suite, elle ne le montre pas. Après tout, pourquoi devrait-elle être vexée qu’un petit humain soit venue jusqu’ici uniquement parce qu’il avait... Besoin de son aide ? Elle était au-dessus de toutes ces considérations, non ?
Lorsque l’Archimage finit par prendre place sur ses genoux avec les chocolats chauds, elle marque un temps d’arrêt aux paroles du voleur. Du voleur « éduqué ». Avant de rire, comme elle n’avait pas rit depuis longtemps, bien qu’elle essaya de se calmer rapidement ; « On peut dire ça, oui. » Comment pourrait-elle réellement lui en vouloir ? Peut-être avait-il décidé de voler l’Académie, mais ses choix en matière d’infiltration avaient été... Douteux. Et si elle n’avait pas été là pour le surprendre, quelqu’un d’autre l’aurait sûrement fait à sa place. Soit il était fou, soit il était passionné. Voire désespéré. Peut-être un peu de tout ça. Redevenant sérieuse, elle fronça légèrement les sourcils en trempant ses lèvres dans son chocolat chaud. En voilà un breuvage qu’elle adorait, bien qu’elle craignît de devoir s’en passer d’ici peu de temps, si le siège continuait. Malheureusement, les fèves de cacao ne poussaient pas en Bordeciel...
Nocturne, donc. Un Daedra. Diablement sexy, d’ailleurs, la « déesse ». Et ses Rossignols. Si Erissare n’en avait jamais connu personnellement, il allait sans dire qu’elle en avait déjà entendu parler. Les informations à leur sujet étaient distribuées au compte-goutte, et ils relevaient plus de la légende que d’un fait établi ; mais ce ne serait pas étonnant qu’ils soient plus qu’une légende. Le manque d’information qui les entourait, et leur discrétion, tout cela pouvait s’expliquer par le fait qu’ils étaient des voleurs. « Je suppose que tu ne parles pas des oiseaux. Ce qui est bien dommage, parce que tu aurais pu trouver tes informations beaucoup plus facilement. » Elle marque un temps d’arrêt pour l’observer, reprenant une gorgée de chocolat chaud, avant de continuer : « Oui, j’en ai entendu parler. C’est difficile de trouver des informations à ce sujet, et la plupart des gens pensent qu’il ne s’agit que d’un conte, mais... » Mais pourquoi pas. Après tout. « C’est pour ça que tu es venue jusqu’ici ? »
La détermination de cet homme était presque un exemple à prendre. Traverser la moitié du pays pour se rendre dans, littéralement, la pire châtellerie de Bordeciel à ce jour, infiltrer un village en état de siège et escalader la tour d’une Académie comme suspendue dans le vide, et battue par les vents, tempêtes, neige et embruns. Elle sourit à nouveau ; sans doute lui devait-elle des excuses. « Tu peux te détendre, Berich. J’ai déjà beaucoup trop de colère envers les Sombrages pour en avoir envers quelqu’un d’autre. Et puis, tu es une distraction bienvenue, je dois bien te l’avouer... Ta détermination fait plaisir à voir, même si elle semble un peu suicidaire. Arrête donc de faire l’enfant qui craint la fessée. » pouffe-t-elle un peu en secouant la tête. « Si je le peux, je vais essayer de t’aider. Je ne te promets pas une montagne d’information, mais on doit bien avoir quelque chose à propos de tout ça... »