L'ambiance est terriblement différente que lors du festival : une réception donnée alors que l'Empire est sur le pied de guerre, menacé de rébellion ? Depuis la mort du haut-roi, l'ambiance au palais bleu s'est fragilisée, tendue, et les premières nouvelles d'une "visite" des Sombrages à Fortdhiver monopolisent les discussions. Le risque d'une guerre déclarée se rapproche à chaque instant, et tous les soirs de la semaine, le légats et la majorité de ses hauts lieutenants sont en bas, dans la cour de Mornefort, à entraîner encore et encore leurs troupes. La réception donnée ce soir au palais bleu est gardée par les gardes de la ville, mais singulièrement peu de membres de la légion sont présents. A savoir si cela rendra la fuite des assassins après le meurtre plus aisée ou plus compliquée...
Car le contrat cette nuit est important et requiert la présence et l'entraide de plusieurs assassins de la Confrérie : tuer le premier tribun de la Légion, le second plus haut pouvoir militaire impérial en Bordeciel, juste après le Légat.
Vous vous trouvez pour l'instant dans le hall du palais, en bas des escaliers menant au trône - ce ne sont pas de festivités ouvertes à tous, ni "populaires" contrairement au festival de l'Ancienne Vie. L'atmosphère est calme, feutrée, quelques bardes jouent des airs calmes et nostalgiques, presque tristes. Quelques tables portant des entrées et boissons sont disposées, mais le véritable repas s'effectuera entre privilégiés, autour d'une table. Pour l'heure, nobles et figures importantes discutent, debouts ou assis, éparillés dans la pièce et les ailes de celles-ci, attendant la venue de la haute-reine et de ses plus proches conseillers. Il s'agit ce soir de s'assurer le soutien des familles nordiques importantes, avec le risque d'une guerre civile interne à l'Empire, peut-être chercher des fonds. Vous trouverez au fond de la pièce les escaliers vers l'étage - le trône, à droite et à gauche, de la pièce, des arches ouvrant sur des larges couloirs, eux aussi occupés, et portant de nombreuses portes, certaines ouvertes, certaines non.
18h, la Haute-Reine, le tribun, thanes, et huscarl se joignent à la compagnie.
Il s'agit dans un premier temps de repérer votre cible, qui est accaparée par un thane, mais isolée de sa garde - on la reconnaît facilement à son uniforme. Trouver comment l'assassiner, se repérer mutuellement, les possibles obstacles, civils pouvant vous aider involontairement ou qui risquent de vous gêner, voire empêcher le meurtre d'advenir. Il semblerait que vous ayez besoin d'une diversion ou de l'attirer à l'écart, car il y a du monde, mais ce n'est pas la bousculade du marché..
Qui, quand, où ? Solitude, le 25 Primétoile. Toute personne vivant à Solitude ou ayant une raison d'y être, surtout si liée à la Légion est bienvenue - les innocents témoins sont aussi importants que les tueurs ! Que vous soyez la pour discuter politique, dévorer les plats, reluquer votre prochaine conquête, faire les poches de quelqu'un ou lécher les bottes... Tout assassin, membre de la Confrérie noire ou non est également attendu : le contrat est important et nécessite en théorie votre entraide pour réussir. Cependant, celui qui a engagé la Confrérie a aussi proposé des prix juteux à des tueurs indépendants et des mercenaires - sa mort, mais aussi sa torture pour des informations ont été négociés en dehors de la Confrérie. Cela laisse une certaine concurrence, le choix de se retourner contre la Confrérie, leur montrer ce qu'on vaut, leur passer devant... ou pour ses membres, revendiquer leur talent unique en réussissant parfaitement cette mission, ensembles.
▬ Les rps à plusieurs dont chaque message est long sont parfois difficiles à gérer : trop de choses à répondre en même temps, trop de dialogues de tout côté, etc. Nous abaissons donc le minimum de mots à 200 : vous êtes libres de faire plus si vous préférez évidemment !
▬ N'attendez pas le PNJ ! Celui-ci surviendra plus ou moins régulièrement en fonction des cas, mais ces interventions ne seront pas régulières et pas à chaque tour, n'hésitez pas à faire avancer l'action de votre côté et à prendre des initiatives/vous re-répondre sur plusieurs tours !
▬ Pour lancer les dés n'oubliez pas de vous rendre ici
▬ Nous vous conseillons d'indiquer au début de vos postes la localisation de votre personnage, et d'indiquer le nom des autres personnages de manière colorée pour que tout le monde s'y retrouve.
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Quête n°2 Lun 2 Avr - 17:43
« Ne jamais quitter tes collaborateurs des yeux. »
Solitude, Palais Bleu.
Cette période est submergée par la crise diplomatique qui traverse Bordeciel. Plus loin, il y a l’assaut contre l’académie de Fortd’hiver, ici c’est les consolations des plus nobles. Cette réception ‘est pour lui qu’un moyen pour eux de s’attirer les bonnes faveurs de l’Empire. Il s’avance, entre dans le palais, tout en faisant des mouvements de tête pour saluer les convives. Il se sait craint et parfois la cible de rumeurs. Ses iris céruléens les observent tous, son Légat semble essayer de leur rendre chacun des regards qu’il croise, cela fait sourire le Général. Il avait du mordant, c’était ce qu’il fallait pour l’Empire. Il fallait remodeler l’image que Cyrodiil renvoyait. Il a troqué son plastron de bataille pour celui d’apparat. Ses bottes en acier frappe le sol d’un tintement régulier et reconnaissable. Les symboles de la Légion y sont représentés : le dragon, les lauriers, les impacts aussi…. Le second de l’Ambassadeur avait insisté pour le faire changer, mais l’homme avait refusé, ce n’était pas une vitrine qu’il voulait enfiler, mais une armure qui le protège malgré tout, surtout dans ce genre de soirée. Sa cape rougeoyante trône derrière lui, surmonté d’une fourrure épaisse, fourrure dont il se sépare volontiers à la demande de son second.
Marcus approche et s’incline par respect devant la Haute-Reine, son regard capte le sien avant qu’il ne se redresse, observant le Tribun et les Jarls présents s’incliner devant lui. Cette soirée devait être une réception pour rassurer les nobliaux, il le voyait ainsi, pour lui ce n’était que de la paperasse sans importance. Il savait d’avance les ceux-ci allait vouloir minauder contre lui pour avoir des faveurs. Ce n’était pas le lieu et encore moins le moment. Le général offre son bras à la Haute-Reine, l’escortant dans toute cette foule, son Légat à deux pas de lui qui semble discuter avec le Tribun et un Thane, dont il ne sait rien. Il se rend compte qu’il ne connaît pas tout le monde. Il devait un jour remédier à ce problème, surtout concernant les Thanes et Huscarls. La table des victuailles s’offre à ses yeux, il attrape la coupe que la femme lui présente. Il n’est pas pour boire, il est trop rigide, elle lui fait remarquer, mais il lui renvoie un sourire en coin. Il n’aime pas se détendre dans un pays où tout peut arriver.
Des murmures attirent son attention. Une effusions de propos contre la tactique employé par l’Empire. Il s’en approche, laissant même la Haute-Reine s’amuser de sa position en tant qu’Ambassadeur de Titus Mede II. Il inspire un goulée d’air, voyant le Légat revenir avec le Tribun, il appose son opinion à la Noblesse Nordique.
« Il semblerait que le choix de passe le Sud-Est sous la juridiction de l’Empire vous pose un problème ? Ce choix n’est pas dénué d’intérêt, j’aimerais vous l’expliquer plus en détail. »
Il marque une courte pause, comme pour se rappeler la carte dans sa tête, voyant déjà où se situait chaque camp. Il reprit alors son plaidoyer improvisé.
« Bruma se situe non loin de Faillaise, il serait judicieux pour nous d’obtenir l’aide du Jarl pour faire passer des troupes. Fortd’hiver m’inquiète, j’aimerais aider le Jarl et l’Archimage, mais avant toute chose, il serait plus judicieux de préparer le terrain, permettre à nos troupes d’encercler Ulfric, le piéger comme un Ragnar si on peut dire ça ainsi. »
Il ne s’étend pas, mais cela semble calmer les Nobles, alors qu’au fond ce n’était qu’une partie des plans qu’il prévoyait de mettre en œuvre pour aider le Nord-Est.
Attheia Wavrick
Chasseur de dragon
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Sujet: Re: Quête n°2 Mer 4 Avr - 20:10
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Quête n°2 Mer 4 Avr - 22:17
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Quête n°2 Jeu 5 Avr - 16:00
« Ne jamais quitter tes collaborateurs des yeux. »
Solitude, Palais Bleu.
Les dragons. Une menace bien réelle et malheureusement il le sait. Il ne peut pas gérer un conflit pareil, pas lorsque les Sombrages s’entêtent à vouloir continuer la guerre. Les mots qui lui rappellent ces mots ne peuvent que venir d’une personne. Il ne penserait pas la rencontrer ici, pas après avoir disparu de son champ de vision. Il inspire longuement, le soldat qu’il est n’est pas désarçonné, mais les Nobles si. Cela le fait sourire intérieurement, son regard perçant se fige sur la silhouette rouge de la femme. Il se surprend à arquer un sourcil, ce n’est pas souvent qu’il peut l’observer paré d’atout. Il se tourne lentement vers elle, la Haute-Reine semble s’intéresser à la question. Marcus pourrait très bien la maudire, la faire jeter en prison. Simplement pour désertion, mais il ne peut pas passer à côté de ce qu’elle dit et il n’est pas d’humeur massacrante. Il semble marquer un temps d’arrêt avant de se courber devant la femme comme si c’était un pair, une égale. Oh ça, elle l’est, mais devant tout le monde non, pourtant il l’estime, il a aimé combattre avec elle. À la cité impériale c’était une combattante hors-pair. Mais au lieu de la traîner au sol devant tous, il se courbe, laissant son légat se crisper et le Tribun faire la tronche, oui ils savent, mais lui sait que les autres convives ne sont pas plus au courant qu’un mendiant… quoique.
« Pourquoi parler d’une nouvelle guerre ? Parce que je comptais sur vos troupes pour chasser cette créature. », souffle t-il comme si c’était évident, une évidence qu’il met en place et qui semble convenir aux Nobliaux, elle jouait ? Il prenait plaisir à jouer et à montrer que malgré la désertion, il lui faisait encore confiance et qu’elle était un soldat important. « Attaquer sur deux fronts est ce que j’apprécie par-dessus tout. Nous avons perdu Helgen car nous ne pensions pas que les Dragons existaient, si on excepte Akatosh... », il pose son poing contre son torse comme pour marquer une prière à ce Dieu qu’il vénérait plus que les autres Divins. « Mais cela n’empêchera pas l’Empire de combattre ce nouvel ennemi. Je suis sûr que vous désirez autant que moi abattre cette créature. »
Il semble sûr, mais il compte sur ses double-sens pour faire comprendre à cette femme vêtue de pourpre qu’il n’était pas idiot, pas au point d’avaler la défaite amère qu’il avait pris à Helgen, il comptait bien faire tomber à ses pieds ce maudit Dragon et Ulfric. Son regard cristallin se fait perçant. Il déteste perdre, même si ce Dragon n’était pas au programme de cette fameuse journée. Il soupire, fixe sa coupe, pas du tout intéressé.
« N’êtes-vous pas d’accord, très chère Attheia ? »
Il plisse le regard avant d’entendre quelque chose, comme du remue-ménage. Il soupire, observe sur le côté son Tribun qui tourne sur lui-même, rouge de colère, puis de honte en croisant le regard du Général. Son Légat semble bien s’amuser, il s’approche et déclare simplement qu’un pickpocket était dans les parages. Marcus hausse un sourcil avant de soupirer, observant autour de lui d’un regard assez blasé. Les voleurs, il fallait en plus des Nobles qu’il supporte les voleurs dans ce lieu ? Le Général propose son bras à la déserteuse, souriant faiblement, alors que la Haute-Reine semblait s’intéresser à l’état d’affolement du Tribun se moquant de lui ouvertement. Marcus laisse libre à cette femme en robe pourpre de l’accompagner, alors qu’il va pour faire son bain de foule. Il cherche avec attention ce voleur, mais il ne semble que trouver d’autres Nobles qui râlent de voir leur argent disparaître…. Le soldat semble être blasé de voir que dans chaque pays la Noblesse n’est pas très intelligente. Il continue alors de fureter, regrettant presque de ne pas connaître tous les visages présents ici…. Il repère non-loin un couple de marchand réputé pour leur vin, au fond, un noble qui semble avoir une culture de raisin…. Mais les autres il n’arrive pas à bien les discerner.
Attheia Wavrick
Chasseur de dragon
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Sujet: Re: Quête n°2 Lun 30 Avr - 19:23
Spoiler:
Pardon pour l'attente mon dieu
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Quête n°2 Lun 30 Avr - 22:26
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Quête n°2 Jeu 3 Mai - 21:22
« Ne jamais quitter tes collaborateurs des yeux. »
Solitude, Palais Bleu.
Il ne voit rien, n’aperçoit pas la menace qui s’approche et qui tentera sûrement quelque chose. Non, il se contente de marcher, de réfléchir à qui appartient chaque visage. Il prête une oreille à ce que sa compagne pourrait bien dire. Une compagne de soirée bien atypique. Les soldats qu’il connaissait, auraient pu rire de cette possibilité quasi impossible, mais c’était bien réel, elle était à son bras et son regard se faisait serein quand il l’observait. Elle se tenait bien, bon point qu’il nota, même son caractère enflammé lui manquait quelque peu. Il s’arrêta, buvant une gorgée de ce vin qui lui réchauffait l’estomac et la gorge. Il se demandait si sa retraite serait pour bientôt, un petit vignoble près de sa ville natale. Ce serait parfait, une joyeuse vie auprès d’une femme aimante, peut-être un ou deux marmots dans les pattes. Une bonne vie s’il arrive à se défaire de cette menace draconique et si le peuple Nordique arrivait enfin à laisser leur esprit s’ouvrir un peu plus au monde extérieur. Son oreille capte ce que la femme lui dit, il penche la tête en avant pour l’écouter, il comprend bien ses mots et le tout lui semble réel. Un bref sourire peint ses lèvres.
« Très chère. Nous sommes d’accord sur tous les points. Il faut que nous nous occupons de ce cas draconique avant de commencer à nous entre-tuer. Ce n’est pas la meilleure solution, mais il semblerait que Ulfric soit plutôt du genre à bien se mettre avant d’observer ce qu’il se passe en-dehors de ses terres. Toutefois, nous sommes aussi d’accord qu’on ne peut pas laisser le Jarl de Fortd’Hiver et l’Archimage sous sa coupe trop longtemps. Ils risquent d’être annexé et ce n’est pas ce que je cherche. Les Mages pourraient être d’une grande aide pour déloger ce Dragon. Tu ne penses pas ? », chuchote le Général.
Il a adopté un tutoiement. Il sait pourquoi, et il montre aussi qu’il l’estime pour lui parler d’égal à égal. Il se sent quelque peu confiant et il compte bien aider cette femme malgré les mains liées. Il devra se faire discret pour ça et il connaît les conséquences, cela n’est pas une bonne chose, mais cela reste dans l’ordre de la protection de Bordeciel. Il est plongé dans ses réflexions, alors que Atthéïa continuait de lui parler, il répond à une salutation. Il ne cherche pas à graver ce visage, il est concentré sur ce que la guerrière lui annonce. Il est d’accord, il va prendre un gros risque, mais il ne peut pas laisser un compagnon d’arme sans aide, il n’est pas comme ça. Si seulement le traité de l’Or Blanc n’était pas une chaîne, un collier doré et aussi étincelant que le diamant. Il ferme les paupières, inspire longuement, avant de les rouvrir, l’observant énonçant les faits de la même voix basse.
« Le Thalmor tire sur mon collier. J’obéis à l’Empereur, tout comme à leur ambassadeur. Je ne peux pas fournir tout ce que tu me demandes. »
Ses paroles sont crus, il persifle ça comme si c’était une insultes, des propos qu’il ne veut pas avoir, mais la suite semble plus intéressante, il sourit faiblement et pose sa main sur l’épaule de la femme, s’approchant venant murmurer à son oreille.
« Toutefois, je te propose d’agir en Cheval de Troie. Sous ma bannière, de t’y cacher et de récupérer Helgen. J’enverrais une troupe pour déloger les éventuels brigands qui s’y sont posés. Tu te mélangeras, toi et tes hommes dedans, tu attaqueras. Je te donne ce Fort en guise de bonne foi…. Il fournira ressources et hommes au nom de l’Empire, alors que ce sera pour toi. Aide-moi à tuer ce Dragon. »
Cela ressemble comme une douce mélodie, mais il est sincère, il regrette qu’elle est désertée, il ne comprend pas pourquoi, mais il saura bien plus tard, elle le lui dira sûrement, pas maintenant, mais il lui laisse le bénéfice du doute et surtout il se permet de lui donner une confiance aveugle, ainsi que de se mettre lui-même en danger à masquer ses hommes parmi les siens. Il sait qu’il va devoir menacer le Tribun pour qu’il ferme sa gueule. Son Légat n’osera jamais avouer un crime de son Général et si cela arrive, Marcus saura qu’il a fait une erreur et il en paiera le prix. Akatosh en sera témoin. Il lâche un sourire franc, presque attendrissant à la jeune femme, il ne veut pas qu’elle parte, il veut continuer de guerroyer avec elle, c’est ce qui lui plaît, sa combativité. Il aurait pu l’invité à discuter plus loin, mais un bruit l’interpelle, il cligne des yeux et observe à ses pieds, il se retourne un peu et voit une bourse. Il reconnaît celle-ci, il redresse ses yeux céruléen. Le geste est rapide, ses doigts savent ce qu’ils veulent, il a le temps de bouger : trop de monde, trop de Nobliaux qui s’entassent. Son pied écrase la bourse pour la maintenir sous son pied et ses doigts crochètent l’homme qui fuit, il tire sur son vêtement pour le ramener vers lui. Il ne va pas crier au voleur, non, il va le ridiculiser. Marcus le ramène, l’oblige à se tourner pour coller le dos du voleur contre son buste, un bras autour de son cou, la main sur son épaule, pour l’empêcher de fuir. Son regard est aussi féroce que celui d’un tigre, d’un loup affamé. Il soupire par le nez, la colère monte. Un certain respect pour oser le voler avec maladresse. Le Légionnaire le maintient avec force contre lui, comme si c’était un gamin qui avait été grondé. Il est petit, il reconnaît le visage de celui qui les a salué. Il garde ce faciès dans son esprit. Une gueule qui n’a rien de nordique, les traits sont bien trop fin pour être ceux d’un Nordique. Bréton ? Impérial ? L’un des deux assurément. Il grogne avant de lancer un sourire carnassier à la femme.
« Veux-tu bien m’excuser d’avoir abandonné ton bras pour préféré la petitesse d’un voleur pas assez doué ? »
Il se moque, c’est cruel, mais il sent monté en lui une certaine colère, et s’il avait tout entendu ? S’il répétait ses propos au Thalmor ? Il ne peut pas le laisser fuir, non, il va devoir le garder à portée de main toute la soirée pour ensuite lui expliquer ce qu’il lui arrivera s’il ose le nuire. Il soupire.
« Atthéïa. Je t’ai écouté et t’ai proposé quelque chose…. Ici, je t’offre beaucoup, je risque beaucoup. Est-ce que ce sont de belles paroles ? Énoncé là, sans aucune force ? »
Il revient sur leur petit ami, en souriant en coin, lui donnant même sa coupe de vin à ce voleur.
« Et toi ? Quel est ton nom ? Tu m’as l’air bien perdu. »
Attheia Wavrick
Chasseur de dragon
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Sujet: Re: Quête n°2 Sam 7 Juil - 11:29
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Quête n°2 Mer 1 Aoû - 23:15
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Quête n°2 Lun 13 Aoû - 3:03
« Ne jamais quitter tes collaborateurs des yeux. »
Solitude, Palais Bleu.
Les mots de la guerrière. Ces mots-ci. Ceux qu’il n’imaginait pas dans un rêve espéré. Ils étaient bien prononcé et cela le rempli de fierté. Il était fier de cette femme. Fier de son ancienne compagne d’arme. Il savait que ce soldat était toujours fidèle aux convictions de l’Empire, fidèle aux principes même des codes Impériales. Du moins, il le pensait, il l’espérait au fond. Ce n’était pas un sujet de plaisanterie, il aura eu du mal à le prendre ainsi. L’Empire était sacré pour lui, tout comme sa religion l’était. Akatosh était un Dieu qu’il aimait et respectait. Marcus comprenait toutefois l’attirance des Nordique pour Talos. c’était une tout autre forme de croyance, mais elle se rapprochait beaucoup du Aedra, ils n’étaient pas mauvais, il n’était pas une menace l’un pour l’autre. Il en avait oublié le petit homme contre lui. Le Général se sentait plus proche de la femme qu’il ne l’aurait pensé. Une même façon de penser pour un même but au final. Car même si le chemin est différent, ils savaient revenir sur leurs pas pour finalement engendrer des changements radicaux. Il n’en voulait plus à Attheia d’avoir déserté. N’était-elle pas revenu pour lui prêter main-forte ? N’était-elle pas devenu une nouvelle branche de l’Empire ? En quelque sorte devait-il le croire ? Se laisser aveugler par la loyauté qui brillait dans son regard, par ses paroles qui n’étaient que prometteur ? Il en oubliait le grain de sable qui s’était invité entre-eux. Oublier était le mot, mais rapidement il revint reposer son attention sur lui, le dardant de ses iris clairs. Berich Beriatus. Il tique au nom, c’était typique de Cyrodiil, mais cela ne lui disait rien. Le fait que la femme le connaisse devrait lui mettre la puce à l’oreille, pourtant ce n’était pas aussi facile. Il ne pouvait que se fier aux mots échangés.
La même expression de dédain passa dans son regard, il ne pouvait pas imaginer qu’un Impérial puisse tomber dans un Art dégradant et aussi peu reconnaissant. Il grogne légèrement, montrant qu’il était du même avis que la femme à la robe de feu. Toutefois, elle avait raison sur le simple fait qu’un Voleur dans ses rangs étaient utiles, il se gardait ça en mémoire. Il savait très bien qu’il était surveillé et que sa liberté de mouvement était mise à mal. Il en plisse le nez même. Encore une fois, pour appuyer son dédains contre lui. Son bras se referma un peu plus contre le voleur, le comprimant contre son torse. Marcus l’oblige a rester calme, à ne pas trop se faire remarquer, même si c’était raté. Les Nobliaux pouvaient penser que c’était un ami aux deux comparses, mais d’autres n’étaient pas naïf. Il y avait clairement anguille sous roche. Le fameux Berich ne semblait pas vouloir croiser son regard, c’était une attaque en soi, il n’aimait pas ça, c’était comme montrer son flanc, être soumis. Cela n’était pas gênant pour d’autre, mais pour le Général, se soumettre avant même de combattre était une preuve de lâcheté qui le rendait peu enclin à laisser la personne tranquille.
« Vous semblez vous connaître. Dois-je savoir quelque chose le concernant ? À part qu’il est un Impérial doublé d’un membre de l’honorable Guilde. », énonce t-il d’une voix neutre, il faisait l’honneur de ne pas prononcer le mot : voleur, pour éviter de le mettre plus dans l’embarras, mais le substitut utilisé était significatif.
La supplique le fit que monter en créneaux. Il n’aimait pas que les gens soient ainsi, qu’ils assument pas leurs actes. Marcus finit par se baisser vers l’oreille de l’homme. La pitié n’était pas de mise, il ne supportait pas ça. Les gens devaient assumer. Attheia assumait sa désertion, cet homme devait assumer qu’il soit mauvais et en plus doublé d’un voleur ce soir. Un piètre voleur.
« Sais-tu ce qu’on fait normalement aux voleurs ratés dans ton genre ? On leur coupe la main ou les mains. Mais dans ton cas, je peux simplement te faire souffrir. », murmure t-il, il sait très bien que la femme entendra, il relève le regard vers elle, alors qu’il murmure près de son oreille. Il attrape de sa main libre la main de l’homme pour toucher de son pouce l’espace entre son pouce et son index, tirant une ligne imaginaire jusqu’à l’articulation. « Cette zone, je peux la sectionner devant tes yeux, ici et maintenant. Je peux te laisser tes mains, mais t’handicaper à vie…. Que ferais-tu dans la vie après ça ? Rien, tu ne pourras jamais travailler la terre, porter quelque chose de lourd, manipuler des crochets, tu ne pourras rien faire. Je t’offrirais une vie banale, mais aussi sans avenir. Tu promets de ne rien voler ce soir, mais sache que cela m’horripile que tu t’écrases devant la difficulté. »
Marcus relève la tête, relâchant le petit homme pour finalement croiser les bras, se décalant pour se rapprocher de la guerrière. Il était déçu par ce comportement, il connaissait des voleurs plus dignes. Le Renard Gris était une légende en Cyrodiil, il le respectait, lui portait une certaine admiration pour son entreprise dans le vol des Elder Scrolls. Mais actuellement, il était dépité devant le niveau des voleurs de leur ère.