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Alduin
Alduin
PNJ
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Sujet: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Jeu 1 Fév - 13:32

“Everybody is a book of blood;
wherever we're opened, we're red.”

Intrigue n°01, Markarth


Markarth, la nuit, ressemble à un sombre piège pour qui ne connaît pas la ville. Construite entre et dans la roche, de nombreux ponts de pierres sans garde-fou son autant de pièges mortels pour les maladroits et les non-habitués, en particulier lorsqu’il fait nuit et que les lanternes, torches et feux de la ville de suffisent pas à tout éclairer convenablement. Pourtant, ce n’est pas de ces passerelles aériennes que vient le danger, cette nuit, mais des portes de la ville ; l’un des gardes en place se retrouve soudainement au sol, et une forme saute sur le second alors qu’il avait à peine le temps de se retourner : les ennemis sont plusieurs, discrets, silencieux. Un garde donne l’alerte, un autre appel à l’aide, une pointe de peur tiraillant sa voix : des vampires attaquent, et ce n’est pas une menace qu’ils ont l’habitude de contrer... En effet, il est extrêmement rare de croiser la route d'un vampire : en général, vous ne vous en rendez pas compte ou... Il est déjà trop tard. Les attaques de vampires de cette envergure - même s'ils paraissent peu - sont totalement extraordinaires et provoques tout d'abord des rires à l'intérieur de l'auberge (cela semble impensable et inconcevable, encore plus que les dragons) et puis... C'est la panique : personne ne comprends ce qu'il se passe.

LA NUIT EST TOMBEE DEPUIS QUELQUES HEURES, mais nous sommes en hiver et peu de monde est actuellement enfermé chez eux : il est encore assez tôt, et l'auberge à l'entrée de la ville bien remplie. Que vous décidiez de fuir, de protéger et mettre en sécurité des enfants ou des civils incapables de se défendre, ou que vous partiez aider les gardes en difficulté, n’oubliez pas que ces seigneurs de la nuit sont dans leur élément et, surtout... Qu’ils n’ont pas l’habitude d’attaquer ainsi ; restez sur vos gardes.

Quelques mots du MJ avant de partir à l'aventure


▬ Vous pouvez répondre directement, pas besoin de vous incrire, et vous pouvez vous "incruster" dans l'intrigue n'importe quand tant que ça reste logique ! Vous pouvez répondre plusieurs fois dans un même tour avant l'intervention du MJ !
▬ En parlant de ça, les interventions du MJ seront bien présentes mais aléatoire dans le temps : elles ne se feront cependant pas trop attendre non plus, parce que les vampires, eux, n'attendront pas pour vous croquer :mouhaha:
▬ Merci d'indiquer au début de votre poste où se trouve votre personnage, en suivant ce code :
Code:
<imp>Dis-moi où tu es</imp>
▬ Puisqu'il s'agit d'une intrigue, le minimum demandé a été abaissé à 200 mots ! Vous pouvez bien évidemment faire plus si vous le désirez, le tout est de participer et de vous amuser (et de ne pas mourir) ! :minicoeur:
▬ Une dernière chose ! N'oubliez pas que vous pouvez pimenter vos réponses en allant tirer les dés. Vous pouvez en prendre l'initiative par vous-même (Alduin saura s'en souvenir :eyes:) mais il se peut également que le MJ vous demande de les tirer pour une raison spécifique !
Have fun :coeur:

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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Dim 4 Fév - 0:05
Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red.
C'EST LA PANIQUE PUTAIN.
Quelque part dans les quartiers de Wyn
La soirée aurait dû être calme pour Berich. Pas d’alcool, pas de conquête qu’il abandonnerait dès que l’aube pointerait le bout de son nez. Une soirée simple passée à tâcher de bosser pour la guilde. Ça change de ces derniers mois et ce n’est peut-être pas plus mal. Nocturne et les Rossignols restent importants, mais d’autres affaires requièrent sont attention après tout. Mais on ne fait jamais entièrement ce qu’on veut, n’est-ce pas ? Surtout quand un voleur rapplique en paniquant et en criant au loup. Ou au vampire, peu importe ce que le type avait vu. Et Berich n’a pas le temps de soupirer, ni de se morfondre sur la situation foireuse qui se présente à eux. En beuglant ses ordres à savoir « démerdez-vous pour barricader cet endroit, personne ne doit rentrer », le constat est clair ; ils manquent cruellement de moyens. Pas besoin que des connards de suceurs de sang viennent détruire le peu qu’il restait de la Guilde.

Alors qu’il s’équipe, il braille encore quelque chose concernant le mage de la cour avant de se hâter pour aller le rejoindre. Peut-être parce qu’il s’inquiète pour lui, un peu, ou parce qu’il pourrait avoir une solution, lui. Ou surtout parce que ce serait fâcheux qu’il arrive quelque chose à Wyn alors que la Guilde a encore besoin de lui. Le passage entre la planque et les quartiers du mage ne lui a jamais paru aussi long. Il court, le fourreau de sa lame battant contre sa cuisse, son arc et son carquois plaqués contre son dos. Les créatures de la nuit ont peut-être déjà atteint le palais et il ne veut pas se laisser surprendre. Bordel de merde. Il aurait bien voulu cesser de paniquer, mais il a grandement envie de ne pas servir d’amuse-gueule à un putain de vampire. Et ce coup-ci, il n’est pas discret, il n’a pas le temps pour jouer au voleur, la situation est trop grave.

La porte claque derrière lui tandis qu’il arrive enfin, essouflé et il se met à nouveau à brailler. « Wyn ! » Il avance d’un pas pressé, tâchant de trouver le mage. « Bordel, c’est pas le moment de se planquer ! » Oh, et voilà que l’impérial recommence à paniquer. Juste au moment où, enfin, il retrouve le mage. Un long soupir de soulagement quitte ses lèvres, tandis qu’il passe une main dans ses cheveux. « Nocturne soit louée, tu es encore en vie ! C’est la merde, Wyn, y a des vampires, je crois, et bordel, ils ont attaqué, et je sais pas ce qu’il se passe, et j’ai besoin de toi. Dis moi que tu sais quoi faire, je t’en supplie. » En plus de son air désespéré, il aurait presque pleuré en tombant à genoux aux pieds de Wyn pour ajouter un effet dramatique à son discours déjà bien décousu.

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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Dim 4 Fév - 1:50
R.U.N

« Il était un héros nommé Ragnar le Rouge,
Qui vint à Blancherive, et entra dans un bouge… »

Daren sirotait tranquillement son hydromel. Assis au coin du feu, la chaleur de l’âtre diffusait une chaleur bienvenue qui revigorait ses membres  en cette froide saison d’hiver. L’auberge du Sang-D’Argent était en effervescence, les rires tonitruants des soûlards couvraient la voix du barde qui tentait tant bien que mal de se faire entendre au milieu de tout ce vacarme. La nuit avait beau ne pas être encore très avancée, certains avaient déjà du mal à tenir debout.
La barde continuait tout de même sa chanson :
« …Le faquin pérorait, la rapière à la main,
se ventant de victoires et d’énormes butins… »

A une table, un homme barbu se leva brutalement de sa chaise en beuglant des mots inintelligibles. Il leva la chope qu’il tenait à la main pour porter un toast.
« …Il y serait encore si entrée par hasard,
Mathilda la guerrière n’avait dit à Ragnar : »

Ses amis, qui étaient assis à la même table que lui, levèrent à leur tour leur verre en riant bruyamment. L’homme qui était debout commença à chanceler vers le comptoir, sans doute pour commander une autre boisson, mais sa route fut coupée par un serveur qui le bouscula et renversa sur lui tout le contenu de son plateau. Le soûlard, qui peinait déjà à rester en équilibre sur ses deux pieds, s’effondra par terre, couvert de nourriture.
« “ Tu parles trop menteur et tu bois dans nos verres,
je crois bien qu’il est temps que l’on te fasse taire ! ” »

Le pauvre serveur parut bien embêté par sa maladresse. La barbu à terre tentait tant bien que mal de se relever, mais il retombait à chaque fois, saoul comme un cochon.
« …Mathilda la guerrière a sorti son épée,
et le fracas des armes a enfin pu parler… »

Des cris indignés s'élevèrent des tables alentours. Soudain, un homme haut comme trois pomme se leva. Complètement saoul, il tenait une tomate à la main qu’il jeta sur le misérable serveur. Cela parut l'amuser, et d'autres personnes prirent intelligemment exemple sur lui. Ainsi, l'auberge se transforma rapidement en un véritable champ de bataille.
« …Ce vantard de Ragnar, vous ne l’entendrez plus.
Sa tête de rouquin à roulé dans la rue ! »

Oulà, ça commençait sérieusement à partir en vrille par ici. Daren se leva de sa chaise, il était temps de prendre la porte, s’il ne voulait pas finir en légume ambulant. Cependant, le chemin jusqu’à la sortie n’était pas sans embûche, des aliments en tout genre volaient au-dessus de sa tête et il était obligé de se cacher derrière des meubles pour éviter de s’en prendre un en pleine poire. Il y en avait dans tous les sens, de tous les côtés et, lorsqu'il cru avoir échappé à cette totale anarchie, une tomate vint s'écraser au beau milieu de son front.
Soudain, la lourde porte de métal dwemer claqua. Un homme en tenue de mineur fit irruption dans l’auberge, a bout de souffle et un air terrifié sur le visage.
« Des vam… Des vampires ! bégaya-t-il avec panique. Des vampires nous attaquent ! »
Tout le monde se tut dans l’auberge, plus personne ne bougea, comme si le temps s’était un instant suspendu. Puis, un éclat de rire perça le silence, suivi d’un autre, et d’encore un autre. En quelques secondes, le chaos régna de nouveau sur la pièce et des projectiles se remirent à voltiger, devant la face décomposée du mineur en état de choc.
Complètement débordé, Daren ignora le pauvre bougre et sortit de l’auberge en poussant un soupir. Cependant, son soulagement fut de courte durée : dehors, c’était la panique totale. Et cette fois, ce n’étaient pas des rires qui l’assourdissaient mais des cris de peur. C’était à se demander s’il n’aurait pas mieux fait de prendre part à cette bataille de nourriture, finalement. Non, car la panique ne tarderait pas à se propager dans l'auberge, et il ne tenait pas à s'y trouver lorsque cela se produirait.
Le messager n'avait même pas pris le temps d'y réfléchir que ses jambes s'étaient déjà mises à courir d’elles-mêmes. Vers où ? Il n’en savait rien, mais il était hors de question qu'il aille chercher l’embrouille avec l’un de ses suceurs de sang. Aveuglé par la peur et par le jus de tomate qui dégoulinait dans ses yeux, il bouscula plusieurs citoyens apeurés et faillit se prendre un mur.

Spoiler:

Codage par Libella sur Graphiorum
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Erendis
Erendis
Chambellan
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Dim 4 Fév - 14:40



the gutters filled with blood and fear

La ville de Markarth lui avait toujours paru inhospitalière et Erendis ne souhaitait pas s'attarder en ville plus que nécessaire. Aux côtés de Brestir, le chambellan de Vendeaume, elle quitte le château de Cœur de Roche après leur entrevue infructueuse avec le Jarl des lieux. Elle n'en attendait pas moins de lui et avait prévenu Ulfric que ce voyage ne serait qu'une perte de temps. Elle avait néanmoins capitulé, obéissant aux ordres, se pliant à la volonté de son souverain. Quand enfin les deux compères émergent de sous la terre, la nuit était déjà tombée. Il était temps de rejoindre leur auberge, prendre quelques heures de repos avant de repartir aux premières lueurs du jour. A la seule idée de passer la nuit dans ces lieux maudits, Erendis frissonne. Elle suit Brestir qui marmonne dans sa barbe, ressassant encore et encore l'échange qu'ils avaient eu un peu plus tôt au château. Erendis, elle, garde le silence, pensant déjà à l'avenir, se projetant en avant. Elle sait que rien ne changera le passé. Il est trop tard. Markarth est ancré dans un cercle vicieux et ne souhaite pas en sortir, trop bien installée dans cette boucle infinie qui dit qu'Ulfric et les Sombrage sont les ennemis. Elle sourit à cette pensée tandis qu'au loin résonne des cris d'effroi. Sourcils froncés, son sourcil s'estompe et Brestir s'arrête, main sur la garde de son épée. Difficile de dire si il ne s'agit que d'une attaque rapide, d'un meurtre ciblé ou d'une attaque d'envergure. Sur ses gardes, la jeune femme est prête au combat si nécessaire. Depuis son arrivée en ville, elle s'était attendue à une attaque de la part des habitants hostiles. « Des vampires !! » La surprise est totale et Brestir tire son épée le premier, se tournant vers elle qui lui adresse un signe de tête. Elle dégaine sa propre épée, s'élançant derrière le chambellan, priant Talos pour qu'ils atteignent l'auberge sans dommages. Ils étaient si près du but, si proches d'ouvrir la porte et de s'engouffrer dans les lieux, à l'abri. Malheureusement, Talos en a décidé autrement. Brutalement séparés par un mouvement de foule, Erendis pénètre dans l'auberge seule, referme la porte à la volée, plaquant son corps contre le bois et stoppant du même coup la fuite d'un homme (Daren) visiblement apeuré par la situation. « Inutile de sortir ! Sauf si vous souhaitez mourir. »
(c) DΛNDELION
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Wyn Ysciele
Wyn Ysciele
Mage
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Dim 4 Fév - 17:44
Les heures s’écoulaient dans le silence le plus profond et Wyn sentait lentement ses nerfs à vif se tranquilliser. Depuis son escapade à Fortdhiver, il vivait recul dans les dédales de pierres qui jouaient le rôle de ses appartement, bibliothèque et espace de travail. Ce soir, il avait réussi à esquiver le dîner d’honneur du jarl, et les débats animés quant à la présence de conseillers d’Ulfric et de Vendeaume au palais. Nels avait tant envie de les bouter hors de son royaume de pierre que la présence du mage de la cour lui était indifférente - Wyn en était heureux. Il avait tant à faire - les charges habituelles que Coeur de Roche lui demandait, ses propres recherches, rédactions et lectures, tenter d’éduquer un peu son apprenti.e aux faits magiques… il était mû par un sentiment d’urgence, comme s’il sentait un prince daedrique prêt à lui botter les fesses et à le sacrifier pour la connaissance si un autre résolvait ses énigmes plus vite que le mage curieux.

L’écho d’un cri dans les couloirs du pierre lui parvint avec un retard, et Wyn sursaute avec violence, faisant tomber le bâton appuyé contre son plan de travail - la chute résonne dans un claquement sourd sur la dalle de pierre. Le mage avait le coeur qui battait la chamade, et un goût immonde dans la gorge tandis qu’il tend l’oreille, sur ses gardes. Il était prêt à éveiller son son apprenti.e pour s’enquérir de si oui, ou non, quelqu’un l’appelait ou si cela n’était qu’une hallucination de plus de son esprit malade. Avant d’entendre une voix définitivement humaine, portée par les conduits de métal. Avec difficulté, le breton se baisse pour ramasser sa canne, et saisir au passage la dague d’acier dwemer posée sur son établi le plus proche. “- Quoi ?”  Il grogne, l’agacement tremblant dans sa voix. Encore des interruptions. Encore, encore, il n’y arriverait jamais et l’ennui confine soudain à l’hystérie chez Wyn alors qu’il se relève prêt à hurler sur l’opportun qui aurait trouvé l’entrée de son étude. ” - Qu’est-ce que tu … encore en vie ?” Le visage fermé, hostile, le reproche meurt sur ses lèvres et il fixe Berich avec perplexité, alors que le cliquetis de son araignée dwemer accompagne son visiteur. Troublé, son regard observe le voleur en arme et en sueur, qui balbutie des manières incohérentes. Est-ce que le mage est mort ou englouti sous une tonne de poussière tant il travaille était un objet récurrent de paris au sein de la cité de pierre, mais une araignée s’occupait de sa tâche suffisamment bien pour laisser son maître en paix.

“- Sanguinare Vampiris … ?” Il murmure sans y penser, et son regard vagabonde sur les rayonnages de livre de la pièce. Si sa mémoire lui servait, ceux consacrés à ce mal se trouvaient dans une autre salle, mais il n’en avait jamais eu beaucoup. Il réfléchit, à vive allure alors que son visage n’en trahit rien, sceptique au possible. Il s’avance pas à pas, s’appuyant sur son bâton avec une grimace de douleur, la jambe raide. Il fusille Berich du regard et articule lentement : “- Est-ce que tu as bu ? Pris du Skooma ? Vampires n’attaquent pas les villes, ce n’est pas leur manière de faire, d’après les écrits… moi-même je n’en ai jamais vu…” Son esprit s’égare à son nouveau, quitte Berich des yeux…  Si le chef de voleur ne déraille pas… comment résister ? ”Berich, la ferme !” Le mage n’est habituellement pas homme aux vulgarités, mais les tremblements du voleur l’empêche de réfléchir, il a horreur de ça.  ”-Allons voir.”

A chaque pas, une grimace tort le visage du mage, mais il passe une cape sur ses épaules, sa dague au côté. A chaque pas, il enfonce avec plus de violence son bâton de bois gravé contre les dalles, le claquement sonore scandant ses pas à la jambe traînante. Il n’avait pas réenchanté sa prothèse, les escaliers seraient une torture, et il s’appuie sans demander la permission sur l’épaule de Berich tandis qu’il le… force d’une main sûre à se diriger vers les sorties de ses appartements. Une fois la dernière porte poussée, les voilà à l’entrée du château. ”- Mage ! Il y a … quelque chose de pas naturel, dehors !” l’interpelle un des gardes qui boucle son ceinturon tandis qu’il court vers les portes ouvertes du palais, ouverte vers la nuit - vers les cris au dehors, et les lumières faibles de la ville dans l’obscurité nocturne. La peur passe en coup de vent sur son visage, avant de céder à la curiosité. Wyn sourit en coin, malgré lui, et s’avance vers les portes alors qu’il souffle à son compagnon  :”- Trouve une torche. Ils n’aiment pas le feu.” voilà ce qu’ils devaient faire et Wyn ferme les yeux un instant jusqu’à ce que, rayonnement un globe de lumière vive flotte près de son visage, dont il augmente un peu l’éclat. Ce serait suffisant pour ne pas se faire attaquer dans le dos, mais son savoir n’était que théorique, comme trop souvent.
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Lun 5 Fév - 17:04
Everybody is a book of blood, wherever we're opened, we're red
intrigue 01

Plus ça allait et plus Lona avait l'impression de crécher à Markarth. Les négociations entre les deux villes principales de l'ouest de Bordeciel prenaient plus de temps que prévu. Elisif avait alors demandé à Lona de s'occuper des détails. Le jarl comptait sur l'éloquence de l'Impériale pour régler les derniers points litigieux entre Solitude et Markarth. De ce fait, Lona avait la désagréable sensation de passer beaucoup de temps dans la ville de pierre.Elle avait passé son après-midi à discuter avec le jarl puis elle était retournée dans ses appartements. Sa soirée s'annonçait calme, assise en train de lire, un cri horrible s'éleva jusqu'à sa fenêtre. Lona sursauta et observa les rues de la ville. La peur remontait jusqu'au palais de la cité. Elle crut apercevoir des gens courir dans tous les sens, ça avait la panique en bas. L'assassin décida d'aller voir et se rendit dans le hall principal du palais. Les soldats semblaient aussi être sur le qui-vive. Elle se faufila en dehors du palais, restant sur la palier. Ses yeux balayèrent la ville en contre-bas. Plus aucun doute, les cris se faisaient entendre partout dans la ville, Lona ignorait ce qu'il se passait mais la ville entière semblait crier à plein poumon sa peur. Elle n'entendit pas le soldat arriver dans son dos et lui prendre le bras « Ma dame, restez à l'intérieur, nous sommes attaqués. » Il la tira vers le palais et lui ordonna de rester ici, en sécurité.

Lona n'était pas forcément du genre coopératif mais accepta un instant de rester là, jusqu'à ce qu'elle entendit deux gardes qui discutaient en finissant de se préparer « C'est des vampires... » « Je sais pas comment on va faire... » puis les deux hommes se dépêchèrent de sortir, laissant l'Impériale qu'ils n'avaient pas remarqué. Des vampires... Tout se remua en elle. C'était une menace dont elle n'avait jamais fait face et pour la première fois, elle sentit ses entrailles se nouer. Mais il fallait agir, son cerveau reprit le dessus. La seule menace que Bordeciel doit craindre est celle de Sithis. Lona courut dans sa chambre et chercha sa malle de voyage. Elle y avait installé un double fond pour sa tenue de la Confrérie ainsi que pour entreposer potions et ingrédients. Elle tria rapidement ses fioles, ne prenant que les fioles de soin, de la plus faible à la plus élaborés. Elle mit le tout dans un sac avec les ingrédients qui lui restaient. Puis elle courut à nouveau vers l'entrée du château où elle croisa le mage de la cour. Elle alla à sa rencontre, sans se soucier des autres gardes et de l'homme qui se tenait à ses côtés « Maître Ysciele, j'aurais besoin de votre laboratoire d'alchimie. »
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Wyn Ysciele
Wyn Ysciele
Mage
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Dim 11 Fév - 17:23
Wyn rouvre les yeux, illuminé du globe de lumière qui irradie un cercle autour de lui, comme pour repousser le froid, la nuit, et les abominations qui surgissaient cette nuit dans Markarth. Faire une proie facile du mage autour duquel luit la sphère, peut-être, mais le périmètre de lumière autour de lui devrait faire réfléchir à deux fois les créatures infectées, si ses lectures sont véridiques. Le mage écarquille légèrement les yeux en reconnaissant Dame Pontius, l’abordant avec assurance et une sacoche alourdie sur son épaule. La politique encore, et les souvenirs de la soirée se déroulant sans lui reviennent un bref instant à l’esprit de l’homme. Le temps d’un clin d’œil ; puis les vampires reprennent toute la place de son angoisse naissante. « - Mon laboratoire … ? » Il reste stupéfait un instant, destabilisé par le demande de la jeune femme – il savait qu’elle s’intéressait aux potions, et aux secrets dwemers par leurs conversations que par instant le difficile érudit trouvait véritablement stimulante… mais il ne voyait  pas où elle pouvait bien en venir…  son esprit part sur une autre piste, d’idées en analogies...« - Est-ce que des antidotes fonctionneraient … ? » Il repose un regard vif, éclairé par la possibilité sur Lona, mais avant qu’il n’ait le temps de se déplacer et l’emmener vers son laboratoire un hurlement terrifié, agonisant, retentit dehors, répercuté par la pierre de la ville.
Wyn susaute avec violence et murmure, la bouche sèche. « - Allez y. Prenez ce que vous pensez utile. » Rare privilège, quand on connaissait les manies du mage – les portes de ses appartements et véritables recherches étaient closes et gardées par une araignée dwemer de toute façon – bien qu’il n’ait aucun doute que le chef des voleurs puisse y pénétrer comme dans un moulin.  « - Berich, si tu veux aller avec elle au lieu d’avoir l’air d’un enfant de cinq boudeur, tu peux rejoindre mon laboratoire. » Un enfant… qui avait vu un fantôme, qui avait d’excellentes raisons d’avoir peur, certes, mais Wyn refusait de rester immobile. Il voulait voir les vampires, et surtout, être utile pour sa ville. Escorter Lona prendrait une éternité, avec sa patte folle et il lui adresse un signe de tête, supplique qu’elle fasse vite avant de clopiner vers les marches à l’extérieur du palais – déterminé à embrocher les vampires sur sa canne s’il le fallait.
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Arawn Valtieri
Arawn Valtieri
Chef des Voleurs
Messages : 779
Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Lun 26 Fév - 0:20

EVERYBODY IS A BOOK OF BLOOD; WHEREVER WE'RE OPENED, WE'RE RED.
cf. sanguinare vampiris : « a dying god coming into human flesh. »

Face Est, autel de Talos.

L’esprit s’embrume avec la nuit qui s’épaissit. Ciri est partie chasser depuis une bonne heure maintenant. Le crépuscule éloigné, elle finirait par revenir. Comme toujours.

Et comme toujours, Arawn s’arrache à la contemplation silencieuse des terres Crevassaises, sous l’emprise d’un sort d’illusion afin de bénéficier d’une nyctalopie plus que correcte. Seul, il avait laissé Berich finir ce qu’ils avaient commencé dans leurs quartiers. Personne de la guilde n’appréciait sa compagnie une fois sous l’emprise de cette satanée drogue… et inversement. Car au-delà d’un gain de force, d’endurance ou de rapidité, le demi-elfe était gagné par des sauts d’humeurs piquants.
Cette impression étrange sembla ne pas le frapper aussi férocement qu’elle n’aurait dû. Au contraire, cette dernière s’instilla beaucoup plus lentement… le temps de quelques minutes, et il était déjà trop tard.

« Des… vampires ! Vi-… » vocifère l’un des gardes à peine entré dans la ville, sa voix mourant dans sa gorge peu après son écho contre la pierre. Près des torches et des points de lumière clé, des ombres se faufilent à toute vitesse, s’engouffrant là tel un venin dans un corps sain.
(Là, le mot pique son myocarde pour son relent de nostalgie plus que pour le danger qu’il peut représenter. Ce même mot qui le ramène dans un passé lointain, là où le sang grimpait jusqu’à ses coudes. Là où un vampire, pourtant connu comme l’un des plus grands prédateurs nocturnes, avait fini par gagner sa sympathie…)
Des ombres qui contournent ces lieux éclairés, pour mieux se fondre dans l’obscurité dans lesquels elles se noient. Certaines de ces ombres que parvient à voir Arawn, posté en hauteur, sa fiole de skooma encore coincée entre ses doigts froids. Il voit ces silhouettes qui se déplacent, mais elles sont rapides. Trop rapides sans doute. Sitôt avait-il entendu l’alerte qu'il s’était hissé sur ses jambes le plus discrètement possible, cherchant par la même occasion à se ressaisir.

Ce n’était pas de la peur. C’était… autre chose.

Un autre chose qui n’augurait rien de bon.

Tellement soufflé par le fait que des vampires soient parmi eux qu’il en omit une prière à l’égard de Nocturne. Au lieu de ça, il avait descendu le reste de sa fiole d’une traite, pour noyer la nervosité qui pointait le bout de son nez.

Arawn fila sur la pierre pour contourner le temple. Une des prêtresses de Dibella tenta nonchalamment d’en sortir — il lui bloqua le chemin volontairement. « Vous ?! » Prêtresse qui ne l’appréciait pas, au demeurant — la faute à son culte impie, sans doute. Il n’eut le temps de lui répondre puisqu’au même moment, un des mineurs, qui passait par là, l’interpella, la panique au bord des lèvres. « A-Arawn ! I-Il y-y- a- » Aussitôt l’ouvrit-il qu’il l’attrapa et lui colla sa paume contre sa bouche. « La ferme, » Aux aguets, l’homme écouta les sons autour d’eux avant de lui murmurer une nouvelle fois, avec force. « Va chercher des torches, de l’huile ou de l’alcool, n’importe quel combustible à faire brûler. » (Il s'étonnerait de réussir à parler autant.) « Mais que se passe t-… » « À l’intérieur. », lui lance t-il sans plus d’explication et sans la regarder : des cris firent écho, la prêtresse se raidit aussitôt. Elle obtempéra et leur ferma la lourde porte dwemer au nez.

Il ôta sa main. « J-Je p-p-peux p-pas, » Ce à quoi il répondit par un soupir nasal. Les mâchoires serrées, il lança son sort novice de courage sur ce dernier, un sort à faible coût et efficace. Le mineur papillonna des yeux, comme rassuré et investi d’une force d’esprit certaine. Il acquiesça et partit. Sans doute ne reviendra t-il pas, mais il voulait bien essayer d’y croire, pour cette fois.

« Berich, si tu veux aller avec elle… » le prénom qui s’élève du contrebas parvient à ses oreilles, entre deux hurlements et cliquetis d’armure. L’homme se faufile à toute vitesse jusqu’à l’entrée du château après avoir aperçu, en plongée, des silhouettes qui ne lui étaient pas inconnues. Arawn s’impose aux côtés du mage de la cour (Wyn) et ceux qui l’accompagnent (Berich et Lona). En plus d’avoir une sale mine, le demi-elfe avait l’air de tout sauf paniqué — il mêlait plutôt une aigreur certaine à la nervosité. Toujours est-il qu’il était là, et que la présence vampirique le forçait, étrangement, à rester dans les environs. Fascination malsaine, appel obscur, autant de choses qui embrouillait son esprit et l’empêchait de fuir. Esprit qui s’était pour le moment donné pour seul axe celui de la riposte. Mais pour combien de temps encore ?

Si un mage de destruction capable était présent, un barbecue par les flammes aurait certainement suffi à les dissuader d’attaquer. Mais ça… c’était sans compter le mouvement de foule qui se pressait aux portes de l’auberge. Du pain béni pour eux… il ne restait plus grand-chose pour faire des lieux leur force. Selon lui, il fallait baigner la ville de lumière, et ainsi les piéger. Et seul il n’y arriverait pas.

Coi, Arawn chercha à user du même sort d’altération, posté brièvement aux côtés du mage. La lumière s’investit alors autour de lui, puis tira de son fourreau sa lame de verre.
« La lumière et les flammes. », grogne t-il en lui emboîtant le pas; entamant sa descente aux enfers sans plus de précaution. Son pas était presque trop léger, sa démarche trop naturelle pour que ce soit le fruit béni d'un courage quelconque, aussi extraordinaire puisse t-il être. Le voleur était comme parti pour l'abattoir, l'arme au poing et le cœur naïf — puisque corrompu.

Mais même l’enfer l’attendrait.
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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Ven 2 Mar - 16:07
Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red.
ON PANIQUE ENCORE.
Quelque part dans les quartiers de Wyn
Venir voir Wyn pour trouver une solution, ou au moins pour rester en sécurité aurait dû être une bonne idée. En théorie. Sauf que le mage est un homme aigri et qu’il avait visiblement une sale image du voleur. C’est pas forcément étonnant, mais l’ego de Berich souffre. Ça pique, et il tâche au moins de ne pas montrer qu’il est vexé. Il n’est pas alcoolique et encore moins drogué. Peut-être donne-t-il toutes les raisons pour qu’on puisse croire le contraire, mais tout de même. « Je ne prends pas.. » Cette merde de Skooma ? Il ne finit pas sa phrase, parce que Wyn est sauvage et qu’il lui dit de fermer sa bouille. Et Berich s’exécute, parce que lui est sage et civilisé. Mais ça ne change rien au fait qu’il panique. Ses yeux s’écarquillent et il cligne des paupières. Aller voir. Sérieusement ? Comment peut-on être mage et si suicidaire à la fois ? Quoi que sa jambe en moins aurait dû lui donner un sacré indice sur les capacités de Wyn pour se foutre dans la merde. « T’as pas une meilleure idée ? Non parce que j’en ai moi sinon. On pourrait s’enfermer, attendre que le jour se lève, ce genre de choses. Non ? » Il se retient de grogner à quel point il le déteste à l’instant présent et se contente de suivre, parce qu’il n’a pas mieux à faire, et qu’il veut pas rester seul. Un peu comme un gosse qui aurait peur du noir. De toute manière, il ne s’est pas gêné pour s’appuyer sur Berich pour progresser. Il se laisse guider, tirant clairement la tronche et franchement pas ravi d’aller se balader dans les rues de Markarth.

Pourquoi la vie, pourquoi la mort, pourquoi fallait-il que la personne la plus qualifiée pour régler ça ait envie de mourir ?

Le voleur hausse un sourcil, perplexe. Une torche ? C’est pas vraiment la première idée qui lui serait venue, mais pourquoi pas. Il ralentit le pas, tirant un peu le mage vers un mur pour piquer la première torche qui lui passe sous la main. Ordre du mage, tout ça, c’était pas vraiment du vol. Beratius a pas l’air fin, avec le mage boiteux qu’il soutient et sa vieille torche dans sa main libre. Ses yeux se plissent alors qu’il reconnaît la figure qui vient à leur rencontre. Pas sûr que ce soit une bonne chose. À moins qu’elle accepte de se faire payer pour aller tuer les vampires ? Ça faisait toujours quelqu’un de plus pour assurer ses arrières si Wyn venait à les foutre dans la merde. Techniquement. Il faudrait lui demander un jour. Si possible avant de crever. Il soupire longuement, bougonnant dans sa barbe un « J’te déteste », Wyn et ses idées de merde, Chapitre II.

Et puis Arawn fit son apparition, vision inespéré pour Beratius qui le salue vaguement, soulagé de le voir lui aussi en vie. Et de le voir tout court en fait. Il pointe un doigt vers Wyn, comme s’il s’apprêtait à le menacer. Sauf que ce ne sont pas vraiment des menaces qui s’échappent. « Reste en vie, compris ? » Il incline le chef pour son collègue, une manière pour lui de lui dire « bon courage avec cet abruti » et le voilà qu’il se retrouve à accompagner son assassin préféré jusqu’à un putain de laboratoire d’alchimie au lieu d’empêcher Wyn de se faire croquer.

Le voleur s’adosse au mur, soufflant lentement pendant que la donzelle se met au travail. « Alors ? On est là pour planter quelques dagues dans le dos des gens ? » C’est presque méprisant, alors qu’un sourire peu assuré orne ses lèvres. Sa manière à lui pour tenter de masquer la panique qui l’habite. Peut-être pas la meilleure, certes. Bordel, la nuit allait être longue.

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Alduin
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Dim 4 Mar - 0:51

“Everybody is a book of blood;
wherever we're opened, we're red.”

Intrigue n°01, Markarth



Auberge

On a vivement refermé les lourdes portes de l’auberge, mais les pierres et le métal ne suffisent pas à isoler des sons de l’extérieur ; dans les rues de Markarth, c’est la panique et tout le monde cherche à se mettre à l’abri, sans comprendre ce qui se tapît dans l’ombre et draine, ou égorge ceux qui passent à proximité. On tambourine à la porte, on cherche à l’ouvrir en appelant au secours, mais des clients de l’auberge barrent la porte, déplaçant un meuble.
A l’intérieur c’est la panique qui se propage, mais aussi les rumeurs et les murmures affolés : vous pouvez entendre les uns penser à une attaque de parjures, les autres blâmer les nordiques sombrages venus prendre leur revanche.  Ouvrir à ceux dehors, ou rester enfermés à attendre que ça passe, les débats sont houleux tandis que ceux qui ont vu « quelque chose » racontent à leurs camarades. « On peut pas les laisser ! Tu veux mourir ou quoi la vieille ? Mais vous entendez, les cris...C'est l'attaque des Parjures, tout recommence ! Ulfric avait promis de revenir !  Des monstres... des ombres... et elle est tombée raide morte ! J'ai vu de la glace, un mage vous croyez ? Mais ils étaient partout, invisibles ! Les gardes n'ont rien pu faire... Il n'y avait personne, ce sont des fantômes! Je vous dit que j'ai vu quelqu'un, qui avait l'air normal ! Ca a été trop vite ! Ils étaient là, et soudain ils étaient morts ! ... On peut allumer plus de torches et de bougie dites ? L'obscurité me fiche les jetons »  Au milieu des discussions et des cris de l’extérieur, toutefois une jeune femme d’à peine vingt ans semble soudain s’évanouir – pâle comme la mort, elle semble vidée de ses forces mais indemne de toute blessure alors qu’elle s’écroule au milieu des clients assemblés. L’inquiétude sur son cas se propage et une femme vous prend à partie, @Erendis et @Daren Laecinnius pour l'aider à porter la jeune femme sur un des lits de l'auberge - avant que les murmures voulant la jeter dehors ne risquent trop de devenir des actions, les hommes poussés par la peur. Elle est pas contagieuse dites ?


Laboratoire & Cœur de roc

Vous avancez dans la solitude des pierres alors que les gardes semblent avoir déserté les alentours, plus occupés par la menace à l’extérieur que vos propres personnes. Vous atteignez sans encombre le laboratoire de Wyn sans que rien ne bouge. Pourtant, alors que @Lona Pontius commence à travailler à la table, vous entendez clairement un piège dwemer s’activer, sans que rien ne semble l’avoir déclencher. Le silence règne encore un moment entre elle et @Berich Beratius jusqu’à voir l’automate dwemer de Wyn, une araignée métallique, s’activer dans un coin visiblement paniquée, ses pattes cliquetant au sol : comme si elle essayait, de ses pinces et de ses multiples pattes d’interdire le passage à quelqu’un. Quelqu’un d’invisible, à moins de 50 mètres de votre position.

La ville

Les gardes se sont déployés au travers de la ville, descendant les passerelles et escaliers quatre à quatre, mais leurs armes ne font que repousser les vampires momentanément. Ils essaient d’escorter les civils à la sécurité des murs, à l’intérieur des demeures. @Arawn Valtieri et @Wyn Ysciele, vous progressez auréolés de vos lumières, sans être attaqués – les rues sont soient désertes, soient agités alors que l’on se met à l’abri. Vous tombez sur les premiers corps, exsangues, draînés de leurs vies, et souvent accompagné d’une flaque de sang alors que les vampires ont été dérangés. Les coins sombres de la ville semblent vibrer d’une vie propre.
Vous êtes soudain bousculés par un homme armé d’une épée, tentant de remonter vers les hauteurs du château « - Poussez vous, je suis chambellan ! Poussez… » le cri de cet homme que ni l’un ni l’autre ne reconnaissaient comme le chambellan de Markarth devient glacial et inhumain alors que son énergie vitale le quitte drainée par un vampire en contrebas des marches – le corps vacille en arrière tombant dans les bras du vampire qui l’attaque sous vos yeux.



Quelques mots du MJ avant de partir à l'aventure


▬ Vous pouvez répondre directement, pas besoin de vous incrire, et vous pouvez vous "incruster" dans l'intrigue n'importe quand tant que ça reste logique ! Vous pouvez répondre plusieurs fois dans un même tour avant l'intervention du MJ !
▬ En parlant de ça, les interventions du MJ seront bien présentes mais aléatoire dans le temps : elles ne se feront cependant pas trop attendre non plus, parce que les vampires, eux, n'attendront pas pour vous croquer :mouhaha:
▬ Merci d'indiquer au début de votre poste où se trouve votre personnage, en suivant ce code :
Code:
<imp>Dis-moi où tu es</imp>
▬ Puisqu'il s'agit d'une intrigue, le minimum demandé a été abaissé à 200 mots ! Vous pouvez bien évidemment faire plus si vous le désirez, le tout est de participer et de vous amuser (et de ne pas mourir) ! :minicoeur:
▬ Une dernière chose ! N'oubliez pas que vous pouvez pimenter vos réponses en allant tirer les dés. Vous pouvez en prendre l'initiative par vous-même (Alduin saura s'en souvenir :eyes:) mais il se peut également que le MJ vous demande de les tirer pour une raison spécifique !
Have fun :coeur:

[/quote]
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Berich Beratius
Berich Beratius
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Mer 7 Mar - 11:52
Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red.
WYN ET SES IDÉES DE MERDE, CHAPITRE III
Quelque part dans les quartiers de Wyn
Ça lui fait chier d’être là, et il ne se gêne pas vraiment pour le montrer, poussant parfois de long soupirs comme un sale gosse en manque d’occupation. Toute cette situation le stresse grandement et il prie seulement pour que ça cesse. Si les attaquants avaient juste été quelques parjures en manque de reconnaissance, il aurait simplement profité de l’occasion pour subtiliser quelques biens sans que personne ne s’en rende compte dans le chaos ambiant. Sauf que là on parlait de vampires, et que ces saloperies venaient se nourrir directement en ville. Il renifle, loin d’être élégant alors qu’un piège semble s’activer. Il fronce les sourcils, perplexe face à l’absence évidente de présence humaine, ou animale, ou vampirique, au choix.

Puis un grognement lui échappe alors que cette fois, c’est l’araignée dwemer qui s’anime. « Putain de bestiole de merde. Encore plus chiante que son maître. » Il lève les yeux au ciel, blasé par l’automate défectueux. On arrivait au chapitre suivant de "Wyn et ses idées de merde". Parce que c’est sûr que les engins dwemer font de merveilleux animaux de compagnie, vraiment. Un chien c’est vraiment trop compliqué à trouver, hein ? Surtout quand on joue au mage pour la cour de Markarth. Berich se noie dans ce mélange de panique et de mauvaise foi, il se sait dépassé pas les événements, et ça l’agace. Et jusque là, il n’est pas certain que les choses puissent être pire que ce qu’elles sont actuellement. Rapidement, il détourne le regard, se concentrant à nouveau sur Lona et ses potions. Il espère au moins que ce qu’elle fait servira à quelque chose. « T’essayes de cuisiner quoi au juste ? » Parce qu’il n’y connaît clairement rien dans ce domaine, et qu’au moins, ça pourrait peut-être l’occuper un peu, de discuter avec l’assassin, de tenter de savoir si ce qu’ils font est utile ou non.

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Wyn Ysciele
Wyn Ysciele
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Jeu 8 Mar - 22:51

Il n’a pas l’intention d’attendre que le grain passe, d’attendre caché, quoiqu’en pense Berich, quoiqu’en pense son propre instinct de survie. Wyn en est simplement incapable : la faute à son envie d’en savoir plus, de comprendre d’où sortiraient ces vampires prêts à leur tomber dessus, eux qui n’étaient jusqu’alors que quelques lignes dans de vieux manuscrits interrompus et des légendes que son père lui racontait autrefois au coin du feu de l’auberge pour lui faire promettre de toujours rester sur les sentiers, sans courir après les lapins invisibles qui risquaient de le laisser exsangue et moribond derrière un rocher. Il veut comprendre, examiner. Puis, la faute à son devoir, il est le mage du jarl, le mage de la ville, il y a grandi, et il connait chacune des gorges qui poussaient des cris inhumains en se massant en sécurité tant bien que mal. Il ne peut pas les voir mourir à ses pieds sans bouger, il dort assez mal comme ça.

Wyn  acquiesce la tête, esquisse un sourire amusé, faussement assuré à l’inquiétude palpable de Berich. Il comptait bien rester en vie, il n’était pas fou il avait trop sacrifié pour sauver sa couenne pour la finir ainsi. Par les Aedras… Par Hermaeus Mora, il comprend la peur du chef des voleurs. Il connaît la peur Wyn, il est terrifié mais il n’arrive jamais à avoir peur de ce qu’il ne connait pas, l’inconnu reste pour lui à découvrir. Il n’entend pourtant pas non plus gaspiller un sort de courage sur lui juste pour le plaisir de ne plus sentir le goût de l’acier ou ses jambes céder sous lui. « - Suivez-moi. » Lance-t-il à Arawn, plus courageux ou plus inconscient que lui qui ne semble pas troublé parce qu’ils vont rencontrer. Les lumières que les deux mages, non l’information n’est pas encore réalisée par Wyn, déplacent avec eux écartent les ombres et effarouchent les agresseurs nocturnes.

Ils descendent ensembles les marches de pierre qui mènent aux places principales de la ville, dans les profondeurs de la cité taillée à la flanc de crevasse. A l’exception de quelques mineurs affolés et gardes ordonnant ceux-ci, ils ne rencontrent pas âme qui vive, même dissimulée dans l’obscurité et le mage se détend légèrement, et sa prise sur son bâton se fait moins sur le qui-vive – jusqu’à heurter un homme de plein fouet.  Wyn pourtant trouve le moyen de trouver à redire à l’individu, alors qu’il le retient d’un bras, près de sa poitrine et considère ses traits à la lueur de son incantation. « - Vous n’êtes pas… » le chambellan de Markarth, compagnon de travail bien connu du mage et la sévèrité remplace la peur sur le visage grave de Wyn. Jusqu’à ce qu’il voie l’homme quitter sa poigne, arraché à ses bras, comme tiré en arrière et sans une hésitation Wyn le relâche, le laissant s’affaisser au sol devant lui, proie d’un vampire.

La surprise de Wyn se mue en panique en croisant le regard rougeoyant de l’être inconnu et le sang qui coule de ses lèvres. Sa main se tend et l’incantation franchit ses lèvres sans réfléchir, transférant sa peur à l’être en face de lui. Peur. Même les vampires peuvent connaître ce sentiment, mais ô combien amoindri et le vampire sursaute, reculant un peu, visiblement surpris, terrifié brutalement. Pas assez pour fuir, ce qui ne les aurait pas bien avancé, mais assez pour être interrompu dans son attaque, l’inconnu se vidant de son sang à leurs pieds, et l’attaque repoussée momentanément alors que le vampire hésite.
Wyn reprend son souffle, et la peur s’écarte de lui, les tentacules noires qui oppressaient sa poitrine et l’empêchaient de penser clairement se relâche. Ce sort ne sert à rien ici, il faut du feu. Il reprend son souffle et appuie un instant son front contre ses mains jointes sur son bâton, reprenant ses esprits. « - Donne-moi une minute. » Il murmure à peine audible, avant d’amorcer lentement l’incantation plus complexe pour ouvrir un pan vers l’Oblivion et tirer à lui un esprit du feu, les paupières fermées, profitant du répit trop court de son réflexe instinctif, peureux.
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Arawn Valtieri
Arawn Valtieri
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Ven 9 Mar - 12:46

EVERYBODY IS A BOOK OF BLOOD; WHEREVER WE'RE OPENED, WE'RE RED.
cf. sanguinare vampiris : « a dying god coming into human flesh. »

(Dans la ville.)


« Suivez-moi. » et Arawn a encore l’attention nécessaire pour se surprendre à l’entendre le vouvoyer, marque de respect à laquelle il n’a plus été habituée depuis longtemps. Au sein de la guilde des voleurs, il avait comme perdu toute cette condescendance insolente que l’on réservât à la caste des mages. Mais c’était au profit d’une unité certaine - ou en donnait l’illusion, et au final, il n’était pas plus mal de se délester de certaines chaînes sociales. Le genre de charges dont on souhaite se débarrasser une fois le cap bicentenaire franchi.
Ils progressent vers les entrailles empierrées de la ville, certains pans de l’escalier jonchés de cadavres qui n’étaient parfois pas encore terminés, les deux hommes continuent pourtant, Arawn si inconscient qu’il ne fait pas attention là où il met les pieds et salit ses bottes de sang frais. Sa lucidité est aléatoire, aussi n’était-il pas étonnant de le savoir poser le pied dans une des mares qui empourpraient la roche antique.

Là, lorsqu’un homme arrive de front — aux traits clairs et familiers, mais qui ne fit pas percuter le voleur qui était presque prêt à le charger — et se présente comme étant le chambellan, quelque chose semble le retenir, raviver (un peu trop tard il est vrai) sa mémoire embrouillée par le skooma et ces délicieuses auras. L’une d’elle est dans le dos du chambellan, il la voit mais ne dit rien, et sans doute n’aurait-il pas pu le prévenir ni le sauver. Ça ne prend que quelques fractions de secondes pour qu’il soit attiré vers l’arrière, drainé et affaibli, vers le bas de ces marches d’où se tenait la créature.

Qu’est-ce que tu fous ?

Si ce n’était pas la voix de Nocturne, ni de Berich qui est déjà loin, et encore moins la sienne, il était presque certain de l’avoir entendu, là, sur son épaule droite couverte du cuir de sa spallière.

Tu vas rester planté là ?

Soit il déraille encore, soit il s’agit d’un papillon de nuit qui l’engueule, et ça, ce serait quand même malvenu. Le regard trop clair du métisse chute sur le chambellan agonisant à leurs pieds, qui tentait vainement de remonter les marches en rampant, un demi-souffle s’échappant de ses lèvres glacées.

Tu vas vraiment regarder des innocents se faire vider ?

Si le voleur reste coi et statique, fronce un peu les sourcils et paraît soudainement froissé par ce qui aurait pu être des chimères; il y a bien Wyn qui réagit, Wyn qui apeure la créature par un sortilège — et qui fait certainement écho à ce que le mage ressent. Un sort qui, même s’il trouve son utilité, n’est visiblement pas assez puissant pour celui qui leur fait face — mais qui suffit à le figer, l’air hébété. Sans doute était-ce mieux ainsi… que d’avoir à courir après la créature sur de nombreux mètres.

Combien de tes neurones marchent encore, le vieux ? Et ton épée, là, c’est de la décoration ? C'est quoi ton probl—

« Tu m’emmerdes, », grommelle sans délicatesse le demi-elfe, resserrant sa prise sur la garde de ladite épée. Comme à chaque fois où il est sous l’emprise de cette drogue, son flegme s’évapore au gré des stimuli externes et la tempête se lève. De fait, comme poussé par un vent de colère, il descend les marches qui le sépare du vampire, enjambant le bras oscillant du chambellan. « Je sais pas qui t’es mais tu m’emmerdes, » répète t-il en parlant vraisemblablement dans le vide. Au même moment, la voix de Wyn, dans son dos, lui parvient plus ou moins clairement. « Donne-moi une minute. » ce à quoi il répond par un soupir, soupir que le Nordique n’aura certainement pas entendu. Sur le moment, Arawn ne réfléchit pas plus loin, ne fait aucune conjecture concernant l’ouvrage du mage de la cour en haut des marches, pour la simple et bonne raison que son esprit altéré s’emporte.

Au lieu de ça, il referme sa main gauche sur la droite et perfore l’abdomen du vampire d’un mouvement sec et creusé par l’excès de vigueur octroyé par le skooma, le rapprochant toutefois dangereusement des crocs du mort-vivant. Les globes lumineux, proches de lui, affectent la créature en l'aveuglant, créature qu’il se surprend alors à observer, plongeant ses clairs dans le rubis précieux de ses yeux.

C’est inopportun, viscéral et incompréhensible : l’épée est toujours là, le vampire attrape son bras par réflexe et cherche à l'aveugle son cou sans le trouver, le sang dans lequel il a marché ravive ses sens et sa faim; pourtant le voleur ne fait rien, il aurait dû tirer sa garde vers lui à nouveau et prendre du recul, chose qu’il n’a pas faite, faute de force à l’esprit. La proximité avec cette prétendue monstruosité le touche, d’autant qu’il parvient à voir ces muscles faciaux qui se froissent, ces nuances dans le regard qui peine toujours à discerner sa proie, cette faim qui le dévore comme jamais il n’a pu en voir chez eux. Pas d’aussi près, pas aussi démesurée… pas au point d'attaquer une ville.

« Arawn ! » hèle le mineur dans les environs, rencontré un peu plus tôt et à point nommé, le tirant d’une dangereuse absence. Il arrive, lui et deux autres en retrait, armés de torches flambantes, et c’est avec une sensation terrible de crève-cœur qu’il se voit ôter la lame de verre du vampire encore vivant, pendant que le mineur préalablement encouragé lui assène des coups de torche frénétiques, pensant à juste titre qu’il avait été prêt à se faire mordre — ou s’était-il simplement fait charmer par le monstre ? Ils voudraient bien y croire, à en voir l’expression qui griffait les traits du demi-elfe. Un des mineurs remonte vers Wyn, sans doute plus rassuré auprès du mage de la cour, qu'il a reconnu sous les écailles lumineuses qui l'enveloppent.

En reculant un peu, il réalise d’abord qu’il a usé de son arme, quelque chose qu’il ne fait que rarement. Puis le voleur jette un coup d’œil par-dessus son épaule, en contre-haut, vers Wyn, qui viens de libérer des énergies arcaniques provenant de l’Oblivion; chose que le Conjurateur muet semble sentir, comme une vieille ritournelle qu’il aurait souhaité oublier. Ce soutien sera des plus appréciés par tous ces innocents qui se battent pour leur survie. Il y en a d'ailleurs, une femme avec son enfant, qui tentent de remonter les marches à toute vitesse, se rapprochant du mage de la cour, l'implorant d'ouvrir les portes du château pour se mettre à l'abris.

Et il y en a d’autres, il peut les sentir eux aussi, la ville est infestée, Arawn recule doucement en remontant une marche, l’air affecté par ce qu’il venait de revivre. L'atronach allait devoir faire un barbecue géant dans la ville pour espérer la voir purgée. Mais même Arawn n'était pas certain de le vouloir.
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Erendis
Erendis
Chambellan
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Ven 9 Mar - 16:33



the gutters filled with blood and fear

Intérieur de l'auberge

La panique gagne du terrain, s'infiltre dans les veines de chaque homme et femme à l'intérieur de l'auberge tandis que dehors le chaos règne. Les cris qui leur parviennent ne font aucun doute sur le massacre qui se joue dans les rues de Markarth. On barricade la porte avec les meubles, empêchant ainsi toute fuite vers l'extérieur mais surtout toute intrusion. Erendis se détend, s'éloignant finalement de la porte, le cœur battant à tout rompre contre ses tempes. Elle tente de faire le vide dans sa tête, cherchant une solution à ce chaos. Sortir n'est pas une option. Mais attendre sagement que la mort vienne la prendre n'est pas envisageable non plus. Distraite par les mots échangés, par la panique à l'intérieur, elle écoute les conversations des uns et des autres, les accusations qui fusent vers son camp, vers les parjures et même vers les mages. Autant de coupables qui n'en sont pas. Un rapide coup d’œil autour d'elle lui apprend qu'elle a affaire à des ignorants. Naturellement qu'Ulfric est blâmé. Quoi de plus simple ? Leur petite entrevue n'aura donc servi à rien, si ce n'est à alimenter de nouveaux soupçons sur les Sombrage et leurs intentions. Impossible de revenir en arrière. Impossible pour Markarth d'accepter leur cause et de se rallier à Ulfric. Décidée à rester les bras croisés, à regarder la population se vider de son énergie, Erendis s'en va s'asseoir sur un tabouret en bois quand une jeune femme perd connaissance. A nouveau, l'inquiétude monte d'un cran. Simple évanouissement dû aux événements traumatisant ? Maléfice ? Ou a-t-elle été mordu sans que personne ne s'en aperçoive ? Prise à partie par un vielle femme, Erendis l'aide à l'allonger dans une chambre, à l'abri des regards indiscrets. Mais déjà les rumeurs vont bon train et on s'interroge. « Ramenez moi un linge mouillé. » Elle doit s'assurer que la demoiselle ne porte aucune marque de morsure sans quoi ils risquent tous la mort. L'examinant d'abord du regard, elle ne voit rien qui pourrait suggérer une morsure quelconque. Sourcils froncés, concentrée sur sa tâche, Erendis entreprend de soulever les deux bras de la jeune femme. Toujours rien. Ses jambes sont également intactes tout comme son ventre. Avec prudence et douceur, elle soulève la tête de la jeune femme, la tourne sur le côté et découvre avec horreur une trace qui ne laisse aucun doute. Elle la lâche sans ménagement, se levant et s'éloignant. Elle sait ce qu'elle doit faire. Sait aussi que la salle n'a pas besoin de savoir. Quand la vielle revient enfin, Erendis l'empêche d'entrer. « Retournez avec les autres. » Son ton n'appelle aucune réponse et la vielle, interloquée, regarde du côté de la gamine étendue. « Croyez-moi. Vous ne voulez pas être là quand elle se réveillera. » Poussant doucement la vielle vers la porte, Erendis la referme soigneusement derrière elle, faisant tourner la clé dans la serrure. Elle range cette dernière dans son long manteau et ordonne à Daren de garder la porte. « Personne n'entre. » Elle doit trouver de quoi allumer un feu et brûler cette créature qui n'aura bientôt plus rien d'humain.
(c) DΛNDELION
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Marcus Tullius
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Jeu 15 Mar - 20:27

« Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. »


Extérieur de Markarth, à ses portes.

Le départ de Pondragon s’était effectué trois jours plus tôt. Les chevaux trottaient, alternant avec un galop pour prendre une allure plus soutenue et montrer que la troupe n’avait pas l’intention de s’éterniser dans les gorges de la Crevasse. C’était une troupe d’une quinzaine d’hommes si ce n’est pas vingt. Il n’avait pas besoin de plus pour régler le soucis d’expansion des Parjures. L’homme avait promis au Jarl de montrer sa bonne foi en agissant. Sa monture piaffa en arrivant devant les ruines du Rocher de la Mégère, la décoration était d’un goût tout autre : crânes d’animaux ou encore d’hommes, de quoi rendre malade un noble. Marcus observa avec attention les ruines, ne décelant pas de mouvement, il envoya une sentinelle vérifier. Le vent se levait et le froid frigorifiait les hommes immobiles. La tension était palpable, mais ce n’était rien face aux batailles qu’ils avaient déjà livrées. Les montures bougeaient, laissant leur harnachement cliqueter contre les épées des guerriers ; leur souffle pressentait une impatience qui était propre à ces chevaux, ils avaient connu la guerre et c’était presque avec une forme de liberté qu’il s’élançait vers elle. Un sifflement parvint aux oreilles du Général. Le signal. Il dégaina son épée pour le lever haut dans le ciel. La nuit tombait, le vent soufflait avec force à présent. Il abaissa son épée pour laisser partir le signal d’attaque.

Les ruines n’étaient pas un enchevêtrement d’escalier, c’était une pente abrupte qui surélevait la tour qu’abritait les remparts. c’était plutôt dégagé comme le voulait la géographie du lieu. Sa monture grimpa cette maudite pente, le reste de ses hommes derrière lui. Ce fut un carnage. Les Parjures les avaient vu et surtout entendu, ils se tenaient prêt à attaquer. La bataille débuta lorsque la première flèche vola en direction des impériaux. L’épée trancha, les chevaux piétinèrent et surtout les flèches volèrent des deux côtés. Mais au final, la conclusion était la même, l’endroit était nettoyé. L’épée en main, abaissée vers le sol, l’autre tenant les rênes de sa monture, la guidant au travers les corps, il observait. Il avait perdu cinq hommes, ce n’était pas ce qui était prévu. La colère était présente, mais il devait ne pas la montrer. Il détourna sa monture, ordonnant de récupérer les chevaux pour repartir. Il devait rédiger une lettre au Jarl de Markarth pour prévenir que ce lieu était enfin libéré, peut-être que pour un moment.

Le retour fut plus calme, c’était dans cette optique qu’il se voyait revenir vers le hameau qu’ils occupaient depuis quelques mois. En redescendant du vallon, il vit arriver l’une des sentinelles qui faisait des aller-retour entre leur troupe et une intersection. Un dispositif qui permettait au général de savoir si la voie était libre, mais à voir le cavalier épuiser ainsi sa monture, quelques choses n’allaient pas.

« Parle soldat.

- Il n’y a pas de garde devant la mine de Maingauche ! L’endroit est désert., couina le soldat qui n’arrivait pas à comprendre alors que sa monture écumait. »

Tullius ordonna une halte vers cette mine. La troupe se déplaça alors vers celle-ci constatant véritablement qu’il n’y avait rien. C’était étrange, il savait que la mine regorgeait de fer qui était une denrée certes communes, mais qui ne serait jamais laissé à libre service comme maintenant. Il ne s’arrêta pas, continuant son chemin jusqu’aux écuries pour finalement atteler les chevaux et approcher des portes. Ses hommes étaient sereins, mais lui ne l’était pas, la cité de l’extérieur était bien trop calme pour que ce soit paisible. Les chevaux semblaient s’affoler et se caler au fond de leur box, même le palefrenier n’était pas présent.

Marcus frappa à la porte, en attente d’une réponse. Ils n’étaient plus que quinze en ne le comptant pas. Cela devrait suffire si quelque chose n’allait pas, il espérait juste que c’était son intuition qui faisait fausse route.

Edit : J'ai modifié le nombre de soldat, j'ai un peu capté par après que 30 c'était beaucoup trop pour des parjures, donc au final avec cinq en moins, ça fera quinze, désolé encore. Pas encore l'habitude de l'époque.
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Alduin
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Sam 24 Mar - 19:50

“Everybody is a book of blood;  wherever we're opened, we're red.”
Intrigue n°01, Markarth


Auberge

L’auberge est redevenue plus calme alors qu’on attend que le danger se dissipe en chuchotant entre eux. Bientôt, le barde reprend son instrument de musique, comme pour dissimuler les cris de l’extérieur sous les yeux de @"Daren Laecinnus". Pourtant au bout de quelques minutes, lorsqu’il prend une pause, on s’aperçoit qu’aucun cri ne surgit à nouveau de l’extérieur – on n’entend plus de rien de l’autre côté des murs épais, et la porte est laissée en paix.... comme plus rien ne se passait au-dehors. On tire à la courte paille pour savoir qui fera parti du groupe qui va aller jeter un coup d'oeil dehors.

A l’intérieur de la chambre, le calme est revenu après le départ de la femme. Il ne reste qu’Erendis et… sa patiente inanimée sur le lit. Tandis qu’@Erendis avise les braises qui subsistent dans la cheminée de la chambre, encore rougeoyantes et dissimulant un feu qui couvent encore en-dessous, la femme au teint trop pâle pour être celui d’une vivante, se réveille et se redresse sur le lit. Après une seconde de désorientation elle se lève pour se jeter avidement sur la conseille sombrage.

Laboratoire

Ni @Lona Pontius, ni Berich Beratius ne se sont aperçus à temps du danger qui s’est faufilé dans les souterrains de Cœur-de-Roche. C’est-à-dire un vampire, dissimulé sous un sort d’invisibilité prêt à vous prendre à revers. Il a réussi à contourner l’araignée et surgit dans le dos de @Berich Beratius, toujours invisible pour l’attraper par la gorge et aspirer son énergie vitale.
L’araignée dwemer de Wyn se jette sur le vampire pour tenter de l’intercepter au moment même où celui-ci attaque et redevient visible, à peine un mètre dans le dos du voleur, à peine deux mètres de la seconde de la confrérie. Vêtements d’un manteau de mage noir, le vampire pâle, aux yeux rougeoyants cherche plus à vous rendre inconscient, sa magie drainant votre force qu’à se nourrir jusqu’à la mort semble-t-il…
Des vampires sont actuellement à l’intérieur du palais, il y en a un dévoilé dans le laboratoire, et l’un qui vient de se dissimuler et qui fonce vers les appartements du jarl. Vous entendez cependant un vacarme retentit à l’autre bout du laboratoire de Wyn, à quelques pièces de là.

Le Palais

Les gardes maintiennent une des larges portes ouvertes pour laisser pénétrer un à un les civils qui montent se mettre à l’abri, entre autres encouragés par @Wyn Ysciele et @Arawn Valtieri qui remontent lentement les escaliers, les mineurs portant des torches faisant une escorte pour ceux qui s’abritent, et on essaie de limiter les zones d’ombres au maximum. Malgré tout, une silhouette encapuchonnée de noir, parvient à se faufiler à l’intérieur du palais pour y devenir invisible.

Malgré les absences des deux mages, le vampire gît au sol, avant de disparaître en fumée. Il reste au sol, le cadavre agonisant du Chambellan de Vendeaume, dont le sang devient rapidement un danger de glissade sur les marches. L’atronach de feu virevolte dans les airs, à la recherche des prédateurs et maintenu par le mage qui recule en fermant la marche, dernier parmi ceux qui restent encore à l’extérieur des maisons. L’atronach envoie des boules de feu aux alentours, heurtant régulièrement des silhouettes sombres, qui passées la surprise première répliquent – avec prudence, effarouchées par la présence de tant de flammes et de lumières.

Un mineur s’écroule, touché dans le dos par un pic de glace qui fond presque immédiatement – l’assaut vient d’une balustrade qui s’étend à la flanc de montagne sur la gauche, depuis le palier de l’escalier jusqu’à un autre escalier, en passant devant quelques portes fermées, et la ruelle menant au temple de Thalos. L’atronach fonce aussitôt dans cette direction comme s’il avait un compte à régler - course poursuite qui semble l'entraîner vers le palais-même si on suit la lumière qu'il projete.

Les portes

Les portes de métal doré restent silencieuses et immobiles pendant de longues minutes – assez longtemps pour qu’un mauvais pressentiment ne se propage chez les soldats, et que certains commencent à rompre l’obéissance militaire pour échanger des regards, voire des murmures derrière @Marcus Tullius. Car personne ne vous répond, mais vous pouvez entendre par intermittences des cris dans la nuit, qui résonnent contre les falaises qui entourent la ville de pierre.

Il faut attendre plus d’une dizaine minutes, passées dans la pénombre et les sons inquiétants, pour que la porte de gauche ne s’entrouvre de l’intérieur. Toutefois, ce n’est pas les gardes auxquels vous vous attendiez qui se glissent par l’ouverture, mais des mineurs, pâles comme la mort, visiblement terrifiés, bien que sains et saufs. Ils sursautent violemment en vous voyant là.   « - Par Thalos…  » murmure l’un d’eux, terrifiés, tandis qu’un autre se glisse à genoux devant vous. « - Je vous en supplie aidez-nous, venez nous en aide… » d’autres bousculent les premiers pour sortir à leur tour, et s’éloigner en courant de la ville.
Une fois la porte passée, vous tombez sur Markarth presque déserte.
Apparemment, tous se sont barricadés à l’intérieur, bien que vous voyiez quelques cadavres exsangues allongés sur le sol, dans les escaliers voire tombés dans le cours de la rivière Karth. L’essentiel du mouvement La porte de l’auberge est close, mais vous pouvez y voir quelques cadavres entassés près des portes… il est facile de déduire qu’ils sont morts enfermés dehors, essayant de fuir quelque chose ou quelqu’un, sans pouvoir pénétrer à l’intérieur.

Le bas de la ville est plutôt calme et désert, mais vous pouvez voir plus de mouvement vers les hauteurs – des groupes portant des torches sont visiblement dans les escaliers de pierre menant vers le Palais et les hauteurs de la ville, et un mouvement de feu virevoltent sur une balustrade de pierres.
Vous voyez, ou non, un mouvement agiter l’un des corps du tas de cadavre – mais à cette distance, se pourrait être aussi bien un survivant qu’un… mort doué de mouvements.

Quelques mots du MJ avant de partir à l'aventure


▬ Vous pouvez répondre directement, pas besoin de vous inscrire, et vous pouvez vous "incruster" dans l'intrigue n'importe quand tant que ça reste logique ! Vous pouvez répondre plusieurs fois dans un même tour avant l'intervention du MJ !
▬ En parlant de ça, les interventions du MJ seront bien présentes mais aléatoire dans le temps : elles ne se feront cependant pas trop attendre non plus, parce que les vampires, eux, n'attendront pas pour vous croquer :mouhaha:
▬ Merci d'indiquer au début de votre poste où se trouve votre personnage, en suivant ce code :
Code:
<imp>Dis-moi où tu es</imp>
▬ Puisqu'il s'agit d'une intrigue, le minimum demandé a été abaissé à 200 mots ! Vous pouvez bien évidemment faire plus si vous le désirez, le tout est de participer et de vous amuser (et de ne pas mourir) ! :minicoeur:
▬ Une dernière chose ! N'oubliez pas que vous pouvez pimenter vos réponses en allant tirer les dés. Vous pouvez en prendre l'initiative par vous-même (Alduin saura s'en souvenir :eyes:) mais il se peut également que le MJ vous demande de les tirer pour une raison spécifique !
Have fun :coeur:

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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Sam 24 Mar - 21:22
Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red.
WYN ET SA SEULE BONNE IDÉE, CHAPITRE I
Dans le laboratoire de Wyn
Un regard vers Lona lui fait hausser un sourcil alors que la femme semble pleinement concentrée dans la préparation de ses vieilles mixtures potentiellement foireuses. Et il reporte son attention sur l’araignée qui s’agite toujours et… qui saute derrière lui ? Il ne lui faut pas longtemps pour comprendre que l’araignée est pas aussi stupide que ce qu’il aurait pu penser. Et peut-être aussi pour décider que, finalement, il l’aime bien, cette bestiole mécanique. Est-ce qu’il est conscient qu’il n’est pas passé loin de la mort ? Yup. Son regard se pose sur le vampire alors qu’il se recule vivement, tirant sa lame et gardant la torche dans sa main pour tâcher de le tenir en respect. Il n’est pas un combattant, il sait que si la créature est ne serait-ce qu’un poil plus expérimentée, il ne pourra pas lutter longtemps. La présence de Lona et de l’araignée qui a volé à sa rescousse est peut-être ce qui rassure assez Berich pour qu’il ne prenne pas la lâche décision de se tirer loin et vite.

Ses yeux, vifs et alertes détaillent cette erreur de la nature qui lui fait face. Il ne sait pas exactement pourquoi cette chose est là, mais les chances pour qu’elle soit venue chercher quelque chose par ici sont hautes et il ne voudrait pas se prendre les remarques aigres de Wyn si ce dernier venait à apprendre qu’il n’avait rien fait pour défendre un minimum ses précieuses recherches. Envahi par cette détermination soudaine, le voleur adopte une garde médiane, pointant sa lame sur la bête qui a suffisamment été distraite par l’araignée pour lui permettre d’agir. La torche toujours en main, il sait le bout de bois enflammé sera d’une aide certaine si ce que le mage a dit est vrai. Et tandis qu’il rassemble le peu de courage présent en lui, l’homme ne tarde pas à faire un pas en avant, s’approchant peut-être beaucoup trop près du vampire pour envoyer un coup d’estoc à cet adversaire qu’il ne pensait pas devoir un jour affronter. Si son coup manque de force, la plainte que le vampire laisse échapper le rassure au moins sur la suite de ce combat ; l’autre est blessé, la lame du voleur enfoncée dans son flanc droit. La mâchoire serrée, il redresse les yeux pour croiser ceux de la créature. Berich n’est pas certain de ce qu’il fait et il espère seulement que Nocturne sera assez clémente avec lui. Et que Pontius viendra l’aider au lieu de choisir la fuite.
code by bat'phanie
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Marcus Tullius
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Dim 25 Mar - 14:07

« Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. »


Markarth, prêt de l'auberge.

Le silence semble d’or, c’est angoissant et les soldats bougent en raison à cette sensation qui leur étreint les tripes. l’homme ne dit rien sur l’indiscipline qui flotte dans l’air, lui-même n’est pas rassuré, son mauvais pressentiment est confirmé, rien ne va. Ses doigts se referment sur la garde de son épée, il avance d’un pas avant de voir la porte s’entrouvrir. Ce qu’il voit le laisse perplexe : les mineurs semblent effrayés, implorant son aide. Sa main agrippe le bras du pauvre homme le relevant pour ensuite lui faire signe de filer. Il a beau être vu comme un tyran, il n’abandonne jamais des civils à leur sort. Il se retourne et fait simplement signe à ses hommes pour entrer dans la ville. Il n’y a pas âme qui vive, tout est dévasté. Son bras se lève, une halte. Il reste vigilant et ordonne au porte-étendard d’abaisser celui-ci. Une manœuvre qui s’exécute rapidement avant de finalement s’avancer, laissant la sentinelle le couvrir.

Tout est trop silencieux, ce n’est pas normal, il s’accroupit près d’un cadavre, le retournant avec précaution. Livide. Mort. Vidé. Il commence à comprendre. Ses doutes se confirment petit à petit. Trop d’indices qui ne laisse rien de bon à prévoir. Ses hommes attendent, il observent partout, eux aussi le sente. Les symptômes sont les même. Son corps se redresse, il se tourne faiblement, la troupe approche aussi silencieusement que leur équipement le leur permette.  La réorganisation se fait facilement, cinq archers se préparent et le reste s’emploie presque à se répartir la zone pour essayer de débusquer les créatures. Le seul mot qui traverse leurs lèvres est synonyme de peste sombre….

« Crowhaven. »

Une litanie courte qui semble être une malédiction. Craché avec une répugnance virulente, ce nom leur ramène à tous de mauvais souvenir. Il avancent. Marcus à la tête du convoie, il resserre sa prise sur son bouclier, dégainant son arme pour continuer d’avancer, il laisse l’un de ses hommes approcher du cadavre qui semble bouger plus loin. Il pousse les cadavres, murmure pour aider la personne à s’orienter. Le reste du contingent reste sur ses gardes, le cri retentit, les regards se braquent sur le tas. Le survivant n’est plus ce qu’il est et attaque le soldat qui recule comme il peut, donnant des coups de pieds. Le Général s’approche rapidement, les flèches sifflent et se plantent dans le corps de l’ancien citoyen de Markarth. La créature siffle, le soldat est effrayé mais salement blessé. La chose n’a pas le temps de se redresser un coup de bouclier percute sa tête avec un fracas assourdissant, Tullius abat son épée sur la nuque de la Bête ; sa tête roule sur le sol, le rictus de sauvagerie peignant son visage dans cette fraction de compréhension. Il ne faut que quelques secondes avant que le corps se décompose en cendre.

Le commandant porte un regard sur le soldat blessé, il est rassuré, il s’intéresse au tas, s’accroupissant, touchant du bout des doigts les restes. Il bloque, comprend ce qu’il se passe, un sifflement s’échappe de ses lèvres. Il se redresse et aboie ses ordres. Les soldats comprennent et commence déjà à se mettre en position. Un seul mot traverse leur esprit.

« Crowhaven. »

Ils savent ce qu’il se passe, qui sont ses créatures. Marcus jette un œil aux alentours. Il n’a pas le choix, sa concentration est élevée, des gestes. Sa troupe se sépare en trois, cinq de ses hommes partent vers l’auberge pour déplacer les cadavres et frapper, s’annonçant. C’était logique, il ne pouvait qu’il y avoir du monde à l’intérieur, surtout si c’était pour laisser les autres dehors. Cinq autres partent en direction des hauteurs, bien décidé à abattre la Bête dans le dos. Une réanimation ne se fait pas à distance, il doit être proche. C’est ce qu’il pense, il a sûrement raison, mais tout se passe bien trop vite. La créature semble attaquer et l’un de ses hommes s’étend au sol mort. Marcus fronce les sourcils, ordonne des rangs serrés pour ensuite reculer vers les escaliers. Les soldats reculent, faisant circuler des torches. Marcus en attrape une pour la jeter devant lui et finalement escalader les hauteurs de la ville pour rejoindre l’autre groupe.
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Erendis
Erendis
Chambellan
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Lun 26 Mar - 18:46



the gutters filled with blood and fear

Intérieur de l'auberge

Elle ne perd pas le temps, ne cherche même pas à expliquer la situation aux quelques curieux qui lui posent des questions sur l'état de la jeune femme. Concentrée sur sa tâche, elle prend de quoi l'aider à allumer quelques braises, juste assez pour que les flammes emportent ce monstre. Elle sait que chaque minute qui s'écoule est un risque supplémentaire, qu'elle pourrait être attaquée en rouvrant la porte de la petite chambre. Quand enfin tous les ingrédients sont réunis, elle quitte la grande salle et son calme apparent pour l'arrière de l'auberge et congédie le gardien de sa porte. Dehors, le calme semble être revenu. Avec précaution, elle ouvre lentement la porte, son regard scannant la pièce sombre, ses yeux se posant sur le lit où repose encore la jeune femme. Un bon signe. Elle se faufile à l'intérieur, refermant derrière elle et s'avançant droit sur la cheminée devant laquelle elle s'agenouille, débutant sa décoction. Les braises prennent doucement avec une lenteur agaçante qui pèse sur les nerfs d'Erendis. Le regard rivé sur le petit bois qui se colore de rouge, elle se ferme au reste. Grossière erreur. Elle ne s'imagine pas que la transformation sera si rapide, est surprise par la jeune femme devenue vampire qui s'agrippe, lui saute dessus. Prise de court, Erendis tente de s'en débarrasser en s'agitant mais la force de la créature est décuplée et elle parvient à projeter Erendis contre un mur. Désorientée, abasourdie par le choc, la vision de la conseillère se trouble l'espace de quelques secondes. Quelques longues secondes qui pourraient lui coûter la vie.

Et puis plus rien. Le néant. Elle se sent glisser sur le sol, entend des pas précipités de l'autre côté de la cloison juste avant de sombrer...

(c) DΛNDELION

Spoiler:
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Marcus Tullius
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth) Mar 27 Mar - 21:49

« Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. »


Markarth, Auberge.

La première troupe s’avançait déjà sur le haut de la ville, rejoignant au plus vite les citoyens pour aider à repousser et les obliger à avancer et ne plus faire attention à ce qu’il se passait derrière eux. Ils étaient là pour aider, là pour assurer leur vie, leur protection. Les torches filèrent au loin, alors que le Général observait devant lui, s’assurant de ne pas rater un mauvais geste de la créature. La seconde troupe commençait à reculer, mais il semblerait que la troisième ait fini d’enlever les corps, en observant plus attentivement, le Gouverneur pouvait voir de la fumée qui sortait par certains espaces de la masure.  S’ils reculaient encore plus, laissant les potentiels villageois à la merci du monstre qui se tapissait dans l’ombre, il ne se le pardonnerait pas. Il avança, jeta sa torche au sol pour éclairer le coin sombre. Il se savait pas si la Bête avait abandonné… peu probable. Ils l’avaient assez démontré à Crowhaven. Tant qu’une âme vivait, ils seraient impitoyable et une hypothèse naquit dans la tête du Général. Il s’approcha de l’autre groupe, ceux-ci frappait déjà contre la porte mais rien. Il aboya des mots, l’émotion qui transparaissait semblait décider les personnes derrière à ouvrir. Le groupe s’engouffra à l’intérieur, Marcus avait maintenant une bonne idée de la situation. Ils étaient coincés ici dans l’espoir que tout s’arrête, mais rien ne s’arrêterait.

« Vous devez immédiatement rejoindre les hauteurs ! Allumez des torches, faites des rangs serrés ! Mes soldats attendent à côté, allez-y ! »

La confusion semblait se lire sur leur visage, mais tout doucement ils comprenaient que c’était leur seul moyen de fuir, ils se hâtèrent à faire ce qu’il disait. Marcus balaya du regard l’intérieur, il remarqua quelqu’un, il s’approcha avant de lever les yeux au ciel. Il savait qui c’était et ce n’était même pas une surprise de le voir là. Il fit signe à l’un de ses hommes de récupérer le messager (Daren) et de le faire sortir. Alors qu’il s’apprêtait à sortir, une femme lui agrippa le bras et lui désigna le fond de la taverne. Elle n’arrivait pas à se faire comprendre, mais il voyait rien qu’à son regard que cette femme avait peur et qu’il devait sûrement y avoir un de ces monstres.

Ses pas se firent aussi silencieux qu’il le pouvait, que son armure lui permettait. Il entra dans la pièce, observant les alentours. Il avança un peu plus dans la pièce et finit par voir la créature, levant son bouclier pour parer l’attaque qui arrivait. Les griffes toutes sortis. Pas de magie. Pas de réflexion. C’était un nouveau-né. Il claqua sa langue contre son palais. Il campa sur sa position, se baissant un peu, avant de donner un coup de bouclier, frapper du coude puis du pied pour faire tomber le Vampire. Il l’enjamba, l’observant.

« Crowhaven » un enfer en Cyrodiil, mais il n’y aurait pas une deuxième tanière en Bordeciel.

Marcus leva son bouclier pour frapper avec le tranchant sur le crâne du vampire. Lui défonçant la boîte crânienne avec toute la rage qu’il avait accumulé. Le corps sans vie non loin l’interpella, il s’approcha, reconnaissant la Conseillère d’Ulfric. La tentation de la laisser là était présente, mais il était avant tout un homme d’honneur et c’est en prenant sur lui qu’il souleva la femme pour la sortir de l’auberge.

À l’extérieur, le groupe venait de débusquer le vampire, le massacrant avec toute la haine qu’il ressentait pour eux. Ils étaient un pandémie trop dangereuse, ils avaient perdus bon nombre des leurs dans les sous-sol du château. Le groupe grimpa à la suite des villageois qui semblaient reprendre espoir. Ils finirent par atteindre les portes du château.

« LAISSEZ OUVERT ! IL Y A DES SURVIVANTS ! », déclara t-il le souffle court, portant le corps évanouit de la Conseillère.
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INTRIGUE #01 - Everybody is a book of blood; wherever we're opened, we're red. (Markarth)

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