Event n°1 : Festival de L'Ancienne et de la Nouvelle Vie

Festival de l'Ancienne & de la Nouvelle Vie

Event n°1

31 Soirétoile, vers 22h
Festival de l’Ancienne Vie

Solitude, Capitale de Bordeciel. Pour une nuit, les hostilités et les tensions sont mises de côtés, remplacé par des lampions de tous les couleurs suspendus à des fils tendus entre les maisons de la ville, accroché un peu partout aux bâtiments. Les armures ont été troqués contre des vêtements plus confortables, voire plus festifs ; ce soir, on fête le dernier jour de l’an 200, et l’entrée dans l’année 201. Le temps est froid, sec, quelques nuages masquent quelques étoiles mais dans l’ensemble vous pouvez apercevoir ces lointaines lueurs dans la nuit, même si – pour la plupart – vous n’y prêtez certainement pas attention.

Dans l’artère principale, des feux ont été dressés pour réchauffer la population qui fête ce renouveau ; la taverne du Ragnar Pervers a cassé ses prix pour la soirée, et de l’hydromel et de la bière sont même disponibles à plusieurs endroits dans la grande rue. La fête bat son plein, et vous emmène lentement mais sûrement vers le 1er Primétoile et le Festival de la Nouvelle Vie ; une nuit blanche et arrosée en perspective.

▬ A l’entrée de la ville, le Ragnar Pervers a cassé ses prix, et un groupe de musiciens ambulants met de l’animation – si vous parvenez à l’entendre par-dessus les cris et les rires.
▬ Un peu plus loin dans la rue, devant l’Ecole des Bardes, ces derniers jouent une pièce de théâtre bien connue narrant la défaire d’Alduin, il y a de ça des millénaires... Certainement plus pour leur propre amusement que réellement pour le public ; les répliques sont ponctuées de rires et de gorgées d’alcool. Quoi qu’il en soit, tout est fait dans la bonne humeur, et des gâteaux et des boissons sont également à dispositions – contre une petite pièce.
▬ Si vous continuez encore dans la rue, vous trouverez au centre d’une petite place un spectacle de jongleur/cracheur de feu qui – eux – on l’air de savoir exactement ce qu’ils font.
▬ Enfin, dans la cours devant le Palais Bleu, une ambiance plus calme, une musique un peu plus douce envahit les lieux ; l’hydromel coule à flot, et les danses aussi.
▬ Peu importe où vous décidez de vous trouver en ville : les principaux lieux d’intérêts ont été noté au-dessus, mais les festivités, les danses, les chants, l’alcool : les gens et la fête sont partout. Et vous pouvez évidemment vous déplacer d’un point à l’autre dans la ville !

▬ Il n’y a pas de tours, et pour cet event comme pour tous, le minimum de mot demandé est à abaissé à 200 : mais faites-vous plaisir ! N’attendez pas votre petit PNJ pour (re)poster et n’hésitez pas à vous rajouter à l’event !
▬ Pour plus de lisibilité, si vous parlez d’un membre qui est ou n’est pas dans l’event, mettez ces balises :

Code:: <imp>pseudo</imp>

▬ Amusez-vous bien ! :chou:

♔ Event n°1

Party Hard

Erissare avait pris l’habitude de se déplacer jusqu’à Solitude pour y passer la nuit du 31 Soirétoile au premier Primétoile, parce que depuis le Grand Ravage, la nouvelle capitale de Bordeciel savait honorer son statut et donner des festivals absolument merveilleux. Si elle s’était doutée que peu de temps après son retour à l’Académie, Fortdhiver se retrouverait assiégé, elle ne serait sans doute pas aller fêter tranquillement la nouvelle année, le renouveau, ce genre de chose : mais elle n’a malheureusement aucun don de voyance ou de prédiction, et profite encore de ses quelques instants de libertés totales.

C’est pourquoi l’Archimage se trouvait actuellement au Ragnard Pervers, dans une chambre à l’étage qu’elle avait loué. Elle, ou la personne qui était allongée à ses côtés dans les draps ? Peu lui importait, au fond, ce n’était pas comme si elle manquait d’argent – ou qu’à la limite, elle ne savait pas manipuler les gens. Les effluves de l’alcool rendaient ça tellement plus facile, mais elle n’en usait pas pour autant. Erissare se lève finalement des draps encore chauds, les cheveux en bataille qu’elle tente vainement de repeigner de la main en allant se rhabiller, approximativement – au moins, elle avait l’air décente.

Erissare sortit de la chambre en lançant un baiser de la main à son amant du soir, et descendit les marches pour aller au comptoir, un grand sourire aux lèvres. Parfois, quitter son Académie, boire un peu, faire la fête et se changer les idées, ça avait du bon. Elle prit place sur un tabouret ; « Une pinte, s’il vous plaît ! » Ou... Deux ? Deux si on la rejoignait, eh. Si on l’attendait, il y avait de fortes chances qu’on l’attende encore longtemps.

HRP.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

— Festival de l'ancienne & de la nouvelle vie —

Alors que tout le monde affluait à solitude pour la suit du 31 Soirétoile, Rhaenys, elle, n'était pas vraiment là pour faire la fête.
Bien sûr, elle comptait profiter des divertissements offerts comme tout le monde, mis sa venue dans une ville sympathisante des légions impériales avait un tout autre but. Et pas un but "Sombrage" cette fois-ci. Non. Il s'agissait juste de curiosité personnelle.
En piochant dans les livres de la bibliothèque de Fortdhiver, Rhaenys était tombée sur un ouvrage intitulé "La folie de Pelagius". Roi de Solitude, il était finalement devenu empereur. Mais les choses avaient mal tourné et il était mort plutôt jeune.
Depuis, certaines rumeurs courent sur une aile du palais bleu de Solitude trop bien nommée "L'aile de Pelagius". On parle de fantômes et les domestiques ne vont plus y faire le ménage...Intéressant. Rhaenys mourait d'envie d'en savoir plus.
C'était donc dans ce but qu'elle était venue au palais bleu. Afin de passer plus facilement inaperçue, elle avait passé une robe dorée aux motifs couleur de bronze. Et en cas de pépin, comme toujours, elle savait utiliser la magie de destruction.
L'endroit était plutôt calme, mais toutefois bien vivant. De nombreux nobles avaient jugé bon de venir, et Rhaenys comptait bien se fondre dans la masse. C'était qu'elle voulait éviter de se faire repérer en tant que Sombrage. Personne ici ne devait pouvoir reconnaître son visage, ne l'ayant jamais vu...Mais si elle tombait sur le général Tullius ou l'un de ses hommes ayant déjà combattu contre elle...Elle risquait de passer un sale quart d'heure.
Enfin. Tant qu'elle ne repérait nul ennemi et que nul ennemi ne la repérait, tout irait bien.
Elle comptait ensuite se rapprocher des domestiques afin de les questionner à propos de l'aile de Pelagius.

(c) oxymort

D'ordinaire, j'étais plutôt contente de me rendre aux festivités de Solitude. Mais cette année, mon cœur n'était guère à la fête... Accompagnée dans ce voyage depuis Markarth, je restai incroyablement silencieuse. Certains me demanderaient si je n'étais pas tombée malade tant c'était rare que je reste ainsi muette. J'avais toujours quelques paroles, futiles ou non, notamment lors des voyages où j'aimais évoquer des souvenirs, des récits. L'an dernier, je n'étais pas venue à Solitude, occupée à mes affaires auprès du mage Ysciele - qui me servait de bonne excuse pour ne pas me rendre à Solitude. Depuis que j'étais entrée à son service, je n'étais pas revenue voir mes parents à la capitale. Une honte qui me pesait sur les épaules ; je pensais leur manquer. Même si certains aiment sentir qu'ils manquent à autrui, ce n'était pas mon cas. Tout du moins, pas envers eux. J'avais joué les princesses en me permettant de suivre une voie que je pensais - avec prétention certainement - être la mienne. Si j'avais réussi, alors ça aurait été une fierté. Pour moi comme pour mes parents. Mais c'était loin d'être le cas, ça, j'avais beau être naïve, j'en avais quelque peu conscience.

Mais avec les événements auxquels j'ai dû faire face cette année, je me suis dit que ça devenait un devoir que de rendre visite à ceux qui m'avaient élevée. Ceux qui m'avaient choyées. Certes, mon sens de la famille était quelque peu en marge avec cette considération, mais tout de même ; je n'étais pas si éloignée d'eux et il m'était difficile de ne pas culpabiliser de ne jamais prendre le temps de leur rendre ne serait-ce qu'une petite visite. J'avais donc pris comme raison de ce voyage le festival de l'ancienne et de la nouvelle vie. Mais une fois arrivée sur place, une boule me noua le ventre. Je repensais aux regards dédaigneux qu'intimait mon père à Odan lorsqu'il n'était pas à la hauteur... Jamais il ne m'avait porté de tel regard. Mais peut-être qu'aujourd'hui, j'y aurais droit... Je savais que mon frère avait rejoint les Sombrages et que, dans le cœur de mon père, ce dernier ne devait plus exister. Alors peut-être tenterait-il de me garder à Solitude, de changer sa fille chérie en aînée devant prendre la relève des Nerius à la forge... Plein d'angoisses venaient me submerger pour rien... Imaginant les pires hypothèses, je restai paralysée devant la rue où habitaient mes parents. Sans plus de courage, je fis demi-tour jusqu'à l'entée de la ville où je poussai la porte du Ragnar Pervers. Cette auberge m'avait toujours effrayée de par son nom, mais ce soir, j'en avais cure : entrant pour la première fois dans cette taverne de ma ville natale, je ne regardai personne et m'installai sans un mot au comptoir. « De l'hydromel... » prononçai-je par-dessus le brouhaha ambiant. Le tavernier me regarda d'un air étrange mais me servit une fois que j'eus posé les septims sur le comptoir.

Il ne fallait pas être un fin limier pour s'apercevoir que je n'étais pas une habituée de ces endroits. Même si je fréquentais quelques auberges, le Ragnar Perver n'était pas le genre d'établissement que j'affectionnais. Je préférais les auberges plus familiales des villes plus modestes. Après que l'on m'eut servie, je descendis un tiers de mon breuvage avant de reposer la chope et de voir ce qui m'entourait ; rapidement mes yeux furent attirés par les cheveux d'argent de l'Archimage que je reconnus alors sans peine. Je descendis de mon assise et vins à ses côtés de pas lents et mesurés. « Archimage ! Quelle surprise de vous voir ! » L'interpellai-je simplement. Sans doute n'apprécierait-elle pas de voir l'une de ses élèves en dehors de l'académie, elle était là pour profiter des festivités sans doute, et non pour parader. Mais cela faisait bien deux années qu'elle non plus je ne l'avais pas vue alors je m'en serais voulue de ne pas avoir profité de l'occasion pour prendre de ses nouvelles.

Festival de L'Ancienne et de la Nouvelle Vie

event 1

La nouvelle année était arrivée et pour fêter l'événement, Solitude avait décidé d'organiser une grande fête. Tout le monde était invité, pro empire comme pro sombrage. On oublie les idéaux et les avis divergents. Ce qui compte ce soir, c'est de profiter de cette dernière nuit de l'an 200 et de se préparer pour l'année 201. Lona avait vu tous les préparatifs se monter petit à petit. Si la grande majorité de la fête aurait lieu dans la rue principale, chaque ruelle de la ville avait été soigneusement décoré et le Palais Bleu n'avait pas été épargné. Serviteurs et artisans avaient mis la main à la patte pour que tout soit prêt le jour J. Et on y était ! C'était enfin le soir du 31 Soirétoile. Comme toute la cour du Palais, Lona s'était préparée pour cet événement. Une robe un peu plus somptueuse que d'habitude, une coiffure plus travaillée. La cour aussi avait le droit de s'amuser et de changer de leurs habitudes. De sa vue, la jeune femme regarda la fête battre son plein dans les rues de Solitude. L'hydromel coulait à flot, un simulacre de paix s'était installé pour une soirée. Pour ne pas gâcher les hostilités – et pour éviter touts débordements -, elle avait conseillé aux assassins de ne pas réaliser de contrats cette nuit, même si profiter de la foule pouvait être tentant. La guerre s'annonçait assez meurtrière pour que le sang ne coule pas au premier jour de l'an.
Lona quitta ses rêveries et retourna vers la foule rassemblée au Palais Bleu. Les nobles habituels de Solitude, les généraux mais aussi ceux venus des autres villes de Bordeciel. Puis une tête sortit du lot aux yeux de Lona. Une longue chevelure noire comme une nuit sans lune, la peau pâle comme si elle n'avait jamais connu le soleil et un regard aussi bleu que celui de l'océan. Lona avait la chance d'être physionomiste et vu son « métier » c'était un avantage. Ce visage, elle le connaissait, sans aucun doute et il ne fallut pas longtemps pour retrouver le nom qui correspondait au visage. Un sourire sincère s'afficha sur le visage de l'Impériale. Elle attrapa alors deux coupes d'hydromel pleine et marcha d'un bon pas vers son amie d'enfance. Rhaenys Septimus. Arrivée à sa hauteur, Lona sourit de plus belle, réellement heureuse de voir un visage amical perdu depuis tant d'années « Qui aurait cru que nos chemins se retrouveraient à Bordeciel ? » dit elle en tendant la coupe d'hydromel à son amie. « Contente de te revoir Rhaenys. »

made by black arrow

— Festival de l'ancienne & de la nouvelle vie —

Si le Palais Bleu était d'ordinaire un lieu des plus calmes, ce soir il en allait tout autrement. Du monde, de la musique et des discussions.
Les serviteurs passaient entre les personnes présentes dans le but de leur servir de quoi boire et manger en attendant le passage à la nouvelle année.
Mais alors que, s'étant placée un peu en retrait près des murs de la salle, elle avait repéré un domestique qui pouvait être facilement abordé sans être grossièrement dérangé, son regard croisa celui d'une personne qu'elle connaissait et qui lui adressait un grand sourire.
Il lui fallut une bonne seconde pour se rappeler de cette personne qui venait ainsi l'aborder, les années ayant fait leur oeuvre et changé deux enfants en deux jeunes femmes adultes.

-Qui aurait cru que nos chemins se retrouveraient à Bordeciel ? Lui dit alors son interlocutrice .

Rhaenys s'était préparée à tout ce soir, mais certainement pas à la revoir. Pas ici et en de telles circonstances, en tout cas.

-Lona, s'exclama-t-elle en laissant alors tomber sa "cible" et tous ses plan pour la soirée...Pour l'instant. Lona Pontius de Leyawiin! C'est bien toi?

-Contente de te revoir Rhaenys. Répondit son amie en lui tendant une coupe d'hydromel que la jeune femme accepta avec joie.

-Si je m'attendais à te revoir ici et maintenant, poursuivit Rhaenys. Cela fait tellement longtemps depuis notre dernière lettre.

Longtemps, pour sûr. Elles avaient perdu le contact avant son départ de Cyrodiil pour ce que son père appelait sa "destinée" en Bordeciel. Cela fait donc au minimum un an. Mais peut-être plus. Elle n'avait plus souvenir de la date de leur dernier échange par lettre.

-Mais vraiment, ajouta-t-elle, cela me fait plaisir de te revoir.

Quelque part, cela lui donnait l'impression d'être revenue quelques années en arrière, du temps ou tout allait parfaitement bien.

(c) oxymort

FESTIVAL DE L'ANCIENNE ET DE LA NOUVELLE VIE

- YILDUN SILVEREYES -

EVENING IS A TIME OF REAL EXPERIMENTATION. YOU NEVER WANT TO LOOK THE SAME WAY.

Les yeux perdus sur la foule, ses yeux observaient l’agitation régnante tout autour de lui. Il avait décidé de faire le chemin jusqu’à Solitude pour la fête de l’Ancienne Vie. Cela ne pouvait pas lui faire de mal de voir autre chose que Blancherive. Il avait adoré reprendre la route et il n’avait qu’une hâte : la reprendre au plus vite. Il avait de l’énergie à revendre, même après une marche si longue. Il aurait pu prendre un cheval pour aller plus vite, mais il préférait la difficulté et ses pieds étaient faits pour cela après tout. Le voilà donc a traverser d’un pas tranquille la rue principale où l’agitation allait bon train. La bonne humeur régnait tout autour de lui, et cela soulageait un peu le prêtre. Même si une tension à peine cachée était tout à fait palpable. Il observait l’animation de la taverne, puis détournait la tête pour voir des Bardes déclamer quelques chansons moqueuses et cyniques. Un sourire se distinguait sous la capuche alors qu’il sentait la petite créature ailée contre lui se cacher un peu mieux contre lui. Avant de s’intéresser de plus près à ce qui se passait plus bas, alors que son bâton claquait fièrement contre le sol.

Il se met à observer avec attention les danseurs, les cracheurs de feu et tout autre artiste des rues que Yildun affectionnait tant. Sans faire attention à l’odeur de l’alcool plutôt présente dans l’artère principale -et sûrement dans le reste de la ville- il finit par se détourner quelques instants pour donner une petite pièce afin de pouvoir recevoir en échange une pâtisserie au goût salé. Il croque dedans sans attendre plus longtemps avant de donner un petit morceau et les miettes à l’animal reposant toujours dans sa capuche. Un sourire passant sur ses lèvres lorsqu’il entend les bardes aligner quelques répliques plutôt amusantes. Avant de faire signe pour qu'on apporte aussi un verre d'hydromel.

code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 309 WORDS.

Festival de l'Ancienne et de la Nouvelle VieBryn & Tout le monde

No matter how hard I try, you’re never satisfied. This is not a home I think I’m better off alone. ( Three Days Grace → Home ) ••• Solitude n’avait jamais aussi mal porté son nom. Les rires et les chants résonnaient probablement jusqu’aux confins des égouts. Si les tensions n’étaient pas complètement éteintes, elles étaient en tous cas bien dissimulées. L’alcool, les spectacles et les mets gourmands semblaient contenir les esprits échauffés. Cela faisait deux jours déjà que Brynjólf était arrivé sur les lieux. Blancherive lui manquait beaucoup, le boulanger n’avait pas pour habitude de quitter son nid douillet. S’il s’était arraché à sa terre natale, c’était simplement pour participer au Festival de l’Ancienne et de la Nouvelle Vie. Bryn y avait amené sa marchandise et avait vendu ses pains et ses gâteaux si vite qu’il avait rapidement fini par obtenir sa soirée de libre.

Des pièces plein les poches, le jeune boulanger allait pouvoir délaisser son travail éreintant et profiter de la vie le temps d’une soirée. Brynjólf se glissa donc parmi la foule, humant les odeurs de sueur et d’hydromel qui flottaient à peu près partout dans Solitude. Le temps était à la franche rigolade, à la camaraderie. Des mains inconnues lui tapaient fortement le dos en lui proposant des pintes débordantes d’hydromel. Bryn n’avait que rarement l’occasion de s’enivrer et de profiter des plaisirs de l’alcool. Peut-être se laissa-t-il un peu trop envahir par l’euphorie générale. Bien vite, la tête lui tourna et le jeune homme décida de freiner ses ardeurs.

Traversant d’un pas dynamique la foule, Brynjólf sonda celle-ci du regard. Un millier de visages inconnus la peuplaient. Des individus souriants pour la plupart, venus là pour exorciser les malheurs amenés par la guerre et le retour des dragons. Et puis, au beau milieu de cette charmante mélasse, un faciès familier. Un large sourire se dessina sur les traits du jeune homme qui s’avança vers le colosse encapuchonné et armé d’un bâton. Bryn se positionna à la droite de l’individu et croisa les bras sur le torse, prenant des airs sérieux. « Et alors mon p’tit M’sieur, on s’boit d’l’hydromel tout seul ? ». Brynjólf tourna le visage vers Yildun. Son mentor, son sauveur aussi. Aussitôt un grand rire résonna et le jeune homme s’empressa de serrer son ami dans ses bras. Après une rapide accolade virile, Bryn se recula d’un pas et reprit : « Evidemment, te voilà ! Tu n’aurais pas pu rater une occasion de te balader un peu en Tamriel ... ». Pour le voyageur émérite qu’il était, la tentation avait dû être trop puissante. © 2981 12289 0

⊱ FESTIVAL DE L'ANCIENNE ET DE LA NOUVELLE VIE⊰

L’hydromel à ses lèvres était presque trop doux, trop sucré, écoeurant et une sirène trop tentatrice. Le mage reposa le gobelet doré sur l’une des tables de bois gravé alignées le long du mur de la grande salle du palais bleu. Wyn esquissa un signe de tête vers l’un des invités qui le regardait, mais ressortit de la pièce en frôlant les murs. Il avait passé le début de la soirée au Palais bleu, autant à représenter Markarth qu’à parler boutique, sortilèges et vieux livres abîmés avec le mage des lieux. La douce musique, la chaleur des feux, les propos calmes et érudits l’apaisaient, et lui plaisaient. Mais alors que la soirée avançaient les danses avaient commencé, et l’atmosphère de liesse l’avait emporté. Ce n’était pas le moment de parler recherches, et Wyn n’avait jamais vraiment aimé danser. Même lorsqu’il avait encore deux jambes complètes. Et puis, il n’était pas noble, il n’était pas d’ici.
Non, il avait fait le trajet d’un châtellerie à l’autre pour le festival - et pour accompagner son assistante jusqu’à sa ville natale. Ce n’était qu’après l’avoir laissée libre de ses mouvements aux portes qu’il avait eu envie de revenir sur ses pas. De lui dire à quel point oser passer la porte de ses parents serait quelque chose qu’elle regretterait de ne pas faire - les prochains mois pouvaient devenir compliqués. Ce serait peut-être sa dernière visite à Solitude avant longtemps, Wyn en avait été douloureusement conscient toute la journée. La guerre mettrait peut-être des mois, un an à éclater, mais la mort du Haut-Roi aurait des conséquences qui finiraient par tester les capacités du mage de province à assurer les désirs de son jarl. Il n’était guère impatient.

Wyn releva la capuche de sa cape jusqu’à ce qu’elle retombe sur son front et quitta l’avenue principale pour emprunter l’une des petites ruelles en pente de Solitude. Il ne savait pas vraiment où aller. Dormir à l’auberge, avec ses ivrognes, ses fêtardes et ces couples d’un soir lui faisait horreur. Mais marcher dans la dernière nuit de l’année lui faisait du bien, chassant un peu l’engourdissement qu’avait causé l’hydromel, les pâtisseries et la chaleur du brouahaha du palais. Cela faisait des années qu’il n’était plus venu fêter l’Ancienne et Nouvelle Vie dans la capitale, mais Wyn se souvenait les contes des bardes comme si c’était hier. Il était encore jeune à l’époque, tout du moins par rapport à aujourd’hui, et leurs voix enchanteresses avait fait leur petit effet sur le jeune mage. Elles, et la danse semblable aux feux-follets des jongleurs, qui maniaient le feu avec une adresse que les maîtres de destructions pourraient leur envier. Il en avait rêvé durant des jours. Il se promenait sans but pour l’instant cependant, remontant vers ce qui lui semblait être la direction de l’académie des Bardes, ou les premiers jeux de flammes, en fonction de ce sur quoi il tomberait en premier.
De toute façon, le regard du mage boitillant sur les pavés irréguliers de la forteresse de pierre était dirigé vers les yeux - les étoiles qui se discernent dans la nuit, et les étoiles colorées et impromptues que sont les lampions installés en guirlande au-dessus des rues. A vrai dire, il s’en fichait s’il ne voyait rien d’autre, simplement marché dans l’air frais et voir les décorations, entendre les rires et discussions à l’embranchement de la rue où il remontait lui faisait du bien - il était en vie après tout, et sortir de sa cave était… vivifiant.

⇜ code by bat'phanie ⇝

Spoiler:

Une fête telle que celle qui avait lieu à Solitude en ce 31 Soirétoile était incontournable pour un marchand de la trempe de Lailoken. Il avait pris avec lui quelques breloques et menus bijoux pour qui voudrait (se) faire plaisir pendant les festivités. Il ne vendait pas de viande bien souvent, quand bien même était-il un cuisinier (et un boucher) hors pair.

Ayant posé son étal tout près de l’Académie des Bardes, il profitait du spectacle autant qu’il ravissait les yeux des passants : ses quelques anneaux et colliers étaient de facture tout à fait honorable, mais peut-être pas assez sophistiqués pour le Palais Bleu.

La pièce était terrible, et les bardes loin d’être parfaits mais par la Mère, qu’est-ce que ça pouvait être drôle de les voir ainsi ! Lailo en aurait presque était diverti, distrait même, s’il n’avait pas à cœur de surveiller ce qu’il se passait : une information intéressante était toujours bonne à prendre, tout comme quelques pièces d’or.

La plupart des marchands alentour vociféraient pour attirer l’attention des passants, mais Lailo avait une toute autre méthode : il observait. Il tentait de capter le regard d’un des hommes qui marchaient distraitement devant lui (@Wyn Ysciele), et lui lança juste assez fort pour qu’il puisse l’entendre :

— Une amulette pour le mage ? Cette pierre saura faire ressortir vos yeux !

En effet, la couleur des prunelles du mage boîteux n’avait pas échappé à Lailoken, qui avait depuis longtemps les iris en obsession. C’était la première chose qu’il regardait chez quelqu’un, et souvent aussi la dernière. Ceux de ce mage étaient… disons-le… captivants.

♔ Event n°1

Ken Hard - Le chef des voleurs il est bon

Elle avait quitté un Berich avec un air fort heureux sur le visage pour aller se chercher une autre pinte. Et une pour le voleur, aussi, si elle se souvenait bien ; à vrai dire, elle pensait plutôt partager sa pinte avec l’impérial, et même plus. Encore. Si possible. Après tout, autant en profiter, tant qu’elle le pouvait ; et lorsqu’on posa sa pinte face à elle, l’Archimage s’apprêtant à se lever pour retourner à la chambre, mais... Les choses se déroulent rarement comme prévu, et c’est une tête connue et inattendue qui apparue à côté d’elle, lui adressant même la parole. L’expression de l’Archimage fut d’abord surprise, presque prise sur le fait – elle assumait, mais croiser une ancienne élève dans un telle endroit était un hasard heureux. Eh, elle aurait pu tomber sur pire !

« Silfir ! C’est une bonne surprise de te voir ici, en effet. » Elle se souvenait bien de la jeune femme – en fait, les apprentis mages ne courraient pas les rues, surtout depuis le Grand Ravage, et il était donc facile pour elle de se souvenir des personnes qui avaient franchi les portes de son Académie... D’autant plus que la jeune femme assise à côté d’elle était, pour ainsi dire... Avait des difficultés à progresser en magie, disons. Elle avait envoyé la jeune femme à Wyn il y a quelques temps de ça, car il devenait évident qu’ils ne parviendraient pas à la faire avancer plus que ça, et Erissare voulait bien comprendre qu’il pouvait être difficile de voir ses camarades progresser et pas soi-même. « Comment se passe la cohabitation avec Wyn ? Il ne te maltraite pas trop, j’espère ? »

HRP.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

Festival de l'Ancienne et de la Nouvelle Vie

Allons ken l'Archimage, c'est rigolo.

Un beau cul. Probablement est-ce la première pensée qui lui traverse l’esprit alors qu’il regarde l’archimage quitter le lit. Si il tente de la retenir, il abandonne rapidement l’idée. Surtout lorsque qu’elle annonce ramener de quoi boire. Alors il se replace sur le dos, fixant le plafond. Il lui faudrait aussi fouiller dans les affaires de sa partenaire d’un soir. Sûrement qu’il y aurait de quoi se faire un peu de sous. Ou beaucoup. Beaucoup c’est bien. Il prend note de ne pas oublier de le faire après le round two. Parce que le round two serait indispensable. On se retrouve pas tous les jours avec l’archimage dans son pieu. Il laisse ses yeux se clore. Jusqu’à ce que son ventre se mettre à gargouiller. Fort. Il a faim. C’est dans un grognement qu’il se redresse, se passant une main dans les cheveux alors qu’il émerge de sa somnolence. C’est difficile, mais merde, son estomac compte plus. Puis il pourra rattraper plus tard. Et avec une elfe un peu bonasse à ses côtés.

Pantalon et bottes à nouveau sur lui, il se décide enfin à quitter la chambre, torse nu, à la recherche de la longue chevelure blanche de la femme. Il lui faut un instant pour la repérer, discutant avec une femelle inconnue au bataillon. Qu’importe, la faim l’emporte sur la dignité, et il s’approche doucement d’Erissare, avec toute la discrétion dont il est capable (beaucoup de discrétion donc) et dépose une main dans le creux des reins de l’altmer, s’approchant juste assez pour pouvoir lui chuchoter quelques mots à l’oreille. « On pourrait peut-être prendre quelque chose à manger avant de.. » Sans finir sa phrase, il effectue quelques coups de têtes pas du tout discrets en direction de l’escalier menant à la chambre, affichant un regard plein de sous-entendus. Et parce que malgré tout, il est poli, il offre un large sourire à Silfir, sa main glissant un peu plus bas sur les courbes de la femme.

code by bat'phanie

⊱ FESTIVAL DE L'ANCIENNE ET DE LA NOUVELLE VIE⊰

Wyn laissait derrière lui la solitude et le calme des ruelles alors qu’il s’approchait des artères plus fréquentées de Solitude, l’Académie des Bardes les dominant au-dessus de lui. Maintenant les rires et les histoires alcoolisées lui parvenaient clairement, brisant et sa mélancolie et sa rêverie. Mais ce n’était pas désagréable, et le mage souriait en coin. Est-ce que c’était cliché de dire qu’il se réchauffait de l’intérieur, alors qu’après sa petite mort dans la neige il était encore pris de frissons par intermittence.
Mais oui, « le mage » était le genre de terme qui le faisait se retourner dans la rue et Wyn pivota légèrement, appuyé sur son bâton comme un vieil homme… au regard extraordinairement vif. Wyn sursauta presque, comme un faon pris entre deux feux ou un argonien pris entre un dunmer et un gros caillou. Faire ressortir ses yeux ? Ses yeux, vous savez les jolis iris bleus-gris au milieu d’un minois innocent du mage. Ceux qui sont entouré par des vrilles dorées dans le blanc des yeux, ceux-là ? Hmhm. Sans réfléchir, Wyn tire un peu sur le bord de sa capuche pour essayer de plonger son visage dans l’ombre et cacher la lumière de ses yeux. Autant vaguement menacé par la proposition de Lailoken que blessé par l’allusion à ses yeux. Il avait honte du changement qui s’était opéré en lui et se faire pointer du doigt par un gueux qui vendait des colifichets au coin de la rue entre deux bardes ivres morts ne l’aidait pas vraiment à vivre mieux.
La stupéfaction cède le pas à une légère méfiance en reconnaissant le jeune homme – ne bullshit pas le bullshiter. Pour lui, la demande innocente de Lailoken est d’une ironie qui fait mal et tape un poil trop près du but. Ses tripes font un nœud dans son estomac, tandis que ses yeux si fascinants fixent le vendeur à la sauvette sous sa capuche. « - Une amulette a un mage ? » Il y a un certainement amusement narquois. Il s’appuie sur son bâton, les yeux plissés et le menton sur ses mains jointes au sommet du bout de bois taillé. « - Vous avez pas l’impression de vous tromper de cible… ou qu’il vaut mieux laisser mes yeux tranquilles ? »

⇜ code by bat'phanie ⇝

Festival de l'Ancienne et de la Nouvelle Vie. There's a war in my head and I don't understand
How we ended up here
There's a tear in my heart where your lies left a mark
And now nothing is clear ( )

Les occasions étaient rares pour Freya de quitter Blancherive. Depuis qu'elle était devenue Huscarl, 13 ans plus tôt, la jeune femme passait tout son temps auprès du Jarl. S'il lui arrivait donc de quitter la région, elle le faisait toujours dans le cadre de son travail. Ce fût donc une heureuse surprise quand on lui annonça qu'elle était libre en cette journée spéciale de l'année durant laquelle avait lieu le Festival de l'Ancienne et de la Nouvelle Vie.

La guerrière n'avait jamais visitée Solitude pendant le Festival, elle était donc ravie de pouvoir enfin découvrir ce dont elle avait tant entendu parler. Les rues étaient bondées, les fêtards se bousculant un peu, complètement ivres. Elle déambula un moment, sans but, avant de se poser un instant à un endroit, écoutant la musique entraînante et regardant les jeunes gens danser. Elle arrêta au passage une serveuse afin de lui prendre un verre d'hydromel. Son regard traversait la foule régulièrement ; peut-être y verrait-elle un visage connu ? Elle savait que son fils adoptif était présentement à Solitude, mais les chances de croiser Bryn parmi les convives était plus mince. De plus, il n'avait aucune idée de la présence de Freya sinon, aucun doute qu'elle aurait accompagnée le jeune boulanger lors de son voyage.

La guerrière prit un verre, puis deux, décidant qu'elle se devait de profiter du moment et de sa liberté un peu. Il ne lui manquait plus qu'une présence à ses côtés afin de s'amuser un peu...

HRP:

©️️ 2981 12289 0

♔ Event n°1

Ken Hard - Le chef des voleurs il est bon

Erissare ne s’était pas attendue à ce que son amant d’un soir (quoi que de mieux pour fêter la nouvelle année que de la passer dans le lit du chef de la guilde des voleurs ?) sortent de la chambre. Etait-il réellement si pressé – lui manquait-elle déjà tant ? L’Archimage fut surprise de le voir arriver, torse-nu, sans certainement faire attention à la présence de la jeune femme - Silfir – avec qui elle était pourtant en train de discuter. Ah moins qu’il ne soit totalement décomplexé au point de lui faire de larges sous-entendus devant Silfir (ce qui, en fait, n’aurait pas dérangé l’elfe le moins du monde si elle n’avait pas connu l’assistante de Wyn). Mais était-elle seulement assez sobre pour ça ? Peut-être, oui. Elle esquissa un sourire équivoque à l’intention de Berich ;

« C’est une excellente idée, Bebe... » Elle glissa son propre bras autour de la taille de l’impérial en offrant elle aussi un sourire à Silfir : « Silfir, je te présente Berich. Berich, une ancienne apprentie de l’Académie, Silfir. » Elle avait fait exprès de ne pas mentionner le fait que « Bebe » soit à la tête de la Guilde des Voleurs (il paraît que c’est mieux pour lui) ; mais elle pouvait bien les présenter, au point où ils en étaient : l’innocente Silfir face à elle et la main de Berich sur ses fesses.

HRP.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

FESTIVAL DE L'ANCIENNE ET DE LA NOUVELLE VIE

- YILDUN SILVEREYES -

EVENING IS A TIME OF REAL EXPERIMENTATION. YOU NEVER WANT TO LOOK THE SAME WAY.

L’odeur de l’hydromel venait envelopper avec douceur ses sens. Tout d’abord olfactif, puis quand il le porte à ses lèvres, c’est un sourire de satisfaction qui passe sur son visage. Voilà quelque temps qu’il n’en n’avait pas bu. Habituellement, Yildun buvait peu ou pas d’alcool du tout, même sur les routes pour se réchauffer un peu ou s’en donner l’illusion. Il fronçait les sourcils en sentant une présence s’installer tout à côté de lui, alors qu’il abaissait son bras après avoir bu sa gorgée d’alcool. D’abord un peu surpris qu’on l’aborde ainsi, avant de reconnaître en quelques millisecondes la voix d’un jeune homme bien connu. « Brynjólf. » Sa voix était douce, mais forte. Sans parler d’imposer sa présence, on pouvait sentir la tendresse dans son intonation et enlacer sa poitrine en découvrant le visage rieur et souriant de son protégé. Il décolle son bâton de son flanc pour pouvoir accueillir le jeune homme contre sa poitrine pour une étreinte délicate avant de regarder le jeune homme. « Je ne l’aurai jamais manqué. » Depuis qu’il avait quitté l’antre de Wyn, il n’avait fait qu’une légère halte à Blancherive pour se ressourcer au temple de Kynareth et prendre nouvelle du monde extérieur.

« Ce qui est étonnant, c’est de te voir ici Brynjólf. » Il portait une fois encore l’hydromel à ses lèvres. Un boulanger se déplaçant jusqu’à Solitude pour fêter la nouvelle année, c’était assez étonnant après tout. « Tu n’as pas eu de problème sur le chemin ? » Les tensions sur toute la région de Bordeciel étaient palpables, en vérité, Yildun était inquiet de voir les routes devenir de moins sûr pour les voyageurs.

code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 277 WORDS.

Festival de l'Ancienne et de la Nouvelle VieBryn & Tout le monde

No matter how hard I try, you’re never satisfied. This is not a home I think I’m better off alone. ( Three Days Grace → Home ) ••• La fête battait son plein. Solitude était vraiment belle à regarder, ce soir. Eclairée par les flammes des cracheurs de feu, ensorcelée par les répliques maladroites de comédiens alcoolisés, noyée sous les rires chaotiques d’une foule joyeuse. Bry avait finalement reconnu une silhouette. Un homme à qui il devait énormément, à qui il devait à peu près tout en vérité. Le retrouver faisait grand plaisir au jeune boulanger qui avait développé une tendresse fraternelle envers Yildun. Celui-ci sembla tout aussi ravi de revoir son protégé et l’accueillit contre son torse dans une étreinte complice. Les habitudes de voyage du prêtre de Kynareth étaient bien connues de Brynjólf qui ne s’étonnait de le voir en ce lieu. L’inverse, par contre, surprenait davantage. Et Yildun ne manqua pas de le souligner, décrochant un sourire à Bryn. « J’avais envie de voir Solitude pendant cette période de fête. Je ne regrette pas mon choix ».

D’un regard extasié, il observa les lumières accrochées çà-et-là. En bon protecteur qu’il était, Yildun ne tarda pas à le questionner sur son voyage. Bryn avait un peu redouté cette étape mais au final, tout s’était déroulé dans le plus grand des calmes. « Aucun ! J’ai emprunté un cheval aux écuries de Blancherive, quelqu’un là-bas me devait un service. Le trajet ne m’a pas semblé si long ». Le jeune homme prenait rarement le temps de voyager et c’était la première fois depuis un certain temps qu’il remettait les pieds à Solitude. Parfois, il était bon de changer d’air. Blancherive resterait à jamais la cité de son cœur mais tout Bordeciel méritait d’être vu. « Et toi, resteras-tu ici pour quelques temps ou repartiras-tu dès le festival terminé ? ». Voir Yildun s’envoler vers d’autres contrées n’aurait pas surpris Brynjólf le moins du monde. Cet homme était l’incarnation même d’un courant d’air. « Pour ma part, je repartirai assez vite, je pense ».

© 2981 12289 0

Festival de L'Ancienne et de la Nouvelle Vie

event 1

La nouvelle année s'annonçait des plus intéressantes. Là où Lona était persuadée de croiser les habituels nobles guindés sans réel intérêt, voilà qu'elle retrouvait une des ses plus vieilles amies. Une amie de Cyrodill. Parfois, elle se disait que les Impériaux pouvaient être ses seuls alliés à la cour de Solitude – même si sa vraie famille s'appelait la Confrérie désormais. Rhaenys était ce visage amical parmi la foule de potentiels comploteurs. Les retrouvailles étaient chaleureuses et heureuses. Les deux brunes affichaient des sourires sincères, les lèvres remontées jusqu'aux oreilles. « Cela fait trop longtemps que l'on ne s'est vu » ou écrit pensa Lona. Le temps avait malheureusement fait son effet. Les lettres de plus en plus rares, d'abord répondu de manière assidu avant que la vie reprit son cours et que les mots ne se couchent plus sur papier. Lona s'en voulait de ne pas avoir gardé la correspondance avec Rhaenys, la petite fille de la Citadelle. Elle avait bien changé par rapport à ses souvenirs mais elle ne pourrait pas oublier ses yeux malicieux, plein d'intelligence. Lona avait toujours pensé qu'elle irait loin. Que Tamriel pourrait être à ses pieds. « Que deviens tu maintenant ? » C'était bien la première fois qu'elle la voyait à Solitude ou même en Bordeciel. Elle aurait cru qu'elle serait restée à la Cité Impériale. L'assassin espérait, quant cette nuit du nouvel an, pouvoir rattraper toutes ses années sans nouvelle. Redécouvrir cette amie qui lui était si cher et qu'elle avait perdu en partant pour Bordeciel. Elle aurait aimé le temps puisse s'arrêter car elle se doutait que cette nuit ne serait pas suffisante. Mais cela serait toujours mieux que de ne s'être jamais revue

made by black arrow

Un sourire radieux se dessina sur mes lèvres devant la réaction de l'archimage. Peut-être que l'alcool jouait et la rendait guillerette, ou tout simplement que les festivités rendaient tout le monde joyeux, mais son sourire me réchauffa le coeur bien plus efficacement que la chaleur ambiante causée par les feux et l'amas de clientèle. Elle s'enquit sans tarder de mon apprentissage. Mon sourire se défit quelque peu... Les choses ne se passaient pas vraiment comme je l'espérais et je ne pensais pas avoir beaucoup progressé depuis mon départ de l'académie... « Et bien... non, il ne me maltraite pas, je suis juste très chargée de travail. C'est loin d'être ce à quoi je m'attendais... Mais je crois que maître Ysciele a juste une façon bien à lui d'enseigner... Non ? » Elle connaissait Wyn bien mieux que moi qui avais pourtant passé deux ans à ses côtés. J'aurais aimé qu'elle ait quelques mots rassurant, m'encourageant à persévérer et qu'en effet, l'apprentissage viendrait. Mais nous fûmes interrompues par une tierce personne.

Cet étrange individu se permit une proximité avec l'archimage quelque peu... douteuse. Les yeux ronds comme des billes, j'observais sans entendre ni comprendre ce qu'il lui disait. Me contentant de lui adresser un sourire gêné lorsque son attention. « Silfir, je te présente Berich. Berich, une ancienne apprentie de l’Académie, Silfir. » Je me concentrai sur la chope d'hydromel qui m'avait été servie, en bu une lampée, détournant les yeux de la proximité physique de l'archimage et de son... Amant ? Peut-être juste ami ? La gêne se lisait facilement sur mon visage. « Enchan...tée... » Me contentai-je d'articuler hasardeusement sans croiser le regard du dit Bebe Berich.

Festival de l'Ancienne et de la Nouvelle Vie

Allons ken l'Archimage, c'est rigolo.

Quelque part, il est chanceux que l’Archimage ne soit pas si dure en affaire qu’il n’en puisse paraître. Boisson, nourriture et une belle elfe dans son lit, il commencerait l’année aussi bien qu’il la finirait. La Dame de la Chance semble de son côté sur ce coup là. Il prendrait soin de la remercier comme il se doit, plus tard. Ses prunelles se posent une nouvelle fois sur la jeune mage alors que les présentations sont faites. Si Erissare s’est montré assez civilisée pour l’introduire comme il faut, lui ne l’a pas été assez pour saluer. Ainsi incline-t-il le buste bien bas, en une courbette humble et respectueuse, comme pour rattraper son manque de manières. « Tout le plaisir est pour moi, jeune mage. » Il ne manque plus qu’un baise-main pour lui donner un air chevaleresque. En mettant de côté le fait qu’il se balade torse-nu dans la taverne, bien sûr. Ce n’est pas comme si il avait prévu de rester par ici bien longtemps. Festoyer pour la nouvelle année ? Bof, il préfère faire ça à sa manière.

Et alors que son regard va d’une femme à l’autre, une idée le frappe soudainement. « Peut-être que j’interromps quelque chose ? » Des retrouvailles ? Un truc dans le genre ? Pas que ça ne l’aurait gêné, bien au contraire, mais il veut au moins éviter de froisser l’Archimage. Ce serait cocasse de se retrouver seul, n’est-ce pas ? « Je vous laisse finir, ô douce Archimage, je vous attends dans notre chambre. » Il en fait un peu trop, c’est vrai. Mais ça reste drôle, pour lui en tout cas. Et si Silfir avait eu un doute sur la nature de la relation qu'il entretient avec l'Archimage, ce n'est peut-être plus le cas à présent.

code by bat'phanie

Spoiler: