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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
Messages : 148
Sujet: j'ai pas ton temps (wyn & berich) Mar 21 Aoû - 12:23
J'ai pas ton temps


Date du rp Mi-l'an
Partenaire Wyn le plombier
Climat, météo, saison, heure En début de soirée, quelque part par là, j'ai pas de montre, déso pas déso.


 
J'ai pas ton temps
Mario et Luigi dans des Ruines Dwemer
Cœur-de-Roche, Laboratoire de Wyn.
La panique. C’est une fois de plus la panique chez les voleurs et cette fois, ce n’est pas la faute de ces connards de vampires. Tu as déjà donné et tu comptes bien laisser les gens qualifiés s’occuper  de ce genre de problèmes désormais. Ta spécialité, c’est de fuir, pas de jouer à imiter les Vigiles de Stendarr. Ton sang est bien mieux à l’intérieur de tes veines et il n’a rien à faire sur les dalles du château. Ni sur aucun autre sol d’ailleurs. Puis tu as moultes autres crises à gérer de ton côté. Comme une putain de fuite d’eau qui vient troubler le calme dans tes ruines. Ça te réjouit au plus au point alors que les emmerdes semblent simplement s’accumuler, entre ça et une jeune employée du bordel qui, ayant décidé de prétendre à mieux, avait eu le culot de s’infiltrer dans le repère de la Guilde. Markarth et sa faune se retournent gentiment contre toi ces derniers temps. Et t’as aucun autre choix que de simplement subir -et prier- en attendant que la situation ne s’améliore.

Une simple flaque d’eau au milieu des ruines n’aurait pas grandement gêné, vous aviez connu bien pire que ça à Faillaise. Sauf que ça avait peu à peu empiré et que la flaque d’eau avait grandi, et que l’eau ne s’était pas évacuée. À présent, une partie des vestiges dwemer qui abrite les tiens a prit un air de Souricière et la nostalgie aurait presque prit les dessus si cette mare stagnante ne représentait pas d’ors et déjà un problème sérieux. Notamment parce que ça finirait vite par bloquer le seul et unique accès à la salle qui abritait vos coffres et les quelques richesses que tes voleurs avaient rassemblé depuis la chute de la Guilde. Un problème non négligeable donc, et la seule personne capable de trouver une solution viable, la seule personne qui vous évitera des traversées à la nage pour récupérer de quoi payer les voleurs est probablement la plus occupée de cette ville de malheur.

Tu traverses les couloirs qui t’offre cet accès au palais avec la boule au ventre. T’espères que Wyn saura s’en charger. Ça te ferait chier de devoir faire évacuer les ruines, ça te ferait chier de laisser certaines choses derrière toi et ça te ferait chier de te retrouver encore une fois à la rue. Un sale pressentiment t’habite alors que c’est la seconde fois que tu passes ici avec ce même pas pressé. Une urgence différente mais une urgence tout de même. Et la solution évidente reste encore et toujours le mage de la cour. Tu souffles quand enfin tu passes les portes de ce laboratoire que tu commence à bien trop connaître. T’as pas le temps d’agir en toute discrétion et t’as pas non plus la foi de le faire. En vérité, tu n’as même pas prit le temps de te changer alors que tu portes toujours ta tenue de la Guilde. Quand bien même, tu sais bien qu’Ysciele est imperturbable quand il est plongé  dans son travail.

Tu ne fais pas gaffe à l’automate dwemer qui servait de chien de garde au mage ; la bestiole t’inspire bien plus confiance depuis qu’elle t’avait évité quelques ennuis, pas tous, certes, mais ça restait un bon début. Tu ne t’en méfies plus et tu progresses rapidement jusqu’à atteindre ton futur sauveur. Tu observes le mage en plein travail pendant quelques secondes, les bras croisés, posé contre l’encadrement de la porte, osant le déranger après une maigre hésitation. « Wyn ? Est-ce que tu vas me dire de dégager si je te dis que j’ai besoin de ton aide ? » C’est une possibilité que tu n’exclues pas, tu connais l’aigreur de cet homme quand il travaille alors tu te dépêches d’enchaîner. « Parce qu’on a vraiment besoin de ton aide. L’eau a commencé à monter dans  les ruines et j’ai pas l’intention de finir noyé, tu vois ? » Tu soupires longuement et un air désespéré prend place sur ta face alors que tu t’approches légèrement. « S’il te plaît.. ? » T’as peur de te faire refouler et t’as clairement pas envie de retourner là bas sans solution.

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Wyn Ysciele
Wyn Ysciele
Mage
Messages : 862
Sujet: Re: j'ai pas ton temps (wyn & berich) Ven 7 Sep - 17:42

J'ai pas ton temps.
Mi-L'an 201❖ Wyn & Berich
Wyn, l’ermite, l’érudit irritable, le savant dans les étoiles, le reclus qu’on ne dérange qu’en cas d’extrême urgence était devenu demandé de toutes parts.  (Il n’avait jamais demandé d’être responsable d’autant de vie. Depuis l’incident de l’Académie, la bile et la nausée lui revenait quand il sortait suffisamment longtemps de ses recherches pour ciller face au passé. Tout ce qu’il n’avait jamais voulu c’était qu’on l’oublie derrière les portes de bronze, qu’on le laisse déranger les souvenirs des dwemers et tutoyer les étoiles. Il voulait bien s’essayer au rôle de mage de cour pour payer cette localisation d’exception, mais… ça… ça. C’était au-dessus de ses forces). Il était incapable d’assumer ça. Son absence d’omniscience le rendait coupable de dizaines de morts, d’agonies qui avaient rompus les familles qui l’avait vu grandir.  Il avait fallu sauver Bertil d’un sort peu enviable, trouver un remède pour soigner, ne serait-ce qu’à court terme, le sanguinis vampiris, traduire un vieux manuscrit apparemment unique, vénérable, et convoitable d’outre-tombe, en préparer la copie, au cas où, comprendre ce qu’on voulait chez Stonekeeper, comment abattre les vampires, où les trouver, le tout en ayant un remarquable manque d’assistant, et d’ingrédients. Sans oublier Bertil et Arawn et Hermaeus.
Le remords est l’alcool des lâches, disait un ouvrage que Wyn avait lu, un jour. Lâche, Wyn l’est bien, surtout quand vient de plein fouet la réalité de la mort. Pourtant, il en a fixé des corps livides de sang, ces dernières semaines, il a examiné leurs dents et leurs veines, convoquant l’assistance du boucher de Markarth plutôt que celle de son apprenti. Oui, il était lâche, et la seule chose où son courage attenait des sommets c’était en attisant sa curiosité par une connaissance qui échappait aux humains. Pour cela il était servi. Alors il se noyait dans le remords, et dans le travail – comme si l’un et l’autre n’existaient déjà pas en quantité suffisante chez lui.

Les éclats du chaos et du surmenage dans lesquels avait plongé sa vie gisaient autour de lui comme autant de cadavres. Parchemins à demi déroulés, livres reliés en cuir, engrenages et dispositifs qui chez d’autres auraient fait pensé à des engins de tortures ; tout n’était que voué à la quête de la connaissance du disciple d’Hermaeus et encombraient indifféremment tables, plans de travail, chaises et sol – ou, dans d’autres salles, lits et canapés. Depuis peu, au capharnaüm impénétrable du maître et aux schémas et plans de citées englouties par le temps et le destin, s’étaient ajoutées des cartes de la surface, empruntées avec ou sans accord, au jarl de ses lieux. Et le bordel avait empiré, et il y avait même des moutons de poussières qui traînaient leurs pattes dans les coins, des toiles d’araignées sur certains projets à l’abandon. Du jamais vu depuis l’arrivée de Bertil.
Wyn, sa longue robe de mage barbeau ayant vu des meilleurs jours, était penché sur l’un de ses pupitres inclinés, à examiner des pattes de mouches dwemer. Le mage était connu pour être imperturbable quand plongé dans son travail – un vampire pourrait être en train de danser la gigue uniquement vêtu d’une plume de poulet dans le cul, il aurait réagit de la même façon. Nels avait une façon très personnelle de se racler la gorge pour s’annoncer, on limitait comme ça les incidents diplomatiques fâcheux ; « - Dégage. » Le bougre ne saisit même pas la perche tendue, hein. Ses paroles sont juste un écho réverbéré par les parois de pierres souterraines. Il ne relève pas la tête, n’enregistre même pas qui lui parle.

« - Attends… »  Il a entendu un mot clef. Wyn se retourne et pivote du buste lentement, suspicieux, l’attention captivée, mais pas dans le bon sens du terme. Il avait bien entendu … ? Wyn s’essuie ( en vain  ) ses mains tâchées d’encre, l’encre qui remonte presque comme des tentacules jusqu’à ses poignets, sur sa robe et rejoint Berich. Soudain empressé, le feu courant dans ses veines et l’inquiétude à son visage, tendu. Le claquement du bâton sur lequel le sorcier est forcé de s’appuyer pour tenir debout est de mauvais augure et les lampes à huile dwemer jettent des ombres effrayantes sur les cernes et les rides qu’a pris le mage ces dernières semaines. Les lunettes à montures dorées qu’il porte rejettent diaprent encore d’autres éclats, d’autres lumières qui rappellent que Wyn n’a plus qu’un pieds dans ce monde et que l’autre n’est plus de chair. Les lunettes d’une autre ère ne suffisent pas à cacher son état d’épuisement et il les hisse sur son front d’un geste nerveux. « - Qu’est-ce que tu as dit ? Qu’est-ce que vous avez fait dans les ruines… ? Ce n’est pas un bon moment Berich, ce n’est vraiment pas… » Ce n’est pas tant l’intrusion qui le dérange, le perturbe, mais les dommages qui ont pu être causées aux ruines au même moment où il tente de remonter le temps contre la montre.

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