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Arawn Valtieri
Arawn Valtieri
Chef des Voleurs
Messages : 779
Sujet: born under a bad sign (arawn) Mer 21 Fév - 19:30

Arawn Valtieri
243 ans | Célibataire | Bisexuel | Viggo Mortensen | Ombre
Race & origine Demi-elfe. Arawn se considère pourtant comme Manmer malgré son ascendance mêlée Bosmer. Affiliation Un Bréton ne fléchit pas le genou face à n’importe qui et il l’illustre plutôt bien, ne prenant pas part (ni parti) à la guerre civile qui fait rage. Son cœur et sa lame sont au service de la guilde des voleurs, ou à défaut, à lui-même ou aux rares placés sous sa protection. Métier Détrousser, falsifier, cambrioler… et manipuler, surtout : ça rapporte déjà beaucoup lorsqu’on sait y faire. Co-diriger, faire refleurir à nouveau la réputation de leur guilde, ou au moins essayer. Actuellement il ne se voit pas faire quelque chose d’autre. Ils ont déjà beaucoup (trop) souffert du destin. Et lui aussi. Dieu Fervent croyant et pratiquant, il n’aurait d’yeux que pour la sibylline Nocturne. Il a pourtant été - et pendant longtemps - confronté à l’idolâtrie de Magnus ou Julianos par ses homologues mages à l’époque, divinités dont il s'est détourné très vite après son séjour à l'Académie. Il lui arrive parfois de prier Vaermina afin de se soulager de ses cauchemars et souffrances psychologiques, mais il se sent fautif de se détourner de Nocturne pour « ça ».

Caractère Cet homme est tellement discret par nature qu’il est plutôt aisé de l’oublier. Arawn est l’archétype même de l’ombre qui court les murs, voire même de l’eau qui dort. De nature réservée, presque taciturne, il ne parle pas beaucoup, et encore moins de lui : il laisse ça aux baratineurs, aux vantards ou joli cœurs, qui sauront toujours mieux y faire. Sans magie à l’appui, il n’est pas franchement doué d’éloquence. Paradoxalement, il est assez franc de nature, ce qui ne l’empêche de contraster son discours… discours qui s’avère alors parfois acéré et blessant, faute de savoir mieux communiquer.

Dans sa caboche ? Il y a des doutes, des tourments, un éclair d’espoir - sa foi ? sa fille ? - et une volonté aussi féroce que désespérée de s’en sortir… en bref, un flot monstrueux de pensées qui noient son cerveau, et ce en permanence. Arawn observe, longtemps et avec patience. Son champ interne est riche. Son premier maître lui avait d’ailleurs fait cette remarque, qu’il avait alors assimilé à une grande intelligence. L’intelligence qui isole et entretient une sensation de perpétuel décalage avec son prochain. Il apprécie se retrouver seul, car pour lui, solitude est aussi synonyme de ressourcement.

Son introversion fausse souvent le jugement que peuvent porter les étrangers à son égard : car si le silence intimide parfois, il est aussi synonyme de faiblesse. Le silence… c’est le secret, le mystère, les complots.  Cette aura qu’il dégage mêle pourtant tout ça, et son mutisme, lui, renforce ce charisme singulier.

Ne pas répondre à une injure, à une menace, à des messes basses dans son dos… et même à un coup : le demi-elfe est capable de le faire et d’agir avec flegme, même si ses luttes internes seront acharnées. Bien qu’il n’ait pas la violence facile (directe et brute du moins), beaucoup s’accordent toutefois à penser que ce serait une mauvaise idée que d’aller lui chercher des poux. La manipulation des masses par la magie est, là aussi, un outil précieux lorsqu’il souhaite mettre un terme à certaines situations. En revanche, le point de non retour franchi, Arawn n’a plus une seule goutte de respect pour la vie qui le menace. Un travers qu’il préfère mettre sous clé, comme ces choses qui sont certainement responsables de sa réserve naturelle.

Peu expressif de manière générale, il n’est pas moins sensible à son environnement pour autant. Capable d’aimer, d’inquiétude, de miséricorde. Ses traits se défroissent parfois et illuminent son visage gris et laqué d’acier. Il n’est pas dénué d’humour mais n’en joue jamais vraiment à lui seul.

Fidèle à sa cause, protecteur et bon envers les rares élus qui se sont imposés à lui, il n’est pas pourtant aussi vertueux qu’on voudrait le présenter. Car dans ses ruminations, il y a aussi quelque chose de plus sombre qui l’appelle et le tiraille, quelque chose qui a un lien avec son (lointain) contact avec les arts noirs, — et même plus loin encore. Arawn a aussi tendance à se montrer opportuniste et même sournois une fois  paris ou jeu de cartes en main. D'un naturel méfiant, il n’a pas confiance en l’autre et n’oublie jamais une crasse qu’on a pu lui faire, à lui ou aux siens. La rancune tenace mais pas instantanée, renforçant l’effet de surprise.
Il ne supporte pas les ragnards, d’ailleurs leur conversation est vide de sens. Sa plus grande peur est de finir comme son père, seul et fou, esclave des arts noirs, et il sait — sent — que ce cauchemar peut devenir réalité. Son pire ennemi n’est pas celui qui menacera la guilde mais sa propre personne. Sentiment qu’il balaie en s’occupant l’esprit ou en l’anesthésiant par l’alcool ou la drogue. Lui-même ignore où sont ses propres limites et il espère les connaître un jour, en espérant qu’il ne soit pas trop tard.

Son grand âge (qu’il se plaît à taire) fait aussi de lui un demi-elfe sujet à la mélancolie : en effet, l’idée de longévité ne lui plaît pas particulièrement. Pour ainsi dire cet état de fait met ses nerfs et moral à rude épreuve, pour chaque année qui lui échappe. Arawn boit lorsqu’il en a l’occasion et flâne en solitaire, il est d’ailleurs assez dépendant du skooma. Pas encore assez pour finir en Dent de Sucre, n'exagérons pas.


Apparence, vêtements, anecdotes Un charisme singulier, avivé par l’éclat trop clair de ses iris. Des vêtements sombres, les couleurs ne l’aiment pas, la sobriété elle, oui. En général il porte l’armure en cuir sombre de la guilde, qu’il dissimule sous un châle ou une cape lorsqu’il ne souhaite pas être importuné. Il porte les cheveux mi-longs et les noue jamais, à quoi bon ? L’une de ses omoplates est balafrée de la bannière de l’Ordre du Ver. Il ne s’agit pas d’un tatouage mais bel et bien d’une plaie creusée à la lame brûlante d’une dague et qui n’a, semble t-il, jamais réussi à vraiment cicatriser… sinon, il porte une bague en argent à l'index gauche, un souvenir qu’il a préféré garder plutôt que de s'en séparer. L'habitude sans doute.

Accompagné d’un aigle orné femelle originaire de Hauteroche, Ciri, qu’il ne considère pas tant comme un familier. Elle lui sert d’yeux et d’oreilles là où il ne peut aller, et ça tombe plutôt bien lorsqu’il souhaite récupérer quelques informations, ou seulement surveiller quelqu’un. ⍦ Se plaît à faire croire qu’il n’a qu’une quarantaine d’années, ce que personne n’oserait réfuter, puisqu’il n’est pas particulièrement typé elfe. ⍦ Le blanc de ses yeux clairs est écaillé de points noirs, sa foi n’apporte pas que du bon paraît-il. ⍦ Consomme un peu trop de skooma. L’état de léthargie qui suit parfois l’aide à s’échapper de la réalité et ralentit ses fonctions cérébrales, et c’est pas plus mal. Mais avant ça, il faut s’attendre à un caractère tempétueux et difficile. Ça lui délie la langue. Un peu. ⍦ Son patronyme est inconnu de la plupart des gens qu’il connaît. On ne l’appelle que par son prénom et c’est suffisant. Seul Berich le connaît… et Yvara, évidemment. Dommage qu’il soit faux. ⍦ Fait un réel blocage quant à l’utilisation de la magie de Conjuration, qu’il assimile à des souvenirs pénibles et qui le tourmentent encore. Au fond de lui, il craint de devenir comme son père : dangereux, perdu, fou et seul. ⍦ Arawn est le père d’Yvara, une mage experte en guérison et membre de la Guilde des Mages de Bordeciel. Ça aussi, c’est son jardin secret. Enfin, sensé l’être. Au mieux les yeux curieux croiront à une romance quelconque. ⍦ Arawn ne parvient pas à détester son père, même après ce qu’il lui a fait subir. Il ne porte pas son nom d’ailleurs, puisque ce mage dissident a marqué l’Histoire de la Guilde des mages de Hauteroche. Ce serait raviver de vieilles blessures que de l’ébruiter. ⍦ Arawn n’a aucune compétence en enchantement ni même en alchimie. Ce sont des domaines qui ne l’ont jamais beaucoup intéressé. Mais le spectacle est divertissant au demeurant. ⍦ Du fait de son passif et de la marque nécromantique qu’il porte et subit, il a un lien étrange avec les morts vivants et esprits en général. ⍦ A parfois l'impression d'entendre des chuchotements et souffre de cauchemars récurrents. Cette sale impression de ne jamais être seul ne le quitte jamais et menace son équilibre mental. ⍦ Ne supporte pas Arkay et ses fidèles. Il les exècre, c'est viscéral et n'a aucun argument véritable à l'appui. C'est comme ça, c'est tout. ⍦ …

Compétences et équipement Génie de l’arc, expert de la chasse et de la traque en plein air, grand naturaliste et fidèle à la Forêt Mère…
non, Arawn n’est malheureusement pas tout ça. Malgré son ascendance bosmer, il n’a pas hérité de leur talent en archerie, quant bien même il saurait tirer une ou deux flèches sans se la fourrer dans le pied.

Il jouit certes de traits raciaux propres aux Bosmers, incluant leur longévité et leurs autres facultés caractéristiques (communication et asservissement de créatures/animaux + résistance aux maladies et poisons accrus), mais pas ce talent d'archer inné dont on les vante souvent. Arawn ne s'en plaindra pas : il ne se considère pas comme eux.

De par son ascendance Manmer, il a hérité d'une affinité avec la magie ainsi que d’une intelligence remarquable. Pas question de raciaux tels que peau de dragon, ni même une résistance à la magie accrue : il faut croire que les divins ont été sélectifs sur la marchandise.

Arawn a des compétences certifiées en magie, et s’il aurait dû avoir plus de facilités dans l’art de l’Altération du fait de son terrain génétique, il n’a pas dépassé le rang d’adepte.
— Il s’est essayé à l’art de la Guérison plus par nécessité que par réelle passion (apprenti).
— En réalité son domaine de prédilection est à l’origine l’Illusion, a redoublé d’efforts pour finalement la maîtriser.
— Son enseignement forcé, rigoureux et draconien de la Conjuration l’a finalement conduit au rang de maître à son tour. Axé sur les sorts de nécromancie qu’il ne pratique plus depuis des décennies et qui lui a laissé quelques séquelles indélébiles.

Il aurait pu aller encore plus loin, s’il n’avait pas quitté la Guilde il y a longtemps. Sans doute est-ce une bonne chose que d’avoir fui cette sphère gangrenée.

Il s’est finalement renouvelé dans l’art de la furtivité et par extension du vol à la tire, arts dans lesquels il excelle grâce, entre autre, à son appui arcanique, faisant de lui un gredin talentueux et imprévisible. Une ombre un peu plus chanceuse que la norme il est vrai, signe évident que Nocturne lui accorde un tant soit peu d’intérêt. Le crochetage quant à lui est certes à sa portée, mais beaucoup plus dépendant du facteur chance et du nombre de crochets à disposition (en réalité, il n’est pas particulièrement doué pour ça). La manipulation des esprits est plus dans ses cordes que la technique pure en tant que voleur. Mais personne n’est là pour juger et il faut de tout pour faire un monde, pas vrai ?

Se mettre en danger quotidiennement sans savoir se battre est synonyme de suicide et il l’a comprit par la force des choses. Aussi sait-il manier les armes à une main avec aisance. Sans être un bretteur virtuose, il sait tout de même y faire, mêlant rapidité et agilité naturelles plutôt que force. Autre héritage de son père qu’il a ensuite travaillé sur le terrain plus qu’autre chose, n’étant pas particulièrement prompt à jouer avec une lame pour crever l'ennui. Il n’est pas là pour tuer, de toute façon.

Si sa dague elfique est souvent une bonne alliée du quotidien, il garde une nette préférence pour l'épée de verre qu’il porte habituellement au dos ou à la ceinture. Enfin, avouons-le, il évite au maximum d'avoir à s'en servir. Il a toujours une bourse avec quelques septims et une fiole de skooma sur lui, des crochets et une ou deux potions de magie. La moindre des choses en soi.

Paramètres systèmesPseudo/Prénom Nessaleth Age bientôt 24, genre très très bientôt Pays Belgique Comment as-tu connu le forum ? J’ai fouillé les poches de FA… Des remarques ? Tu es diabétique, Harry.
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Arawn Valtieri
Arawn Valtieri
Chef des Voleurs
Messages : 779
Sujet: Re: born under a bad sign (arawn) Mer 21 Fév - 19:31

" vaste solitude de l’âme !
je ne suis plus homme ni femme
dans l’ombre qui jette des sorts,

mais, sous la nocturne émeraude,
grave comme celui des morts,
un invisible esprit qui rôde. "

Les dragons ont toujours été une légende, du folklore : maintenant, on dit qu'un d'entre eux à attaquer la forteresse d'Helgen.. Y croyez-vous ?

Une légende, si elle ne s’avère pas être totalement fiable, s’inspire souvent d’une réalité. Il fut un temps où les Portes d’Oblivion se sont ouvertes pour y déverser son flot d’immondicités. Beaucoup se voilaient les yeux concernant ce plan et la menace qu’elle pouvait représenter… jusqu’à ce que cela n’arrive. Arawn croit aux légendes et le savoir qu’il a engrangé le conforterait même davantage dans cet axe de réflexion. Alors les dragons ? Oui, il y croit. Comme il peut croire en la légitimité de cette peur qui a gagné les  témoins survivants. Comme il peut croire au discours de son père qui lui avait avoué en avoir vu un dans sa jeunesse. La menace est réelle et c’est celle qui l’inquiète le plus. Les querelles fratricides pourront bien attendre, car si on s’en tient aux vieilles légendes Nordiques, la fin du monde est à leur porte…

La mort du haut-roi des mains du chef des rebelles, le siège de Fortdhiver sont deux actions qui ont fait éclaté la guerre civile, longtemps larvée entre Impériaux et Sombrages : comptez vous vous engager d'un côté ou de l'autre ?

S’engager, c’est beaucoup trop de responsabilités… et des responsabilités, il en a suffisamment qui l’incombent. La guerre civile fait rage et même s’il ne peut cautionner l’acte d’Ulfric, il veut bien essayer de comprendre ses motivations profondes. Arawn imagine que son aversion pour le Domaine Aldmeri y est aussi pour quelque chose. Ils doivent certainement partager cette inimitié pour le Thalmor. Bordeciel appartient aux Nordiques et il serait idiot d’avancer le contraire. Ça, c’est si vous lisiez dans son esprit. Dans la pratique, il ne prend pas part à ce conflit. Il se force à la neutralité, même si être gris s’avère parfois être plus dommageable que de choisir un camp. L’avenir de la guilde des voleurs lui paraît essentielle et se présente en tête de ses priorités. Plus que de vouloir mettre un coup de pied dans la fourmilière en tous cas… de toute façon, à tout conflit il y a son lot de profiteurs. Il suffit juste de trouver le bon filon, non ?



Raconte-moi ton histoire...

▼ ▼

CAN YOU HEAR THE RUMBLE ?
CAN YOU HEAR THE RUMBLE THAT'S CALLING ?


Il ne se rappelle pas de son enfance à Haltevoie, ni même de la chaleur des bras de sa mère, qui ne lui a d’ailleurs jamais parlé. Privée du don de parole après la naissance de son fils, l’enfant dut être baptisé par les soins de l’Archimage de l’Académie de Refuge, dont elle-même, Hasathil, faisait partie.
Les rumeurs de couloir racontaient que le père était Theranis Merian, un ancien membre de la guilde et grand mage de surcroît. Un grand mage qui s’est peu à peu enfoncé dans les arts noirs et qui rejoignit Mannimarco dans sa rébellion suite au Procès des Arts Noirs de Traven. Si jadis personne n’en était sûr, l’Histoire a voulu que cette rumeur soit vérifiée, bien plus tard, et au dépens de tous.

Un enfant marqué, puisqu’offert au Roi des Vers. L’union de l’apprentie au nécromancien Theranis n’avait pas été désirée par cette dernière et parfaitement calculé. L’ascendance Altmer d’Hasathil devait au moins promettre un plus fort potentiel, disait-il. Plongée dans un état second, elle ne s’est jamais remis de cette rencontre, de cette grossesse, ni des horreurs qu’elle a pu entrevoir sur son plan onirique. Trop jeune, trop instable, elle se sépare de son fils qu’elle offre en noviciat à un des maîtres de l’Académie et disparaît.

Arawn a alors onze ans et n’a que de piètres bases en magie d’Altération, faisant apparaître une source lumineuse autour de ses avant-bras. Cela semble suffire à ce qu’on ne le laisse pas pourrir dans les rues du royaume. Au delà de toute rumeur et impressions, ce qui deviendra son premier maître accepte de garder un œil sur lui. Il s’avère alors beaucoup plus doué qu’il n’y paraît, mais il lui fallut du temps pour prendre confiance en ses propres capacités et ressources. Vivant entre les murs de l’Académie, il n’a pour ainsi dire jamais beaucoup parlé les premiers temps, perturbé par l’idée qu’il soit dénué de famille de sang, et que sa propre mère l’ait abandonné. C’est de la bouche de l’Archimage qu’il apprend le prénom maternel, son ascendance Bosmer hérité par cette dernière, et par les rumeurs, beaucoup de choses moins glorieuses. Sans doute est-ce la nature elfique d’une mère prétendue égoïste qui l’a fait refuser (dénier ?) cette part Mer.

Le garçon se tourne finalement très tôt vers l’Illusion. La raison ? Étonnamment, cette magie lui permet d’être un peu plus à l’aise en société. Il se sent socialement handicapé, abîmé. Cet appui magique le conforte et lui procure un meilleur équilibre personnel. Peu à peu, il s’essaie à une communication plus soutenue et intéressée vis à vis de son prochain. Le savoir lui ouvre les bras et son maître semble être particulièrement confiant — c’est ce qu’il lit dans ses yeux du moins, car Arawn n’est pas couvert d’éloges directes. Jeunesse oblige, il joue avec les règles et tente de manipuler des esprits plus faibles en leur insufflant la peur. Croyez-le ou non, il se rappelle très bien de la réprimande qui avait suivi cet écart.

Devenu jeune homme, il poursuit ses recherches et entraînements dans le domaine de l’Illusion, en faisant sa discipline favorite. Les années passent et il devient mage à part entière de la guilde, qu’il sert à des fins plus ou moins régulières. En revanche, l’idée de devenir un jour professeur ne lui effleure pas un seul instant l’esprit. La fibre pédagogique ? Il ne l’a pas. Et un apprenti ensorcelé ne sera pas un bon apprenti, il l’a bien comprit.

Il a vingt-neuf ans lorsqu’il commence à s’intéresser à la magie de Conjuration, chose qu’il a découverte au détour d’un couloir, lorsqu’un adepte avait réanimé un animal mort. L’effluve magique fit écho chez Arawn, qui chercha alors à s’y frotter un peu. Il s’étonna à flatter de la tête ce pauvre rat zombie, chose dont l’adepte se rappela — la mort restait la mort, même touchée du doigt par les arcanes. En parallèle de sa maîtrise en Illusion, il se lance alors dans cette discipline, dans laquelle il trouve refuge. Et il s’amourachera même d’un jeune Bréton, lui aussi apprenti…

En l’An 422, celui qui se présente comme son père l’intercepte lors d’une de ses missions en Cyrodiil. Ce dernier le force, lui et deux de ses acolytes nécromanciens, à le ramener au Nid. Beaucoup trop nombreux et puissants, il se résigne. Depuis ce jour, Arawn n’a plus jamais été revu sur ses terres natales de Hauteroche. D’ailleurs, qui aujourd’hui s’en souviendrait ? Des elfes certainement, pour peu qu’ils l’aient déjà rencontré à l’époque.

Rappelé à l’Ordre du Ver Noir, ni plus ni moins. Fuir aurait pu être une option viable si le danger véritable n’était pas là, transpirant même des pores de cette caverne réaménagée, ce… Nid, ce foyer gangrené de magie noire.

Fuir aurait été une option viable si son esprit avait été un tant soit peu plus fort. Ce qui s’avéra être une prison lui procurait également un soulagement étrange, celui d’être enfin à sa place. Sa raison et son cœur se battaient farouchement et c’est après sa rencontre avec Mannimarco que son esprit obtempéra.

Les années passent, plus de dix ans, onze pour être précis, où il s’acharne à s’abreuver des connaissances impies et pratique la nécromancie. Chaque jour est un jour où il essuie sa peine, les mains baignées dans le sang des vivants sacrifiés, l’esprit tourmenté par les complaintes incessantes d’esprits et de cette liche asservie, là, qui ne le quitte jamais des yeux une fois la nuit tombée. Theranis prend son rôle très au sérieux et apparaît alors comme une figure paternelle, certes débridée, mais ô combien attendue par un fils qui s’était pendant longtemps cru orphelin. Cet anachorète du Ver n’est alors qu’un homme, non, un vieillard, qui se maintient encore en vie par des moyens peu conventionnels. Son âme est déchirée et celle d’Arawn, elle, est condamnée depuis le jour où le vœu d’un fils offert au Roi des Vers a été comblé.

C’est aussi une période où il découvre les daedras, flirtant avec ce culte qui commence dès lors à pigmenter le blanc de ses yeux de petites tâches d’encre. Le demi-elfe gagne en assurance dans la pratique de sa magie, bien que dommageable à son corps et à son esprit. Arawn rencontre même un vampire solitaire, asservi par l’un des prêtres de l’Ordre pour en faire un énième allié. La peur au ventre de faire face à une créature de cet acabit est vite remplacée par la fascination, dérangeante et étrangement désintéressée. Il se souvient encore de sa voix, de ses mots, de ces conversations volées.

Mais tout ça, c’était avant la Crise. Les portes de l’Oblivion s’ouvrent sur l’ensemble de Nirn et attaquent Tamriel. L’empreinte daédrique n’a jamais été aussi présente. Arawn a quarante-deux ans, et pour la première fois, il est autorisé à sortir du Nid. Les yeux lui brûlent, et cette redécouverte de la nature, de la vie, fait alors réapparaître chez lui une once de bon sens. Finalement, mené par le Roi, leur Ordre part en croisade contre la guilde des mages de Traven. Si ses cicatrices viennent en partie de la période qui l’eût précédé, d’autres ont marqué sa chair pendant cette monstrueuse bataille. Bataille où Arawn faillit perdre la vie, et même un bras, qui fut brûlé par un des mages qui leur faisait face. Mannimarco disparaît et Arawn, sur le moment, a l’impression d’être amputé de quelque chose. Theranis plonge dans une profonde décadence psychique et tente d’emporter son fils dans cette spirale infernale, ayant fui ensemble ce combat. Pourchassés par la Guilde des Mages, et même par anciens amis et homologues originaires de Haltevoie, Arawn est encore enchaîné à son père pour les années qui suivent. Des années passées à douter, plus que pour rechercher l’Amulette du Nécromancien, quête perdue que s’était assigné Theranis dans un nouvel éclair de démence aveugle.  


Un jour, ce fils à la marque nécromantique décide de profiter de la faiblesse de son vieux père pour s’en décharger. Au lieu de tuer ce dernier, (allez savoir ce qu’il aurait pu devenir une fois son âme abîmée privée de son corps de chair), il le laisse dans un état de profonde Harmonie et fuira vers l’Ouest — vers les terres semi-désertiques de Lenclume, pourtant peu réputées pour leur hospitalité envers les étrangers. Et c’est la dernière fois qu’il le verra : aussi Arawn Merian était prêt à disparaître à son tour.

Les décennies qui suivirent - et ses nuits - furent marquées par des tourments impalpables et imprévisibles. Se réadapter, chercher un équilibre, le bon, pour ne pas disparaître dans ces limbes qui limaient son cerveau par des plaintes incurables.

Pour survivre, il acceptera des contrats de mercenariat et jouera de ses compétences en Illusion afin de gagner quelques septims. Arawn redécouvre peu à peu le monde sous un autre angle, bannissant son utilisation de la nécromancie, puis plus tard de son école entière, la Conjuration. À cette époque, il est accompagné par un loup sauvage qu’il a domestiqué à la lisière de Bordeciel et Lenclume. Les brigands n’apprécient en général pas beaucoup les dents longues d’un tel spécimen, au moins en théorie. Mais n’en devenait-il pas un, petit à petit ? Arawn tente de se faire oublier. D’effacer ses souvenirs encore frais, consommant de temps à autre du skooma.

Pendant des années il erre, trop sans doute, avant de s’établir temporairement à Rihad. Il s’amourache d’une femme qui a bien trop à perdre si un enfant bâtard était à naître, et c’est ce qui arriva, après des mois à se fréquenter en secret. La Rougegarde met tout en place pour placer cette grossesse sous le signe du secret et, après quatre longues années à cacher l’enfant dans un orphelinat, Arawn se décide à fausser l’adoption et emporter Yvara avec lui dans ses pérégrinations nomades. La relation avec la mère, coupée nette depuis la naissance de leur fille, blesse profondément le demi-elfe qui pourtant, récolte simplement le fruit de son intrépidité.

Il apprendra très tôt à Yvara à développer cette magie qui coule en elle et s’étonnera même de sa patience à son égard. Patience qui s’est certainement affinée pendant ces années à s’en occuper, sans avoir été prêt à remplir cette tâche ardue : celle d’être père.
Pourtant… sa vie de nomade, dangereuse et particulièrement ingrate, n’aurait jamais pu convenir à Yvara et il le sait, surtout dans des temps aussi agités : aussi décide t-il, en l’An 172, de la confier à l’Académie de Fortdhiver en Bordeciel, terres Nordiques qu’ils foulaient depuis quelques mois déjà. L’enfant a onze ans et se voit subir le test afin d’accéder à un noviciat, sous le regard comblé mais inquiet de son père. Test qui lui ouvre les portes de l’Académie. Une Académie qui, comme toutes les autres, lui rappelait ses antécédents. À craindre qu’un des leur l’ait déjà rencontré par le passé, lorsque ses yeux étaient devenus presque noirs et son aura gangrenée. Une peur qu’il enterra très vite une fois assuré, semble t-il. Pourtant, pendant les mois qui suivirent, ces mêmes souvenirs tournèrent en boucle, le forçant à s'isoler et boire pour se protéger.
Je reviendrais, lui avait-il promit. Et c’est ce qu’il fit. Une fois suffisamment âgée pour courir les contrées nordiques, Yvara prit pour habitude de le rejoindre là où le vent le menait. Il semble, qu’en effet, elle ne lui en ait jamais voulu de l’avoir laissée là-bas.

Deux ans plus tard, le vagabond participe à la bataille de l’Anneau Rouge. En tant que mercenaire, car même une allégeance temporaire a un prix, pour délivrer l’Empire du joug elfique. Plus que par réel engouement, il était motivé par les septims qu’on allait lui offrir en retour. Sa louve Fjara se fait tuer dans les affrontements acharnés contre le Domaine. Naarifin pendu et une réplique qui s’avéra être dommageable de par ses pertes humaines, il disparaît et retourne sur les terres Nordiques. Avec, toujours, cette arrière-pensée étrange qui lui souffle les vieilles paroles de son père : retrouve l’Amulette du Nécromancien, le dernier vestige de notre Roi, non… Dieu !


C’est en restant plusieurs jours au Dard de l’Abeille pour prendre du repos, entre autre, que le destin le surprend.

Encore à cette époque (surtout?), Arawn escroque les joueurs et autres preneurs de paris afin de se remplir les poches. Un membre de la guilde des voleurs le surprendra, près des canaux, sur le vif. Il se fait alors approcher par ce dernier qui lui propose de les rejoindre, sous condition. S’il avait déjà entendu parler du Renard Gris en Cyrodiil à l’époque, cette rencontre eut pourtant le don d’attiser sa curiosité. Récupérer une marchandise qui appartenait à la guilde fut ce fameux service qu’on lui demanda d’accomplir comme premier rite de passage. Le second, lui, s’avéra être la traversée de la Souricière… qui portait bien son nom. Si cette dernière n’a pas été sans mauvaises rencontres pour atteindre la taverne de la Cruche Percée, il en garde uniquement un mauvais souvenir à cause des ragnards pullulant dans ces égouts.
D’abord peu enclin à s’investir sérieusement dans cette voie, il y découvre finalement une nouvelle raison de vivre, notamment au travers de la redécouverte du Prince de la Discrétion, de l’Ombre et des Secrets : Nocturne.

Plus tard il adoptera la baptisée Ciri, achetée à des marchands Khajiit qui traversaient la châtellerie avec leur caravane. Arawn n’était, à vrai dire, pas venu pour ça à la base. La version anecdotique de cette histoire est assez particulière, puisqu’il s’agissait d’un des trois œufs en la possession de Saa’rad, le commerçant Khajiit. Celui de la concernée s’est mit à éclore alors qu’ils étaient en pleine séance de marchandage pour récupérer un peu de… disons… de sucrelune mixé à de l’obscurcine ? Coup du destin ou non, Arawn a décidé d’en faire l’acquisition presque aussitôt. Certains membres de la guilde ont dû se faire violence pour ne pas étriper l’oiseau qui, dans ses jeunes années, piaillait en permanence…

Le fait est que l’animal grandit et, parallèlement, son “maître” fit de la guilde son clan, sa famille. Loin des « frères et sœurs du Ver », une certaine unité maintenait chacun d’eux. Arawn prie Nocturne, beaucoup, les premiers temps. Des années après son recrutement et de missions pour le compte de la guilde, de nouvelles têtes se profilent encore, dont une, celle de l’Impérial qui occupe actuellement la même place que lui au sein de la guilde. S’ils n’étaient pas particulièrement proches à l’époque, les années et leur implication respectives ont eu raison d’eux. Lorsque la garde de Faillaise a secoué la fourmilière, les délogeant de leur quartier général des bas fonds, l’unité se fracture et l’horizon s’obscurcit. S’étant toujours montré quelque peu distant vis à vis de tout commandement ou prise de responsabilité, Arawn s’est finalement imposé aux côtés de Berich pour remettre sur pied la guilde, qui trouva refuge dans les ruines de Markarth — cité proche de son fief natal. Pendant quelques jours, il envoie Ciri à Fortdhiver avec un message pour Yvara au cou. À son retour, c’est à lui d’apprendre que l’Académie est assiégée, et que sa fille a fait vœu de marcher vers Markarth pour y retrouver son père.

Markarth ? Ce n’est pas si mal, d’autant que des alliances ont pu être faites, Nocturne soit louée, et les lieux exploités. Bien plus protégés, le plus dur du travail est aujourd’hui de se relever pleinement, mais la Tête bicéphale de la guilde semble être motivée à outrepasser ces difficultés.

Enfin… s’il y avait aussi urgent à traiter, nous parlerions aussi du « retour des dragons » et des ravages que la guerre civile provoque sur tout le territoire… les divins seront-ils seulement d’une quelconque aide, cette fois-ci ?

Le fait est que, pour lui, survivre n’est pas une option… qui sait ce que la non-vie lui réservait ?


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Erendis
Erendis
Chambellan
Messages : 143
Sujet: Re: born under a bad sign (arawn) Mer 21 Fév - 19:34
Hé salut vous :dante:
Bienvenue !
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Invité
Anonymous
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Sujet: Re: born under a bad sign (arawn) Mer 21 Fév - 20:31
Bienvenue !

Super début de fiche !
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Arawn Valtieri
Arawn Valtieri
Chef des Voleurs
Messages : 779
Sujet: Re: born under a bad sign (arawn) Mer 21 Fév - 20:50
Merci beaucoup Dagny ! Et d'être passé par ici toutes les deux :coeur: au plaisir :v:
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Invité
Anonymous
Invité
Sujet: Re: born under a bad sign (arawn) Mer 21 Fév - 21:35
Bienvenue officiel :wah:
Hâte d'en lire plus :hehe:
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Arawn Valtieri
Arawn Valtieri
Chef des Voleurs
Messages : 779
Sujet: Re: born under a bad sign (arawn) Mer 21 Fév - 21:52
Merci Lona :eyes2:
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Eirlan
Eirlan
Thane de Blancherive
Messages : 169
Sujet: Re: born under a bad sign (arawn) Jeu 22 Fév - 2:18
Citation :
Tu es diabétique, Harry.

Jotem :stache:
Bienvenue !! Entre cette ébauche de personnage et cet avatar, mon coeur est comblé, j'aime ce que je vois ! Bon courage pour la suite de ta fiche :eyes:
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Wyn Ysciele
Wyn Ysciele
Mage
Messages : 862
Sujet: Re: born under a bad sign (arawn) Jeu 22 Fév - 10:15
J'aime vraiment beaucoup ce début de perso et ce qu'il annonce :wah: :wah:  Ca fait plaisir :eyeslove: :coeur:  Bienvenue parmi nous ! Tu as sept jours pour terminer ta fiche, mais si tu as des questions ou besoin d'un délai, n'hésite pas à contacter le staff ! :minicoeur:
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Arawn Valtieri
Arawn Valtieri
Chef des Voleurs
Messages : 779
Sujet: Re: born under a bad sign (arawn) Jeu 22 Fév - 13:04
Merci beaucoup pour vos mots gentils, ça me fait vraiment chaud au cœur :choupi: je pense rendre volontairement l'histoire pas très étoffée, ce serait dommage de dévoiler tout en détail :zut: et ça donnera plus de possibilités de liens si jamais :*:

Voilà pour la précision express, si j'ai des questions ou autre je viendrais vous trouver sans problème :v: merci :minicoeur: :minicoeur:
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Invité
Anonymous
Invité
Sujet: Re: born under a bad sign (arawn) Jeu 22 Fév - 18:38
Hello!

Bienvenue à toi, (même si je n'ai pas encore achevé ma fiche  :ohgod:), c'est un joli début   :v:
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Arawn Valtieri
Arawn Valtieri
Chef des Voleurs
Messages : 779
Sujet: Re: born under a bad sign (arawn) Jeu 22 Fév - 19:00
Merci Häll ! :plz: bon courage pour la tienne au passage du coup :sp:
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Wyn Ysciele
Wyn Ysciele
Mage
Messages : 862
Sujet: Re: born under a bad sign (arawn) Jeu 22 Fév - 19:53
J'ai beaucoup aimé lire ta fiche et j'aime beaucoup ce personnage :coeur: :minicoeur: :coeur: Il va nous falloir des liens :devil:



Bienvenue parmi nous !
Allez dans le menu des compétences pour les augmenter



❖ Tu peux maintenant passer signer les bottins   Il y en a pas mal parce qu'on aime bien que tout soit bien rangé, mais il ne faut pas passer à côté, pour que tout soit clair pour tout le monde ensuite    N'oublie pas aussi de signaler ton rôle et si tu as un clan
❖ Toujours dans la section obligatoire, il faut que tu crées ton agenda de rp : non, ce n'est pas une fiche de lien, c'est juste pour poster un lien à chacune de tes réponses, pour voir ton activité rp !    Tout est expliqué juste là mais en cas besoin, n'hésite pas à mp le staff!
❖ Pour trouver des liens et des rps, il est fortement conseillé de te créer une fiche de lien et passer dire coucou dans celle d'autrui !
❖ A propos de liens, pour créer ton propre pré-lien et ton propre scénario il n'y a aucun souci ! Tout est expliqué par là ! Attire de nouveaux camarades, petit dovahkiin  
❖ Les journaux de bord sont optionnels, mais je te donne leur emplacement sur la carte : faire ta chronologie, le carnet de note de ton perso, un p'tit rp solo, noter son évolution tout ça est libre !
❖ Enfin, tu peux aller jeter un coup d'oeil du côté du système de dés et des demandes diverses : toujours bien de savoir ce que tu peux faire   De même pour ouvrir un rp et/ou archiver un rp il faut jeter un oeil ici !
Et ça c'est quoi ? ça c'est là où l'on vote sur le forum    Paraît que c'est vachement utile pour ramener de nouveaux membres et faire prospérér l'empire la rebellion la non-consanguinité en Bordeciel  
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Arawn Valtieri
Arawn Valtieri
Chef des Voleurs
Messages : 779
Sujet: Re: born under a bad sign (arawn) Jeu 22 Fév - 19:58
Wow ce fut rapide et c'est un plaisir, merci :nif: :minicoeur: et c'est volontiers pour le(s) lien(s) ! :amour:
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Sujet: Re: born under a bad sign (arawn)
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born under a bad sign (arawn)

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