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Nels Stonekeeper
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Jarl
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Sujet: Words are wind, yours are farts [Berich & Nels] Jeu 16 Aoû - 15:19
Words are wind, yours are farts


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Nels Stonekeeper
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Sujet: Re: Words are wind, yours are farts [Berich & Nels] Jeu 16 Aoû - 15:20


Words are wind, yours are farts
Nels & Berich

« The better of two evils »
La pierre était un matériau très spécial : c’était une chose d’en parer l’extérieur de sa demeure ou de l’admirer au naturel, à flanc de montagne. C’était en revanche une toute autre chose que de la sentir, omniprésente et froide, des murs au plafond, du sol jusqu’au lit. Beaucoup n’aimaient pas Markarth pour cette impression de dureté qui s’échappait de cette pierre ornée de métal. Nels adorait sa ville pour ces mêmes raisons.

Derrière la pierre, il y avait quantité de secrets, de choses enfouies et pas encore retrouvées, et dont il espérait que les gens qui venaient mener des recherches chez lui mettent à jour. La découverte était si satisfaisante qu’il n’avait même pas besoin d’en être l’artisan… Surtout quand ses propres découvertes étaient de nature bien plus sombre et inquiétante.

Le Jarl Nels n’était pas sans savoir que son mage de cour avait des fréquentations diverses et variées. Cela s’était particulièrement vu après l’incident avec les vampires, lorsque Berith s’était retrouvé au milieu de tout ça alors qu’il n’avait pas particulièrement de raison d’y être, justement. Le Jarl savait également que la Guilde avait repris pied dans sa ville, qu’elle commençait à s’y implanter de manière durable. Il n’était pas sûr de savoir comment réagir à cette nouvelle, surtout quand il avait vent d’allées et venues douteuses chez Wyn.

Le passé de ce dernier n’était pas totalement inconnu de Nels. Il savait que Wyn n’avait pas toujours des fréquentations honorables, et qu’il n’était pas tout blanc lui non plus. Il l’avait cependant pris sous son aile car il croyait en ses recherches et qu’il avait pour principe d’offrir au moins une seconde chance. Le pragmatisme du Jarl l’amenait à faire la hiérarchie des maux, et clairement, il préférait avoir Wyn que quelqu’un d’autre dont il ne saurait rien, et qui serait potentiellement bien pire. Son mage était un bon gars, du moins l’espérait-il. Ce qui l’avait amené à faire sa propre enquête quant à ce Berith qui traînait souvent dans les parages.

Ce jour-là, il espérait bien pouvoir lui tomber dessus pour lui parler de deux ou trois détails. Habillé plus simplement qu’à la normale, Nels ne souhaitait pas spécialement se faire remarquer par la valeur de ses atours : son regard perçant suffirait largement à asseoir sa noblesse et son rang dans la cité. Se glissant l’air de rien dans le château, il aperçut Berich au détour d’un couloir. D’un pas qu’il voulait leste – mais pas vraiment – il se mit à le suivre, le rattrapant petit à petit, jusqu’à pouvoir le prendre à parti dans un endroit un peu plus isolé. Il préférait qu’il n’y ait pas de témoins à ce qui allait suivre.

En forçant Berich à se tourner vers lui, Nels remarqua son armure tout à fait distinctive, ce qui confirmait les soupçons qu’il avait pu avoir. Il planta alors son regard dans le sien, un regard qu’il voulait inflexible et vaguement menaçant.  

— Tiens, tiens. Vous, ici ?

Impossible de manquer la véritable interrogation derrière l’air faussement sarcastique de Nels : moins que de trouver la présence de Berich fondamentalement indésirable, le Jarl souhaitait surtout savoir ce qu’il foutait là et quelles en étaient les raisons.  
(c) DΛNDELION
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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Words are wind, yours are farts [Berich & Nels] Ven 17 Aoû - 12:29
Words are wind, yours are farts
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Dans un couloir paumé du Cœur-de-Roche.
Les ruines commençaient à t’emmerder. Vraiment. La Souricière, tout air d’égouts que ça avait n’était pas aussi casse-gueule que ça. Pas de mécanismes foireux, pas d’éboulements, pas de pièges. Peut-être quelques inondations aux mauvaises périodes de l’année mais tu les retrouves aussi à Markarth visiblement. Une ville de merde, foireuse et pas si accueillante où t’avais déjà manqué d’y laissé la peau pour rien -ou presque. As-tu le choix ? Pas vraiment. Alors tu rumines ta frustration face à ce nouvel accord un peu foireux passé avec le mage de la cour. Ça aussi, ça t’emmerde. Parce que t’as pas envie. T’as pas envie de retourner dire bonjour à ceux qui t’ont troué le ventre. Rien ne va plus et c’est le pas pressé que tu tâches de rallier tes ruines. Ou peut-être que tu devrais aller picoler un coup pour te préparer à ton futur suicide.

Ce palais te paraît trop grand et tu as fait l’erreur de garder ta tenue de la Guilde, trop pressé pour te changer. T’es obligé de faire un détour pour éviter au mieux les gardes. Trop faire la tronche et trop chercher à penser à la suite occupe une grosse partie de ton esprit, assez pour ne pas remarquer que tu es suivi. Un minimum d’attention face à ton environnement t’aurait sûrement permis de t’en rendre compte à vrai dire mais t’as d’autres occupations bien plus importantes, n’est-ce pas ?

Tu sursautes quand on saisit et que tu te retrouves face à un homme bien trop imposant. Tu relèves la tête pour croiser son regard, trop surpris pour chercher à fuir. Te laisserait-il seulement faire ? Probablement pas. Et très vite, tu reconnais le Jarl et tu te doutes que les ennuis viennent de nouveau de frapper à ta porte. Parce que tu n’es plus à ça près de toute manière. Tu regrettes le choix de cette tenue trop caractéristique de la Guilde des Voleurs. Tu regrettes d’avoir emprunté ce couloir, tu regrettes de ne pas avoir été plus attentif. Une longue inspiration plus tard, tu laisses ton regard sonder les couloirs à la recherche d’une aide inespéré. Les seuls qui risquaient de passer sont sûrement des gardes de ce cher Jarl ou pire, des Thalmor. Rien qui ne puisse vraiment t’aider. Un peu hésitant, plutôt penaud, tu étires la commissure de tes lèvres en un fin sourire un peu gêné. « Je… Jarl Nels… mh. Je dois dire que c’est rare de vous croiser par ici. » On a déjà menacé une fois de venir visiter tes ruines pour vous déloger, mais un accord avait été passé à ce moment là et vous étiez encore en sécurité. Sauf que rencontrer le dirigeant de la ville devient plus problématique, surtout si celui-ci vient à décider que les voleurs sont définitivement en trop dans la cité rocheuse.

T’as peur pour les tiens, t’as peur de finir enfermé et tu déglutis. « Peut-être… peut-être que je peux faire quelque chose pour vous ? » Si il prenait la décision de juste t’enfermer et de ne pas plus s’attarder sur ton cas avant de s’occuper de la Guilde, tu ne pourrais même pas les prévenir. Les pièges seuls ne suffiraient pas, encore plus si le Jarl parvenait à convaincre Wyn de les aider. Tu bouges ton bras, cherchant à te dégager l’air de rien alors que presque trop tranquillement, tu cherches une issue, tu réfléchis au chemin qu’il te faudrait emprunter pour fuir.

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Nels Stonekeeper
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Jarl
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Sujet: Re: Words are wind, yours are farts [Berich & Nels] Dim 19 Aoû - 21:02


Words are wind, yours are farts
Nels & Berich

« The better of two evils »
L’homme qui faisait face au Jarl, bien malgré lui, semblait ne pas en mener bien large. Surpris dans ses allées et venues qu’il aurait peut-être voulues plus discrètes, il ne fit même pas un geste pour se soustraire à cette entrevue inattendue. Nels en avait bien conscience, et comptait en profiter pour poser les questions qui le taraudaient. Des questions qui fâchaient. Fronçant un peu plus des sourcils qu’il savait intimidants, le Jarl Nels s’approcha un peu plus de Berich pour répondre à sa remarque sur sa présence en ces lieux.

— Non, effectivement. Sauf quand j’ai une bonne raison d’y être.

La bonne raison, c’était bien évidemment ce qui se tramait à Markarth, au sein même de ses pierres, quand le soleil dormait. La vie grouillante de la ville dans la noirceur de la nuit, tout ce qui se faisait dans l’ombre, et dans le dos du Jarl… Tout ce qu’il ne contrôlait pas, et qui, de ce fait, le rendait malade. Il était hors de question que cela dure plus que de raison, maintenant qu’il était quasiment assuré, de par l’accoutrement de Berich, de ce qu’il s’organisait dans son dos.

— Justement. Tu peux faire beaucoup pour moi, vois-tu. Et plus que de voler dans la caisse, bien sûr.

Le Jarl savait, et voulait que Berich le sache. Il voulait également qu’il soit effrayé, mais pas au point d’en devenir agressif. Car si Nels Stonekeeper s’était aventuré jusqu’ici, c’était avant tout pour parler, et pas pour sortir la dague dwemer qu’il portait au côté. Il y avait bien pire dans la vie qu’un voleur, et Nels préférait que le sang qu’il ait sur les mains soit celui des Parjures. Eux ne pouvaient pas lui être utiles, en plus.

— Tu vois, je pense qu’une entente pourrait nous être mutuellement bénéfique.

Voilà, le Jarl venait en paix, pas la peine de se monter la tête ou d’être sur la défensive. Il ne savait sûrement pas vraiment dans quel milieu il mettait les pieds, mais il était assez lucide sur le fait qu’il ne pourrait pas nettoyer sa ville de la Guilde sans avoir d’immenses problèmes sur les bras. Les dragons avaient beau être le cadet de ses soucis, s’ils se pointaient en même temps qu’un groupe de Parjures et de Sombrages, avoir la Guilde contre lui ne l’aidera pas. S’il n’appréciait pas plus que ça la compagnie des malandrins et des voyous, il préférait largement les avoir en amis qu’en ennemis. Au moins, la paix et l’entente avec eux étaient négociables. Pour les autres, ce serait bien plus compliqué.

— Pour être clair, j’ai bien trop à gérer pour m’occuper de vous et vous virer de là. Je ne sais même pas si ce serait la meilleure chose à faire, en toute honnêteté. Les renseignements sont précieux, ils se monnaient et il me semble que vous en avez sûrement à vendre. T’as déjà un pied chez moi de toute façon : je sais que Wyn et toi êtes proches, même si j’ignore comment et pourquoi. Cela dit j’apprécie assez mon mage de cour pour m’inquiéter de ses fréquentations et m’interroger sur leur bien-fondé.

Nels espérait que Berich comprendrait qu’il ne voulait que clarifier une situation, et si possible, prendre la responsabilité de la présence de la Guilde à Markarth. Oh, et pouvoir tirer son épingle du jeu aussi, bien sûr.
(c) DΛNDELION
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Berich Beratius
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Sujet: Re: Words are wind, yours are farts [Berich & Nels] Mar 21 Aoû - 11:41
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Dans un couloir paumé du Cœur-de-Roche.
Cette situation aurait pu être évitée. Tu le sais, tu t’en veux d’avoir été stupide à ce point. Dans tous les cas, il te faut assumer à présent, t’as plus vraiment le choix, t’es pas dans une assez bonne posture pour battre en retraite. Et même si tu commences à bien connaître ces lieux, tu te doutes bien que Stonekeeper les connaît encore mieux que toi et que le semer dans sa demeure sera impossible. Tu esquisses un mouvement de recul quand le Jarl s’approche, et tu jettes un regard derrière toi ; tu ne veux pas finir acculé contre un mur, c’est mauvais dans ce genre de discussions. Tu luttes pour te détendre, tu prends sur toi. Comme si Nels était l’intrus dans cette histoire, tu penches un peu la tête de côté, presque curieux. « Et peut-on connaître cette bonne raison ? » C’est sarcastique et quelque part, la réponse pourrait te paraître évidente, mais t’as besoin d’être sûr. T’as surtout envie de jouer un peu, il faut l’avouer. Tu testes sa patience, tu restes courtois, mais l’insolence n’est pas très loin derrière et ça se voit, tu ne t’en caches pas.

T’écoutes attentivement ses paroles, tu te sais fautif dans tous les cas. Tu t’efforces au moins de ne pas trop le froisser. Sage, mais pas trop. Peut-être que tu peux faire beaucoup pour lui. Mais en as-tu envie ? Est-ce vraiment dans ton intérêt ? Tu plisses le regard et tu oses plonger ton regard dans le sien, toujours sur la défensive, toujours hésitant. Pourtant, c’est juste un beau mensonge qui s’échappe de tes lèvres, doublé d’un beau sourire en coin, narquois. « Comment ? Je vole dans la caisse, moi ? » Oui Berich, bien sûr, tu ne portes pas du tout l’uniforme de la Guilde. Tu n’as pas du tout l’air suspect. Mais ça ne t’empêche pas d’afficher un air outré, comme si c’était ton honneur qu’il attaquait là. Tu te calmes bien vite et tu reprends ton sérieux, pinçant les lèvres alors que tu réfléchis quelques instants. « Une entente ? Nous sommes déjà bien installés ici, qu’est-ce qu’on y gagnerait de plus ? » Tu penches la tête de côté, ce petit air fouineur collé sur la face alors que tu t’interroges. Peut-être qu’un accord avec le Jarl de Markarth pourrait éviter à la Guilde de vivre un second événement tragique mais celui-ci serait-il vraiment prêt à vous laisser vaquer comme bon vous semble en ville ?

Ton nez se plisse légèrement et le doute te prend peu à peu, avec l’accord passé avec Tullius, vous avez des chances de récupérer Faillaise si il venait à reprendre la ville. En admettant qu’il tienne parole, bien sûr. Mais si d’ici là vous pouviez vous assurer une base solide sur Markarth… ses paroles te font grimacer. T’es attentif et t’essayes d’entrevoir la suite, reprenant un fin sourire malicieux quand tu réponds. « Oh mais ne vous en faites pas pour votre mage. Ses fréquentations se limitent à son assistant et à des automates. Rien de bien terrible, croyez moi. » Tu refais un petit pas en arrière, tout de même prêt à t’esquiver si cette discussion prenait un mauvais tournant et pour masquer le tout, tu esquisses une légère courbette, presque humble face au dirigeant de la ville. « Mais ce que vous demandez est possiblement dans nos cordes, il est vrai. Et je suis prêt à négocier, bien sûr. Dites moi juste… de quelles informations le noble Jarl de Markarth peut bien avoir besoin ? Voyez, je m’interroge. Est-ce si important que ça pour que vous vous abaissiez à user de nos services ? » Tu t’es redressé et tes prunelles le quittent pas, tu veux comprendre, tu veux être sûr qu’il n’y ait pas de piège.  

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Sujet: Re: Words are wind, yours are farts [Berich & Nels] Jeu 23 Aoû - 11:30


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« The better of two evils »
Berich sortait le sarcasme comme un enfant tenterait de se défendre : Nels était assez sage pour y être immunisé, même s’il n’appréciait pas cette désinvolture. Il n’avait pas que ça à faire de rabrouer l’homme de la Guilde comme un gamin. Il n’était pas son père, hein. De toute façon, la réponse à la question de Berich ne tarda pas à tomber. Le Jarl l’avait suivi non seulement pour s’assurer, de ses propres yeux, que sa ville avait bien été contaminée par la Guilde, et ensuite pour tenter de transformer ce mal en bien.

Les arguments du Jarl ne semblèrent pas toucher leur cible a priori. Berich arguait que les racines de la Guilde étaient déjà bien profondes, ce dont Nels doutait fortement. Ils pouvaient être installés, mais il y avait d’autres paramètres à prendre en compte, d’autres groupes qui sévissaient en ville. Il était assez peu probable que tous voient d’un bon œil la concurrence s’installer… Peut-être que Nels pourrait jouer sur ce terrain-là.

— Il y a toujours plus à gagner, pourtant. Un soutien de plus, une aide en cas de coup dur, et surtout, ma bénédiction pour que vous ayez le monopole des activités nocturnes de Markarth. Ce serait dommage de laisser des familles rivales, des bandits acoquinés aux Parjures ou des vampires régner au maître sur la ville quand vient la nuit, non ?

Oui, il avait osé. Mettre les vampires dans la balance était un coup bas, mais personne n’avait jamais dit qu’il fallait être gentil avec un voleur patenté. Nels avait quand même des remords, bien cachés dans le fond, parce qu’il savait que l’homme avait été dans les parages lors de la terrible attaque des vampires. Si le Jarl s’en était physiquement remis, la colère demeurait. Il faudrait faire quelque chose à ce propos… mais ce n’était pas le sujet d’aujourd’hui.

La mention du mage de cour le dérida un peu, un très léger et fin sourire venant tirer ses lèvres : comme si le Jarl pouvait avaler un mensonge aussi gros. Pour la peine, Nels fit semblant de croire Berich, car ça l’arrangeait que son cher mage ne soit pas mêlé à ces honteuses négociations. Des négociations qui entraient enfin dans le vif du sujet.

— Disons que je préfère vous utiliser que de perdre mon énergie à tenter de vous chasser : j’ai beaucoup à faire ailleurs, et plutôt que de me faire un nouvel ennemi, je préfère vous avoir de mon côté. Des informations, des rumeurs sur d’éventuelles menaces pesant sur ma ville. À vrai dire, j’espère de cette entente qu’on puisse prévenir et protéger Markarth d’attaques comme celle que nous avons subie dernièrement.

Il y avait aussi qu’il préférait contrôler ce qu’il se volait dans sa ville, histoire de mettre les objets réellement sensibles hors de portée, sans qu’ils ne soient tout à fait inaccessibles.

— Et puis… Les vampires ne sont pas repartis les mains vides, et s’il y a bien quelqu’un à qui je peux m’adresser pour récupérer mon bien, c’est vous.

Un nouveau sourire étira ses lèvres, toujours aussi discret mais un peu plus taquin cette fois. Qui a dit que Nels était dépourvu d’humour ?
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Berich Beratius
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Sujet: Re: Words are wind, yours are farts [Berich & Nels] Lun 29 Oct - 12:18
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Dans un couloir paumé du Cœur-de-Roche.
T'avais jamais signé pour faire de la diplomatie. Être poli, lécher les bottes de tes interlocuteurs, c'était clairement pas ta passion, loin de là. T'étais d'ailleurs pas capable de faire ces choses là alors que ton caractère de merde te poussait bien trop souvent à être désagréable et insolent. Voire insultant dans tes bons jours. Et te voilà pourtant à négocier ci et là, à te confronter à des connards d'impériaux, à des Jarls bien trop curieux et à quelques mages bien trop sérieux. Ou trop avenants pour certains -une en particulier, même si ce n'était pas pour te déplaire. Abruti jusqu'au bout, esprit perverti et trop peu concerné par le bordel qui s'installait tranquillement en Bordeciel, comme un enfant bâtard absolument pas désiré, t'avais pas le temps pour ces conneries et on te forçait quand même à t'impliquer. Tout ce que tu voulais c'était assurer la prospérité de la Guilde, servir Nocturne et t'assurer de rester envie encore une bonne vingtaine d'années au moins ; une cirrhose finirait par t'emporter avant que t'atteignes un âge trop avancé.

Tu croises les bras, t'écoutes ce qu'il a à dire en te cachant derrière un masque plein de désintérêt, pourtant attentif alors que t'es conscient de l'importance de cette entrevue. Il y avait encore des accrocs avec certaines familles, implantées ici depuis bien trop longtemps pour que vous puissiez réellement rivaliser. Une difficulté que vous n'étiez pas encore parvenus à surmonter et, même si ça te faisait chier de le reconnaître, le soutien du Jarl serait le bienvenu pour asseoir confortablement la Guilde. Un rictus déforme la ligne de tes lèvres et tu ne fais rien pour cacher ton agacement, ta crainte aussi. T'avais déjà donné et t'avais pas envie de récupérer une seconde dague dans tes tripes. Et tu ne réponds rien, tu te contentes de grogner, t’as trop d’orgueil pour avouer qu’il n’a pas tort. Malgré tout, t’acceptes de l’écouter à présent. Tu te cales contre le mur, cessant de chercher à fuir, le regard toujours fixé sur Stonekeeper. Tu le laisses parler, t’es attentif, pour de vrai, tu ne l’interromps même pas, t’enregistres ses paroles.

Un léger ricanement t’échappe tout de même et tu secoues le chef. « Protéger Markarth ? Ça ne nous concerne en rien, vous savez ? Les nobles causes ne nous intéresse pas, mais je ne vous apprends rien. Si vous voulez vos informations, il faudra y mettre le prix. » Doucement, tu penches la tête de côté alors qu’un sourire un peu hautain pointe sur tes lèvres. « Voici un fait intéressant… saviez-vous que les pertes à la Guilde ont été hautement limitées ? Pas d’intrusion chez nous, les seuls blessés furent les malchanceux qui étaient de sortie. » Un peu comme toi, mais tu fais l’impasse sur ce point, juste le temps d’exposer ton raisonnement. « Moralité ? Les miens sont protégés, notre trou est assez profond pour que vos invités de l’autre soir ne se pointent pas chez nous. C’est égoïste, je vous l’accorde. Mais ça montre à quel point nous n’avons pas les mêmes priorités. » Tu prends une longue inspiration ; t’as joué cartes sur table et t’es soudainement plus sérieux quand tu reprends la parole. « Alors maintenant si vous souhaitez toujours collaborer… je suis votre homme, comprenez juste que je n’enverrai pas les miens à l’abattoir pour rien. Vous voulez récupérer vos biens ? Vous savez ce qu'il vous reste à faire. » Et tu renifles, ton regard se plisse, peut-être un peu plus sur la défensive alors que tu redoutes un peu la réponse que tu pourrais recevoir.

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